Red Hat annonce de bons résultats pour son deuxième trimestre, clos fin août. Même si le CA directement lié à la vente des produits représente encore 82% de son activité et qu'il est en croissance de 24% à 135,7 M$, il convient de souligner la progression de 58% à 28,7 M$ des revenus liés à la formation et aux services. A l'occasion de la publication de ses résultats, la direction de Red Hat a rencontré les analystes qui l'ont interrogé sur différents aspects de sa stratégie. Sans surprise, la plupart des questions ont cependant concerné ses projets dans le domaine de la virtualisation. La stratégie de l'éditeur en la matière n'apparaît en effet pas très claire. Si son offre actuelle est celle de Citrix, Xen, il met au point son propre hyperviseur Ovirt. Et pour couronner le tout, il vient de racheter un troisième outil, KVM de Qumranet. Ovit en remplacement de Xen sur serveurs et KVM sur les postes de travail Jim Whitehurst, Pdg de Red Hat, a ainsi précisé que sa société se positionnait désormais sur l'ensemble du spectre, de la virtualisation des serveurs à celle des postes clients. Afin, a-t-il déclaré, que "nos clients puissent déployer n'importe quelle application n'importe où et n'importe quand." Il a réaffirmé que Xen restait pour l'instant l'hyperviseur de référence de Red Hat Enterprise Linux (RHEL) jusqu'à ce que OVirt, l'hyperviseur maison annoncé en juin dernier soit prêt à prendre le relais.