Les entreprises prennent à bras le corps les projets dans le domaine du big data. En particulier les grandes d'après les derniers chiffres d'une étude menée par le cabinet Vanson Bourne commanditée par CA Technologies. Ainsi, 55% des grandes entreprises mondiales ont d'ores et déjà implémenté un projet big data, sachant qu'elles sont 39% à envisager de le faire d'ici les deux prochaines années. 44% des répondants interrogés (1 000 responsables IT et métiers) indiquent que les projets dans ce domaine sont menés au niveau groupe, 35% qu'ils concernent plusieurs départements et 21% qu'ils sont limités à un seul département.

Concernant les priorités des entreprises dans la mise en place de leurs projets de traitement/analyse des données en masse, l'accent est d'abord mis sur leur capacité à prendre en compte un plus grand nombre de sources (56%), suivi par l'amélioration de la sécurité (54%), l'intégration des projets individuels au travers des fonctions/départements (48%) ou encore l'extension géographique de ces projets (43%). « Les plus grands moteurs des projets big data sont liés aux clients », peut-on lire dans l'étude. « 3 répondants sur 5 font savoir que l'amélioration de l'expérience utilisateur conduit le besoin de leur organisation en projets big data ».

Complexité organisationnelle pointée du doigt et problèmes

Les principaux bénéficiaires des informations générées grâce aux solutions big data et analytiques, appartiennent aux départements finance (59%), opérations (58%), marketing (57%) et ventes (56%). Pour ce qui est des bénéfices déjà constatés, on trouve notamment un accroissement de la qualité des données (46%), des produits/services qui n'auraient pas pu être mis en place autrement (44%), des campagnes marketing plus efficaces (41%), l'accroissement des revenus (40%) et une mise sur le marché plus rapide (38%). En revanche du côté des obstacles à l'émergence des projets big data, on trouve une infrastructure existante pas au niveau (32%), la complexité organisationnelle (27%), des problèmes de sécurité ou de gouvernance (26%) ou encore un manque de budget ou de ressources (25%).