Déjà disponible en version cloud public et cloud privé externalisé, Bluemix, la plateforme de développement dans le nuage d'IBM, s'offre une nouvelle déclinaison. Baptisée Bluemix Local, cette version du PaaS de big blue permet de répondre aux besoins des entreprises qui souhaitent conserver en interne leur environnement logiciel et de les déployer derrière leur pare-feu pour les rendre, si elles le souhaitent, interopérables avec leurs autres environnements internalisés, cloud privé ou public. « Cela permet de construire une véritable application hybride », confirme Damion Heredia, vice-président des services cloud d'IBM. « Vous pouvez choisir où vous voulez faire tourner ses différentes parties ».

Bluemix est une plateforme qui permet aux développeurs de concevoir, déployer et gérer rapidement des applications cloud en exploitant un écosystème de services et de frameworks d'environnements d'exécution. A l'origine lancé en tant qu'offre de cloud public, une version sur serveurs dédiés externalisés a été lancée l'année dernière. Annoncée pour la première fois lors de la conférence Interconnect de février dernier, Bluemix Local bénéficie des mises à jour effectuées par IBM sachant qu'un SLA peut également être adossé à cette offre, annoncée comme étant « sécurisée, portable et flexible ». Une console de gestion est par ailleurs proposée pour gérer au sein d'un tableau de bord unifié les environnements cloud public, privé et internalisés incluant aussi les correctifs, mises à jour et releases en temps réel ainsi que l'accès à un set de 120 API.

IBM opère ses activités cloud, dont Bluemix, depuis des datacenters Softlayer localisés dans les Amériques, en Australie, au Japon, à Singapour, ainsi qu'en Europe dont en France et tout particulièrement à Paris sur le site d'Equinix depuis fin 2014.