20 jours supplémentaires. La Commission européenne vient d'octroyer à Microsoft un délai supplémentaire afin que celui-ci puisse répondre aux dernières accusations et éviter une nouvelle astreinte. Le 2 mars, la Commission avait envoyé à Microsoft une "communication de griefs" dans laquelle elle accusait l'éditeur de surfacturer à ses rivaux les protocoles de ses serveurs et les informations s'y rapportant. Ne respectant pas ainsi, selon elle, les mesures imposées suite au procès de 2004. La Commission avait alors fixé la date butoir du 3 avril, date à laquelle Microsoft devait fournir un réponse. Ce délai a hier été décalé au 23 avril, à la demande de Microsoft, comme l'a confirmé Jonathan Todd, porte-parole de la Commission, à nos confrères de Computerworld (Groupe IDG). Le 23 mars, la Commissaire européenne Neelie Kroes jugeait "inacceptable" le fait que Microsoft gagne encore des parts de marché sur le segment des serveurs en usant de pratiques condamnées lors du procès de 2004. Selon elle, quand la Commission a commencé à enquêter sur l'éditeur de Redmond en 1999, il détenait entre 35% et 40% du marché. En 2004, ses parts de marché s'élevaient à 60% et maintenant il en détient entre 70% et 75%.