Le développement de l'Open Source trouve depuis quelques années déjà un soutien non négligeable auprès des administrations et des services publics français. A en croire une récente étude du cabinet Markess International, la tendance va se renforcer. En 2007, le secteur public devrait en effet consacrer en moyenne 11% de ses budgets informatiques aux technologies libres, contre 7% l'an passé, puis 14% en 2009. Une progression que le cabinet d'étude explique notamment par les contraintes budgétaires ou encore les soucis d'indépendance et d'interopérabilité qui motivent leur recours à l'Open Source. Les demandes devraient se porter principalement sur des prestations de support technique, des développements applicatifs spécifiques, la tierce maintenance applicative (TMA), l'assistance à maîtrise d'ouvrage, l'intégration et le conseil en amont. Face aux prévisions de hausse des dépenses des organismes publics et des administrations, les prestataires renvoient leur optimisme en écho. Près de 44% de ceux interrogés par Markess International estiment ainsi que leur carnet de commandes liées à l'Open Source sera en forte hausse en 2007, à la fois sur leur cible de clients des secteurs privés et publics. Les SSLL, principal bénéficiaire de cet engouement Ce climat favorable devrait profiter en premier lieu aux SSLL (société de services en logiciels libres). En effet, 83% des représentants du secteurs public interrogés les désignent comme les mieux placées pour dominer le marché à l'horizon de 2009. Elles sont suivies des hébergeurs, des intégrateurs et des SSII. Pour 73% des prestataires interrogés, la principale évolution que devraient connaître les offreurs de technologies et de services liés à l'Open Source porte sur l'accélération de leur spécialisation par domaine applicatif (PGI, GRC, Business Intelligence...). Un phénomène qui a déjà commencé pour certains d'entre eux qui se sont orientés notamment vers les différents segments de la gestion de contenu. En parallèle, le marché devrait également évoluer vers une concentration du nombre d'acteurs, au travers de fusions ou par l'absorption de petits acteurs par des sociétés de service ou des éditeurs.