Finalement, les ventes de logiciels réalisées par SAP sur son troisième trimestre fiscal (échu le 30 septembre) se situent très légèrement au-dessus des estimations révisées à la baisse que l'éditeur allemand de PGI (progiciels de gestion intégrés) avait communiquées début octobre, à la suite d'une « chute très soudaine et inattendue » de ses ventes, intervenue en fin de trimestre. Mais son bénéfice net recule de 5% sur la période, à 388 M€, par rapport au troisième trimestre 2007, ce qui a contribué à faire chuter le cours du titre SAP de plus de 9% -dernière cotation, 24,36 euros à 14 h 15 (30,22 dollars à la fermeture du New York Stock Exchange hier soir). Le bénéfice par action sur le trimestre s'établit à 41 cents, contre un consensus de 40 cents. La maintenance progresse de 20% sur le trimestre Sur ce troisième trimestre, le fournisseur a réalisé un chiffre d'affaires de 763 M€ (+7%) sur ses ventes de licences (ses prévisions révisées début octobre annonçaient entre 740 et 750 M€, à comparer aux 850 M€ attendus jusque là par les analystes). Sur l'ensemble des ventes de logiciels et services associés, incluant cette fois les revenus de la maintenance, le chiffre d'affaires s'établit à 1,99 Md€ (+15%). A noter que les seuls revenus de la maintenance ont augmenté de 20% sur le trimestre, à 1,17 Md€ (contre 975 M€ sur le 3e trimestre 2007). Quant aux revenus issus des prestations de conseil, ils ont augmenté de 13%, à 617 M€. +4% sur les ventes de licences en zone EMEA A l'image des résultats enregistrés ces derniers trimestres par l'ensemble des acteurs de la IT, c'est dans la région Asie Pacifique que SAP réalise sa meilleure progression sur ses ventes de licences sur les trois mois écoulés : +18% à 139 M€. Sur ce poste, le continent américain ne progresse que de 6%, à 280 M€ et la zone Europe, Afrique et Moyen-Orient de 4%, à 344 M€. Sur le chiffre d'affaires global, la progression est plus équilibrée : +16% sur la zone EMEA, à 1,44 Md€, +11% pour le continent américain, à 954 M€ et + 14% en Asie Pacifique/Japon, à 363 M€. Henning Kagermann veut préserver la marge opérationnelle