Acteur spécialisé dans la fabrication de peintures, produits d'entretien et de traitement pour les bois et métaux, le groupe Durieu s'adresse à une grande diversité de clients, aussi bien BtoB que BtoC : distributeurs spécialisés dans le bricolage, industriels, entreprises du bâtiment, cabinets d'architectes et même vente en direct aux particuliers à travers un site e-commerce. Depuis plusieurs années, le groupe connaît une croissance régulière. En 2018, l'entreprise a été sélectionnée pour participer à l'accélérateur PME industrielles de Bpifrance, un programme d'accompagnement destiné aux entreprises à fort potentiel. Dans ce cadre, elle a bénéficié d'un diagnostic à 360° associé à différentes préconisations pour améliorer la performance. L'une de celles-ci concernait la mise en place d'un contrôle de gestion afin de pouvoir analyser plus finement les marges, notamment en permettant une segmentation par produit et par client.

En septembre 2018, le groupe lance un appel d'offres pour la mise en place de ce contrôle de gestion. À l'issue de celui-ci, il retient l'offre proposée par Check'nDo, une société de services spécialisée dans l'analyse financière et la supply chain, créée par Michel Baldellon. « Leur approche en coûts complets nous a séduits, ainsi que la présence de références dans notre secteur », explique Arnaud Depraetere, directeur général délégué et directeur des opérations du groupe Durieu. Celui-ci a piloté la mise en œuvre de cette nouvelle comptabilité analytique au sein du groupe, accompagné par le DSI Christophe Averous et par le nouveau DAF du groupe, Benoît Falempin, arrivé en mars 2019. « Avec Check'nDo, nous avons reconstruit toute notre comptabilité de façon adaptée à nos métiers, en suivant la méthode des coûts par activité (ABC) ». Après avoir défini ce qui constituait chaque activité, l'entreprise a cherché à affecter un maximum de coûts de façon directe, dans l'optique d'avoir une bonne lisibilité au niveau des rapports financiers. Pour les activités industrielles, toute la logistique amont a notamment pu être mise en face de chaque produit, afin de calculer précisément les prix de revient et mesurer la rentabilité. « Même sur des domaines comme l'IT, nous avons évité au maximum de mutualiser les coûts, en évitant les clefs de répartition qui représentent forcément un parti-pris », souligne le directeur général délégué.

Pour lire la suite de cet article, rendez-vous sur CIO.