Le premier semestre fiscal 2013 n'a pas été bon pour Orange. L'opérateur enregistré un bénéfice net de 1,21 milliard d'euros contre 1,91 milliard d'euros à la même période en 2012 soit une baisse de 36,7%. Le chiffre d'affaires s'élève à 20,6 milliards d'euros en recul de 5,7% par rapport au 21,8 milliards d'euros un an plus tôt. Orange indique que cette baisse aurait été de 2,2% sans les effets réglementaires sur les prix.

L'opérateur a donc subi la crise et la concurrence de Free Mobile sur le marché français. Sur ce dernier point, l'opérateur constate que « l'effet Free Mobile » est en train de s'estomper et confirme que les  ventes nettes de forfaits mobiles ont atteint au deuxième trimestre « leur plus haut niveau depuis l'arrivée du quatrième acteur sur le marché mobile ». La base client mobile d'Orange a augmenté de 1,5% sur un an. Par contre, l'ARPU chute de 3%, mais les dirigeants de l'entreprise soulignent que c'est en phase avec un recul de 12% attendu sur l'année.

Un optimisme à toutes épreuves


Sur le plan international, la croissance du chiffre d'affaires est à trouver dans les pays émergents (+3,7%). Au sein des pays européens, l'Espagne renoue avec la croissance des recettes portées par les offres convergentes autour de l'ADSL. La Pologne a par contre souffert avec un recul de plus de 8,5% des revenus. Par ailleurs, Orange a fait part de son intention de faire appel d'une décision d'un tribunal portant sur un litige fiscal datant de 2005 et lui imposant le versement de 2,15 milliards d'euros.

Malgré ces nouvelles en demi-teinte, le PDG du groupe Stéphane Richard reste optimiste sur les prévisions en confirmant l'objectif qu'il s'est fixé pour l'exercice 2013, d'atteindre un cash-flow opérationnel supérieur à 7 milliards d'euros. Le ratio dette nette/EBITDA devrait s'établir autour de 2,2 à la fin de l'année 2013 et revenir à un niveau plus proche de 2 à la fin de l'année 2014. Le groupe espère aussi accroître sa rentabilité par la vente de services haut de gamme comme la fibre et la 4G.