Les données de DB2 accessibles dix fois plus rapidement : telle est la promesse d'IBM avec SolidDB, une solution pour monter en mémoire vive le contenu de sa base de données. Il y a quelques semaines, c'est Oracle qui lançait sa base de données « en mémoire » (en VO : in-memory database). Le marché des bases en mémoire existe depuis longtemps ; les opérateurs télécoms étaient les premiers intéressés, puisque cela permet de lire les données bien plus rapidement qu'avec une base classique, le temps de réponse de la mémoire vive étant considérablement plus rapide que celui d'un disque dur. Les éditeurs de bases de données classiques répondaient jusqu'à présent en incluant des mécanismes permettant de monter en mémoire certains éléments de la base. Puis Oracle a acquis TimesTen, et IBM SolidDB en décembre dernier, qui ont perfectionné cette technique. SolidDB propose ainsi des mécanismes de réplication, qui assurent à la fois la montée en charge et la haute disponibilité. IBM explique ainsi qu'une entreprise peut sélectionner les tables pour lesquelles elle souhaite de hautes performances, de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers de transactions par seconde, et répartir les données sur de multiples instances de SolidDB. SolidDB devrait être disponible en version 6.1 le 24 juin - pour un prix non encore dévoilé. Il est a priori destiné à servir de cache aux bases d'IBM (DB2 et Informix), mais peut aussi être utilisé seul.