En sécurité, comme sans doute ailleurs, on est sans doute jamais mieux servi que par soi-même. C'est ce que doit penser Kaspersky qui a levé le rideau sur son premier système d'exploitation sécurisé. Annoncé par le fondateur de la société, Eugène Kaspersky, sur le site de l'éditeur en solutions de sécurité, cet K-OS sécurisé est embarqué dans un premier temps dans un commutateur de niveau 3 (Kraftway pour l'instant)  avant d'être également utilisé pour sécuriser des environnements IoT. « Cet OS est idéal pour les applications nécessitant une plate-forme petite, optimisée et sécurisée », a indiqué le dirigeant de l'éditeur.

Peu de détails techniques ont filtré pour le moment, même si l'on apprend à ce stade que Kaspersky OS est basé sur une architecture micronoyau permettant d'assembler en blocs différentes modifications du système d'exploitation en fonction des exigences spécifiques clients. Un système de sécurité contrôle par ailleurs le comportement des applications et des modules de l'OS. « Pour hacker cette plateforme, un pirate aurait besoin de casser la signature numérique ce qui, avant l'arrivée des ordinateurs quantiques, devrait prendre un temps fou », a prévenu Eugène Kaspersky. Enfin, l'éditeur a précisé que Kaspersky OS ne repose sur aucune brique Linux, estimant qu'il était plus simple et plus sûr de repartir de zéro pour le concevoir. Mais surtout plus long, cet OS sécurisé étant en développement depuis bientôt 14 ans...