Ericsson avait ainsi acquis NetSpira Networks, une société spécialisée dans la mesure du trafic de données cellulaires utilisant le GPRS, en 2005. Parmi les autres sociétés à intervenir sur ce segment, citons Nokia Siemens Network (NSM) ainsi qu'une kyrielle de sociétés spécialisées (Allot, Sanvine, I Poque, Arbor Networks, Quosmos). Autre catégorie d'acteurs incontournables, les instituts de mesure d'audience en charge du traitement de ces données, essentiellement M:Metrics (propriété de comScore), GfK (par ailleurs actionnaire de Quosmos) et son département spécialisé GFK M2 et, en ce qui concerne la France, l'inévitable Médiamétrie finalement retenu (associé à Nielsen) par les opérateurs tricolores pour la mesure de l'audience de l'internet mobile. Un contexte dans lequel l'outil de mesure passive de Médiamétrie ne serait pas le plus performant du marché, même si la firme a su se rendre incontournable compte tenu des particularités de l'écosystème franco-français de la mesure d'audience. Pour le reste, force est de constater que la plupart des programmes de déploiement ont pris beaucoup de retard en Europe. « C'est difficile de mettre tout le monde d'accord et l'implémentation de tels systèmes, compte tenu de la volumétrie colossale d'informations à gérer, s'avère parfois plus complexe que prévu » reconnaît un acteur du marché. Des déploiements significatifs chez des opérateurs cellulaires seraient toutefois en cours en Scandinavie ainsi qu'en Turquie. A noter enfin que ce type de solutions est beaucoup plus facile à déployer dans les réseaux cellulaires puisqu'elle s'implémente au niveau des passerelles GPRS, autrement dit dans le coeur de réseau, que dans les réseaux fixes qui nécessitent d'équiper chaque D-SLAM.