La formule des bootcamps, ces formations accélérées au code sont prisées par les étudiants qui souhaitent acquérir rapidement des compétences techniques. Pour preuve, celles déployées par le réseau Le Wagon ont permis de former plus de 10 000 personnes aux métiers du développement web depuis sa création en 2013. Suite à leur passage, les alumnis ont créé 146 start-ups dont 70 parmi lesquelles Matera, Mindsay, Skello, ou encore Implicity ont levé plus de 110 millions d’euros. L’école actuellement présente dans 43 villes en France et à l'étranger se renforce sur les marchés internationaux avec l’ouverture d’un programme axé autour des datasciences lancé avec le concours de l’Imperial College de Londres. Ce dernier a démarré au début du mois d’avril. 

Proposés dans les deux tiers des établissements, ces parcours axés autour de l’analyse des données seront déployés sur la totalité des sites d’ici l’année prochaine. Enfin, l’école française co-fondée par Boris Paillard, Romain Paillard et Sébastien Saunier, envisage d’accélérer sur d’autres marchés avec l’Afrique en ligne de mire. La signature d’un partenariat avec Honoris United Universities, réseau panafricain d'enseignement supérieur privé, permettra d’ouvrir 15 campus sur le continent dans les cinq prochaines années. Le Maroc sera l'un des premiers pays concernés.   

Des actions pour féminiser le secteur 

En créant une branche BtoB, le Wagon a également accompagné la montée en compétences de près de 1 000 professionnels dans les métiers des data, machine learning, DevOps, ou product management. Avec près de 40% de femmes en moyenne parmi ses promotions, l’école fait aussi partie des acteurs qui agissent pour plus de mixité dans l’IT. Dans ce sens elle propose de financer l’intégralité de ses formations aux femmes éloignées de l’emploi, et a également mis en place des partenariats avec des associations comme Sista ou encore Paris Data Ladies.

Enfin, tout au long de l’année sont organisées les Women Data/Coding Days, des matinées d’apprentissage au code et à la data gratuites et réservées à la population féminine. En 2020, elles auront accueilli près de 500 participantes. Selon l'établissement, ses étudiants  décrochent en moyenne un emploi 37,5 jours après leur diplôme à un salaire moyen de 35 000 euros. Que ce soit après le cursus de web développement ou de data science, ils trouvent des débouchés dans des start-ups, des grands comptes,  des cabinets de conseil ou encore dans la fonction publique.