- Chiffrer des informations à l'aide de la cristallisation. Le chiffrement utilise des nombres aléatoires pour leurs propriétés non déterministes et leur imprévisibilité. Dans un article intitulé « Un robot de cristallisation pour générer de véritables nombres aléatoires basés sur des processus chimiques stochastiques », des scientifiques expliquent qu’en automatisant et en parallélisant des réactions chimiques par lots, cela peut déboucher sur un nombre d’échantillons suffisamment important pour obtenir des données statistiques. « Nous avons surveillé la cristallisation pour des centaines de réactions parallèles à l'aide d'une webcam et avons découvert que les caractéristiques cristallines des images obtenues pouvaient être utilisées pour générer de vrais nombres aléatoires », écrivent-ils dans le résumé de leur publication. Ils ont également constaté que l'entropie approximative de ces nombres était différente pour différents types de réaction chimique, et que la capacité de cryptage de ces nombres était supérieure à celle d'un générateur de nombres pseudo-aléatoires couramment utilisé. C'est la première fois, soulignent les scientifiques, que la stochasticité (relevant du hasard) de la chimie est étudiée dans de grands ensembles de données à partir de données expérimentales.

- Le MWC au bord de l’annulation. Selon le site britannique de Wired, organisatrice du Mobile World Congress 2020, préférerait annuler son événement. Face à la menace du coronavirus (près de 6000 Chinois assistent à la conférence), les annulations des plus grands se succèdent (Ericsson, Nokia, Sony, LG, Cisco, 4 grands opérateurs européens Orange, Deutsche Telekom, BT et Vodafone…) Mais l’association pousse le gouvernement catalan à déclarer l’état d’urgence sanitaire, sans lequel elle ne pourra pas faire jouer ses assurances et devrait assumer seule, l’imposant coût d’une telle annulation. La GSMA pourrait prendre une décision définitive dès le mercredi 12 février 2020 en fin de journée. Le salon doit se tenir du 24 au 27 février à Barcelone.

- Estée Lauder expose 440 millions de données. Le chercheur en sécurité Jeremiah Fowler, de Security Discovery, a découvert le 30 janvier qu’une base de données en ligne du fournisseur de produits cosmétiques était accessible sans mot de passe livrant des adresses emails, des références à des documents internes, des adresses IP, des informations de stockage et autres. Dans un communiqué, l’entreprise a expliqué qu’il ne s’agissait pas de données clients, les emails provenant d’une plateforme de formation. « Nous n’avons pas trouvé de preuves d’accès non autorisé à ces données accessibles temporairement », a-t-elle indiqué en assurant avoir pris immédiatement des actions pour les sécuriser et avertir les parties concernées.