Quelque 69% des développeurs interrogés par Borland affirment utiliser au moins deux plateformes de développement d'applications. 42% déclarent développer à la fois en Java et en .Net et 33% disent même utiliser des outils en provenance de plus de trois éditeurs. Cette étude souligne l'hétérogénéité des outils de développement utilisés et, partant, le dynamisme et l'émulation qui règnent dans le monde du développement. Borland s'est lancé entre mai et juin dernier dans cette enquête auprès de 300 de ses clients. Les résultats confirment - bien sûr serait-on tenté d'écrire - le choix de l'éditeur de se recentrer sur les outils ouverts de gestion des cycles de développement, alias ALM (application lifecycle management). Classé aux premières loges par des études conduites par le cabinet Evans Data, Borland constate que les développeurs sont toujours à la peine pour gérer complètement les processus de développement. Parmi les principales difficultés à surpasser pour y parvenir, les développeurs interrogés par Borland citent le manque de synchronisation des processus, le manque de visibilité et de traçabilité au long du cycle de développement, la faible interactivité entre les différents outils et, enfin, le manque de métrique.