Alexander Gostev, analyste de virus senior chez Kaspersky Labs, vient de publier les résultats de son étude des réseaux WiFi parisiens. Cette étude, réalisée entre le 22 et le 25 novembre, porte sur plus de 400 hotspots de La Défense et plus de 500 autres disséminés dans Paris. Au total, Paris reçoit la « palme d'excellence » de la ville dont WiFi est le mieux sécurisé avec seulement 29,5 % de réseaux non protégés, contre 51 % pour Londres, deuxième du classement officieux. Sur les 500 réseaux étudiés dans la capitale, seuls 21,8 % ne sont pas protégés. Alexander Gostev relève ce résultat avec enthousiasme, l'expliquant par le niveau « très développé des réseaux sans fil dans la ville de Paris. » Cet indice serait « le plus faible de toutes nos investigations confondues », précise l'auteur de l'étude. En Chine, la part de réseaux sans fil non protégés atteindrait 59 %, contre 50 % pour Londres et 68 % pour Moscou, par exemple. La situation peut paraître moins flatteuse dans le quartier d'affaires de La Défense, où 37,8 % des réseaux WiFi étudiés ne font l'objet d'aucune protection. Mais Alexander Gostev relativise ce chiffre : « si l'on tient compte du fait que parmi ces 37 %, certains d'entre eux se rapportent à des points d'accès publics des centres commerciaux situés sur le quartier de la Défense, alors on obtient un niveau de sécurité très élevé des réseaux sans fil. » Et de saluer « la compréhension des problèmes de sécurité de la part des administrateurs système des grandes corporations. »