De son côté, l'analyste Jack Gold, du cabinet J. Gold Associates, a fait savoir que s'il avait le choix, il opterait pour un ultrabook basé sur  l'architecture Ivy Bridge d'Intel, qui est attendue pour le prochain semestre.

« Si vous pouvez attendre un an ou un an et demi, vous aurez Windows 8, Ivy Bridge, ce qui vous donnera une meilleure autonomie côté batterie, un poids et un prix moins élevés », a-t-il  déclaré.

En plus d'une plus longue vie de la batterie, de meilleurs graphismes et des performances plus rapides, les  ultrabooks équipés d'Ivy Bridge ne posséderont pas de ventilateur et seront plus  rapides. Lors de la conférence IDF, Intel a aussi mis en évidence certaines caractéristiques des ultrabooks qui seront disponibles avec Ivy Bridge. Ces derniers se rallumeront en trois secondes de leur mode pause et disposeront de mises à jour automatiques de données dans lesquelles les e-mails, les fils de réseaux sociaux et d'autres données seront automatiquement mises à jour même si l'ordinateur portable est en veille.

Les puces Ivy Bridge utiliseront aussi des transistors 3D, qui seront 37% plus rapides et consommeront moins de la moitié des transistors 2D sur des puces 32 nanomètres. Elles seront conçues suivant le procédé 22 nm et auront intégré le support de Thunderbolt et les technologies d'interconnexion USB 3.0.

Pour Jack Gold, les prix des ultrabooks baisseront graduellement dès lors qu'il y aura compétition sur ce segment  Les utilisateurs devront peut-être attendre Windows 8, qui est conçu pour les tablettes et les PC, et qui pourrait provoquer un sursaut sur le marché des ultrabooks et faire baisser les prix. Mais si ceux-ci restent à 1 000 dollars, il ne s'agira pas d'un marché de volume pour Intel. « S'ils sont vendus 600 à 800 dollars, cela ira », estime Jack Gold. « Il n'y aura pas d'ultrabook à 300 dollars », ajoute-t-il.