La Commission européenne donne son accord pour que l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) adopte son projet de baisse des prix de gros des SMS. La France devient ainsi le premier pays européen à pouvoir imposer un prix de SMS aux opérateurs. Selon les propositions de l'Arcep, le prix de gros, actuellement fixé à 4,3 centimes, devrait passer à 3 centimes pour Orange et SFR et à 3,5 centimes pour Bouygues Telecom. Cette baisse pourrait se répercuter sur les prix facturés aux particuliers alors que les associations de consommateurs militent depuis des mois pour réduire le prix de la terminaison d'appel SMS. Le prix de gros ou de terminaison d'appel est la facturation par un opérateur A à un opérateur B lorsque ce dernier emprunte le réseau de l'opérateur A pour envoyer un message. Côté marché, l'Arcep dénonçait les pratiques des opérateurs contraires au jeu concurrentiel. Le prix de gros, qui représente 50% du prix de détail, est resté quasiment stable depuis six ans. Cette baisse permettra ainsi de libérer le secteur et d'envisager le SMS au-delà de l'univers mobile.