Switch haute densité

Poursuivons nos rencontres dans le monde du réseau avec Blade Networks Technology (BNT) à Santa Clara dans un immeuble qui domine la fab d'Intel . Pas vraiment une start-up, l'équipementier a été crée en 2006 suite à une spin off de l'activité commutateurs du Canadien Nortel. Financé  par le fond d'investissement Garnett & Helfrich, BNT compte à ce jour 170 personnes.  Si le produit phare de la marque reste le switch Ethernet mini-rack fourni en OEM à HP, IBM ou NEC, BNT  commercialise  depuis trois ans des systèmes top of the rack qui autorise la connexion maximale de 40 serveurs dans un module vertical en haut des armoires. Le best-seller de la marque, le RackSwitch G8124, est le premier modèle a être descendu sous la barre des 500 dollars par port 10 GigaEthernet, nous explique Vikram Mehta, le dynamique CEO de Blade Networks (voir photo ci-dessous). « Et en 2009, 500 000 serveurs ont été déployés dans le monde avec des équipements BNT, principalement dans des centres de calculs. Connecter un datacenter est une chose très différente de la connexion d'un PC portable. Il faut assurer la convergence entre des milliers de ports et des centaines de machines virtuelles. »

Avec ses 1000 ports switch virtuels, VMready de BNT permet d'adapter le réseau à la virtualisation. Cette solution s'interface avec les principaux éditeurs d'hyperviseur pour associer un virtual port à une VM. Aujourd'hui, l'intégration la plus avancée a été réalisée avec VMware. « Quand on fait une VMotion (déplacer une VM dans VCenter de VMware), le profil associé suit et reconfigure automatiquement le port », souligne Atul tambe, VP ingénierie matériel chez BNT. Et via les API, VMReady 2 va être capable de s'interfacer et de donner des ordres aux switchs. « Nous vivons aujourd'hui le même phénomène que le passage du mainframe au cluster Linux avec le développement du switch distribué en lieu et place du switch classique », ajoute Vikram Mehta.