Côté logiciels, on trouve pratiquement le même assemblage de données que sur l'Exadata, a souligné Andy Mendelsohn. Outre la base de données, la partie logicielle réunit Oracle Real Application clusters (RAC), Oracle Linux et le logiciel Appliance Manager. Ce dernier propose, de façon préconfigurée, des fonctions d'auto-gestion de la base, ainsi que la détection et la correction automatique des situations de défaillance. Il déclenche aussi un appel téléphonique à Oracle si une intervention est nécessaire. La mise à jour de l'ensemble se fait en une seule opération.  

La Database Appliance loge dans un unique châssis 4U contenant deux serveurs sous Oracle Linux, chacun comportant deux processeurs Xeon six coeurs d'Intel X5675 et 96 Go de mémoire. Les deux serveurs sont connectés par un lien interne Gigabit Ethernet redondant et chacun propose à la fois une connectivité GbE et 10 GbE. La capacité de stockage brute de 12 To laisse 4 To de stockage utilisable pour la base après l'installation de la double réplication.

D'autres offres packagées à venir

Comme à son habitude, Oracle compare son offre à ce que pourrait offrir ses principaux concurrents, HP en l'occurrence, qui doit assembler les offres de différents fournisseurs pour proposer une solution équivalente. Il met surtout en évidence l'intérêt, pour le client, de s'adresser à un unique vendeur pour l'ensemble du support, quand, en face, l'offre concurrente nécessite le recours à plusieurs supports. « Nous allons essayer d'élargir nos marchés cibles avec des offres packagées combinant matériel et logiciel, afin que davantage d'entreprises puissent profiter de la technologie et permettre à ces clients de monter en puissance en s'appuyant sur ces offres », a conclut Mark Hurd en laissant entendre qu'Oracle pourrait réaliser d'autres innovations dans ce domaine. Le produit sera distribué par les partenaires déjà référencés.

Mark Hurd, président d'Oracle
Mark Hurd, président d'Oracle, lors de l'annonce par webcast de l'Oracle Appliance Database