Fondée en 2015 par Guillaume Delaporte, Jean-François Smigielski, Julien Kasarherou, Laurent Denel, Marie Ponseel, Romain Acciari avec le concours de Georges Lotigier, président Vade Secure et Scalair, OpenIO passe dans le giron d’OVHCloud. Comme d’autres solutions de stockage objet, OpenIO repose sur une plate-forme distribuée avec un socle open source travaillant avec les API Amazon S3 et OpenStack Swift.

Le projet à l’origine d’OpenIO avait été construit en 2008 pour stocker 10 Po avec 10 milliards d’objets afin de répondre à plusieurs besoins : emails, stockage cloud grand public et archivage (fichiers médicaux, enregistrements vocaux, relevés de contrôle de vitesse…). La solution est ensuite devenue open source en 2012. Après bien des étapes, dont une tentative de s’implanter aux États-Unis avec le soutien de BusinessFrance, OpenIO baisse donc les bras pour rejoindre le fournisseur OVH, qui a toujours eu beaucoup de mal à implémenter les sources objet (le défunt service de stockage Hubic par exemple sur base Swift).

L'open source toujours comme ADN

OpenIO avait du mal à suivre la concurrence comme l’indiquait encore le rapport d’IDC sur le marché du stockage objet de juin dernier. Dans ce classement, IBM et Dell Technologies suivent les trois leaders Hitachi, NetApp et Scality. Viennent ensuite les « Major Players » : Caringo, Cloudian, Red Hat, SUSE, SwitftStack et Western Digital. Et enfin, les prétendants que sont OpenIO et StorageCraft. « L’ensemble des technologies utilisées pour construire nos solutions Object Storage sont et continueront d’être open sourcées, c’est une valeur commune essentielle à OVHcloud et OpenIO Plus encore, elle sera étendue et enrichie par nos talents combinés », ajoute Laurent Denel, cofondateur d’OpenIO.