La société fournit également de précieuses informations statistiques aux amateurs de tennis grâce à ses outils d'analyse décisionnelle. « 64% des décisions sont aujourd'hui basées sur des données fausses, on faire dire ce qu'on veut à des données partielles sous la pression de faits émotionnels », souligne Alain Bénichou. « Pour Roland-Garros, nous mettons à la disposition du plus grand nombre des informations sophistiquées pour les suivre les matchs. »

Sur le même registre, le tennisman Fabrice Santoro, également présent à cette conférence de presse, nous a expliqué qu'il disposait également d'outils statistiques pour analyser et comprendre le jeu de ses adversaires. « Avec André Agassi par exemple, je savais comment il allait jouer aux moments importants. Jamais d'aces par exemple quand il était en difficulté mais toujours la balle dans le même carré. Sur un revers, il renvoyait toujours la balle de la même façon. » Mais comme finit par l'avouer l'ex-joueur de tennis français, l'analyse est une très bonne chose toutefois sans une très bonne condition physique, impossible de suivre le rythme et de profiter de sa connaissance du jeu de l'adversaire pour anticiper ses coups.

 

Illustration : Fabrice Santoro, crédits photo Loic Baratoux/DPPI