Toshiba Tec a annoncé mardi qu'il allait racheter l'activité points de vente d'IBM, Retail Store Solutions (RSS), pour 850 millions de dollars. L'entreprise japonaise reprendra la partie matérielle de cette offre tandis que Big Blue se focalisera sur les solutions logicielles de back-end. Toshiba Tec, filiale du conglomérat japonais qui fournit des solutions point de vente telles que des caisses enregistreuses et des imprimantes, a indiqué que la transaction devrait être conclue d'ici le début du troisième trimestre. De son côté, IBM a déclaré que le constructeur japonais signerait avec lui un accord pluriannuel en tant que partenaire afin de pouvoir proposer son offre de services et de conseil pour la distribution en boutiques,  IBM Smarter Commerce, au niveau mondial. Celle-ci vise à fournir aux clients une expérience similaire à l'achat en ligne et en magasin.

L'accord reflète la différence de stratégies entre des entreprises comme IBM et Toshiba Tec. La première se concentrant sur des plateformes logicielles et des services de conseil. La seconde mettant traditionnellement l'accent sur le matériel et les produits manufacturés.

Deux acquisitions réalisées par IBM dans la distribution

La firme d'Armonk met actuellement en avant sa plateforme retail de back-end, constituée d'un ensemble d'outils d'analyse des données clients et de gestion opérations. Elle a récemment annoncé des accords pour se renforcer dans ce domaine au cours des derniers mois. En février dernier, le groupe indiquait avoir finalisé les acquisitions d'Emptoris, un éditeur de logiciels et de services destinés à optimiser la gestion de la chaîne logistique, et de DemandTec, un fournisseur de solutions analytiques dans le cloud pour les détaillants.

A l'opposé, Toshiba Tec préfère se concentrer sur «monozukuri», un concept japonais qui met l'accent sur la qualité de fabrication de produits physiques. La société a déclaré que cette acquisition étendrait son réseau de distribution et de vente et lui procurerait une ligne de produits plus large.

Les deux groupes ont également précisé que la transaction devait auparavant être soumise aux autorités de régulation avant sa clôture définitive. IBM continuera à assurer le support de ses client après avoir finalisé la cession.