A l'occasion de son discours d'ouverture de Lotusphere 2005, Ambuj Goyal, le patron de Lotus avait un défi à relever. Rassurer la base installée de Domino sur l'avenir de sa plate-forme collaborative, tout en promouvant IBM Workplace, la technologie de portail collabratif, sur laquelle IBM à misé son avenir. Alors que Microsoft a largement abandonné, la semaine dernière, tout objectif de faire d'Exchange une plate-forme de collaboration intégrée, Goyal est semble-t-il parvenu à rassurer la base installée Lotus.
Afin d'assurer une transition en douceur vers Workplace, Lotus va continuer à faire évoluer sa plate-forme Domino/Notes.

Le serveur Domino, va continuer à se rapprocher des technologies J2EE avec la prochaine mouture, Domino 7, attendue pour le second trimestre 2005. Par exemple, les applications Domino pourront s'interfacer avec des service Web mais aussi apparaître comme des services Web (Domino 7 supporte le standard WSDL). Domino 7 pourra aussi utiliser DB2 comme sa base de données en lieu et place du store Domino. Microsoft, qui avait promis le support de SQL Server dans Exchange a abandonné ce plan la semaine passée.
Côté client, IBM avait beaucoup insisté sur son client Java Workplace l'an passé. Cette année, l'éditeur a reconfirmé le rôle de Notes en confirmant que les prochaines moutures du client pourront agir comme un client Workplace grâce à un plug-in. Ce plug-in devrait être disponible a au second trimestre.

IBM veut enfin rassurer les développeurs. Pour cela, l'éditeur a profité de Lotusphere pour montrer Workplace Designer un outil de programmation s'inspirant énormément de Domino Designer, l'outil historique de développement de Domino. L'objectif de ce nouvel atelier de développement est de simplifier le développement d'applications workplace mais aussi de simplifier la transition des développeurs domino vers les technologies Workplace. Reste maintenant à savoir si cet arsenal de technologies sera suffisant pour convaincre les utilisateurs de Domino de migrer, à terme, vers Workplace.