La bataille pour Liberty Surf se jouera entre quatre prétendants. Dans un premier temps, tenté par la reprise de la filiale française de Tiscali, Bouygues Telecom a finalement abandonné cette perspective. Martin Bouygues s'est déclaré "pas farouchement intéressé, il y a déjà des gros joueurs, nous leur cédons la place bien volontiers".
Le repreneur de Liberty Surf se trouve très certainement parmi ces gros joueurs. Sont donc en lice Deutsche Telekom, Telecom Italia, Cegetel et Neuf Telecom. L'opérateur allemand a affirmé la semaine dernière vouloir investir lourdement pour augmenter son nombre d'abonnés en France, sans préciser s'il visait une croissance organique ou s'il entendait procéder à des acquisitions. Telecom Italia, de son côté, ne cache pas son intérêt pour les actifs du groupe sarde. Mais, d'après la presse italienne, c'est Cegetel, la filiale télécoms de Vivendi, qui tient le haut du pavé avec l'offre la plus élevée. Elle tournerait autour de 300 M¤.
Rappelons que Tiscali, prêt à "sacrifier une jambe pour sauver le reste du corps", d'après son nouveau PDG néerlandais Ruud Huisman, doit faire face au remboursement d'un emprunt obligataire de 250 M¤ d'ici cet été.