Plus d'un millier d'adresses Internet en .fr, dont les noms détournent des marques connues, ont été déposés. L'Afnic (association française pour le nommage Internet en coopération) demande des explications.
Cdicount, Alocine, Pixemania...Ce sont quelques exemples des 1212 noms de domaines déposés par la société KLTE Limited, via le bureau d'enregistrement autrichien DieWebagentur.at. Rapidement, les titulaires des marques contrefaites ont contacté l'Afnic et déposé des plaintes contre ce mouvement de cybersquatting. Des plaintes que l'association continue de recevoir quotidiennement.
Les noms de domaines en .fr étant réservés aux seuls titulaires des marques correspondantes, les opérations de KLTE ont indéniablement contrevenu à la charte de l'Afnic. Cette dernière indique alors : « l'Afnic doit défendre sa charte. On réfléchit à la façon dont nous devons doser notre réaction. Le conseil d'administration prendra une décision sous dix jours ».
L'Afnic se trouve face à une alternative. Elle peut décider de se comporter en spectateur et laisser les titulaires des marques contrefaites entamer les procédures alternatives de résolution des litiges (Parl) en saisissant le centre de médiation et d'arbitrage de Paris ou le centre d'arbitrage et de médiation de l'organisation mondiale de la propriété industrielle. Mais l'Afnic peut également décider de bloquer la totalité des noms de domaines irréguliers, comme elle l'avait fait en octobre 2004 pour 4500 adresses dans l'affaire EuroDNS.
L'Afnic face à un millier de noms de domaines irréguliers
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