Le cloud computing d'IBM qu'il nomme Blue Cloud prend corps au travers d'une nouvelle division. Annoncé en novembre 2007, il atteint sa phase opérationnelle en ce début d'année. L'infrastructure, qui repose, pour l'instant (*), sur neuf datacenters, les Cloud Labs, dont un site européen installé à Dublin depuis mars 2008, propose des ressources aux entreprises qui aspirent à équilibrer leurs charges de traitement entre leur propre cloud et celui d'IBM. IBM baptise ce concept "hybrid cloud". Un accès "transparent" est garanti par un maillage réseau qui reposera sur des équipements réseau de Juniper Networks et des composants logiciels ajoutés à Tivoli. L'objectif est de permettre la répartition des tâches afin d'optimiser les ressources et la qualité de services. L'annonce d'IBM mélange allègrement les produits disponibles et ceux qui le seront seulement ultérieurement. A terme, la logithèque de Blue Cloud s'organisera autour de la console Service Management Center for Cloud Computing. Elle repose sur Tivoli Provisionning Manager 7.1 et Tivoli Service Automation Manager. L'ensemble automatise le déploiement et l'administration d'une infrastructure en cloud computing. IBM revendique cinq clients dont Elizabeth Arden