Au fil de l'étude, les dirigeants se montrent sensibles aux questions générales relatives à l'IT : il renforce l'efficacité et sert la stratégie de l'entreprise. Sur les questions plus opérationnelles, leur intérêt ou leur connaissance diminuent. Plus de la moitié des dirigeants estiment que l'IT est trop coûteuse (45% plutôt d'accord, 9% tout à fait d'accord). La même proportion ou presque la perçoit comme trop rigide s'adaptant difficilement au changement, 41% plutôt d'accord, 9% tout à fait d'accord. Pour 45% des dirigeants, l'IT est trop complexe, les utilisateurs ont du mal à se l'approprier.

59% des DSI rattachées à la direction générale

Les DSI elles aussi ont évolué. D'abord, dans leur positionnement au sein de l'entreprise. Dans 59% des cas, elles sont rattachées à la dg, dans 33% à la DAF, 9% à une autre direction. Elles sont devenues moins fermées. C'est un cercle vertueux relève IDC qui les fait échanger davantage avec leurs dirigeants ou avec d'autre directions. Toutes n'entrent pas au Comex, dans 23% des cas elles siègent systématiquement, dans 57% lorsqu'un sujet informatique est au menu, dans 20% des cas elles n'y ont pas leur place.

En revanche,  la DSI est plus associée aux projets de l'entreprise : refonte du SI, outsourcing, fusion/acquisition. En amont de ces projets répondent 78% des dirigeants, aux principales étapes de delivery pour 46%, dans la phase de négociation pour 22%, au terme du projet dans 31% des cas.

« Avant, l'informatique était une boîte noire, un département spécialisé, un centre de coût, note Guy Mamou-Mani, Président de Syntec Numérique qui a commandé l'étude. Pour le dirigeant, il fallait y passer. La DSI se constituait un peu en baronnie à partir de ses compétences. Avec le numérique, les dirigeants s'approprient ce sujet comme un vecteur de performance de l'entreprise, le numérique s'ouvre. Ce n'est plus un outil comme un autre, mais un outil de transversalité. »