Les Etats-Unis vont tester dans l'aéroport de San Francisco, à partir de la mi-janvier, l'utilisation de passeports dotés de la technologie de radio-identification RFID. "Nous amenons la technologie à nos frontières, explique une porte-parole du département de la sécurité intérieure (DHS). Nous avons choisi le RFID pour permettre d'entourer de sécurité les entrées aux Etats-Unis". A l'automne 2005, un test similaire avait été lancé dans l'aéroport de Los Angeles pour une durée de trois mois. Depuis le mois d'août et jusqu'au printemps 2006, cinq postes frontières - dans les états de New-York, Washington et de l'Arizona - sont également équipés pour lire les passeports RFID. Seuls trois pays ont commencé à équiper leurs ressortissants de tels documents : l'Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Le recours à la technologie pour sécuriser les frontières américaines a engendré une augmentation des dépenses du DHS d'un milliard de dollars au cours des trois dernières années. La multiplication des points de contrôle biométriques a largement pesé dans cette facture. Ainsi, après avoir équipé les cinquante principaux points d'entrée dans le territoire sur les frontières canadienne et mexicaine, les Etats-Unis ont doté leurs 104 postes frontières de lecteurs biométriques. A partir d'octobre 2006, les Européens souhaitant entrer aux Etats-Unis, devront être munis d'un passeport biométrique.