Outre la possibilité de créer, stocker et traiter des documents de n'importe où dans le monde, du moment qu'il y a une connexion Internet, Google Docs autorise aussi les équipes, collègues et partenaires à collaborer online, en temps réel, sur le même fichier. Avec le lancement d'Office 2010, et des Office Web Apps, Microsoft offre également la capacité de travailler dans le cloud. Mais si la firme de Redmond est reconnue comme leader sur le marché des logiciels bureautiques, celle de Mountain View est quasiment synonyme du web. Google prend alors la main lorsqu'il s'agit de travailler et de collaborer sur des documents dans le cloud. L'accès à la plateforme pour les entreprises est vendu à 50 $ par an et par utilisateur, comprenant 25 Go sur Gmail, 1 Go de stockage individuel et 10 Go en partage (plus 500 Mo par personne). Voici donc une brève présentation des différentes applications Google Docs :

- Documents. Une fois un fichier créé, les autres utilisateurs y ayant accès peuvent le consulter et le modifier. Il peut être partagé par 200 personnes, et 50 d'entre elles peuvent travailler simultanément dessus. Si deux collaborateurs sont en train d'éditer le document en même temps, une boîte de dialogue située en haut de l'écran liste leurs identités respectives, et s'ils enregistrent ces changements, Google les appliquera dans l'ordre chronologique, selon une mesure précise de l'heure. Ces utilisateurs peuvent alors observer en temps réel toutes les modifications apportées, et peuvent se concerter grâce à la fonction chat, disponible dans un menu situé juste à côté de la liste des personnes éditant actuellement le fichier. Cela tend à éviter d'éventuels conflits, tout en rendant possible un feedback instantané des transformations du document.

- Spreadsheets (tableaux). Très similaires aux Docs, les tableaux peuvent être partagés et modifiés par tout autant d'utilisateurs. Les mêmes fonctionnalités de liste et de chat sont aussi disponibles. La différence réside principalement dans l'attribution d'une couleur spécifique à chacun des collaborateurs, indiquée à côté de leur nom dans la liste, et s'affichant autour des cellules actuellement modifiées par la personne associée. Cela facilite une identification relativement rapide.