La collaboration à distance installée par le télétravail a canalisé vers la messagerie, instantanée ou pas, une partie des échanges entre collègues. Ce mode d’interaction, qui s’opère dans un cadre professionnel, n’exclut pas pour autant les risque de comportements déplacés. Mieux vaut prévenir, juge sans doute Microsoft. L’éditeur est en train d'apporter à sa suite bureautique la possibilité de détecter des propos grossiers ou malveillants. L’ajout, repéré par TechRadar, est signalé dans la feuille de route de la suite bureautique Microsoft 365 à la date du 24 mars. Il s’applique au « compliance center » de la suite qui donne accès aux outils et données permettant à une organisation de gérer son cadre de conformité.

Le développement en cours, dans la partie protection et gouvernance des informations du centre de conformité, porte sur des classificateurs pouvant être entraînés à détecter des menaces, du harcèlement ciblé ou des grossièretés. La détection pourra s’opérer sur 7 langues : l’anglais, le français, l’espagnol, l’allemand, le portugais, l’italien, le japonais et le chinois. Les outils de classification sont entraînés à identifier un type de contenus à partir de plusieurs centaines d’exemples. Souhaitons que ceux-ci apprennent plus vite que les outils permettant de distinguer les mails légitimes du spam dans la messagerie Outlook qui, au fil des séances d'apprentissage, continuent à remplir le dossier Courriers indésirables. 

L’ajout des classificateurs de propos injurieux dans le compliance center Microsoft 365 est planifié pour le mois de mai, en préversion. (Crédit : Microsoft)