Développée dans l’UE, la suite collaborative OnlyOffice poursuit sa progression face à ses grandes concurrentes américaines, Office de Microsoft et G Suite de Google, devenue Workspace il y a peu. Son éditeur letton Ascensio, basé à Riga, vient d’en sortir la version 11.0 distribué sous licence Apache v.2.0. Il a revisité l’ergonomie et la tarification de l'offre constituée de trois produits : la suite bureautique OnlyOffice Docs, la suite collaborative Workspace couplée à des outils de productivité qui vient d’arriver sur la marketplace d’OVH Cloud, et OnlyOffice Groups qui s’adresse aux fournisseurs de services spécialisés dans l’intégration.

Les 3 produits sont basés sur la version communautaire du logiciel accessible sur GitHub. Cette dernière, ainsi que la version développeur de Docs, permet à d’autres fournisseurs d’intégrer ces fonctionnalités bureautiques dans leurs solutions respectives, à l’instar des Français Jalios, Nuxeo et Talkspirit, CEO Vision ou NetExplorer.

A partir de 1 006/an pour 25 utilisateurs sur OVH Cloud

Sur OVH Cloud, OnlyOffice Workspace est proposé en 4 tarifications, jusqu’à 200, 100, 50 ou 25 utilisateurs, à partir de 1 006,00 €HT/an (25 utilisateurs) et de 7 916,00 €HT/an (200 utilisateurs) sur 3 ans. Avec Documents, la suite fournit des fonctionnalités de traitement de texte, de tableur, de présentation, de partage et de collaboration. Workspace permet par ailleurs de connecter plusieurs comptes de messagerie accessibles par un portail. La solution comprend aussi des fonctions de CRM et de gestion de projets, ainsi qu’un calendrier et des outils de gestion de communauté.

Dans sa dernière version, la fonctionnalité « salles privées » apporte davantage de sécurité à ses utilisateurs pour travailler sur des données sensibles. « Chaque élément saisi à l’intérieur de ces zones est chiffré avec un algorithme de cryptage AES-256 », explique l’éditeur dans un billet, « même lorsque les documents sont coédités en temps réel par plusieurs utilisateurs ».

Les Salles privées ne demandent pas de démarche supplémentaire pour créer une nouvelle unité de chiffrement, explique l'éditeur letton. (agrandir l'image / Crédit : OpenOffice)