La société INKS a développé un système de recharge continue des imprimantes jet d'encre, qui permettrait de diviser par 10 les coûts d'impression. Voilà pour le résumé, mais avant de préciser les arguments de INKS, il n'est pas inutile de revenir sur le parcours du créateur de l'entreprise.
Ghislain Pons a fondé en 1996 la chaîne de magasins micro-informatiques Micro Concept, dont le siège était à Aix-en-Provence. Le réseau Micro Concept s'est rapidement développé et a compté jusqu'à 21 points de vente en France et 185 salariés. En 2003, l'entrepreneur revend l'enseigne à une autre chaîne, Compucity, et s'installe à Toulouse.

Son expérience d'entrepreneur l'incite à prendre son temps avant de créer une nouvelle activité. « Je voulais identifier un créneau qui soit à la fois utile pour la protection de l'environnement et économiquement viable », résume Ghislain Pons. En 2006, après de nombreuses prospections, il s'arrête sur le sujet des consommables d'impression, notamment pour les imprimantes jet d'encre. « L'enjeu véritable était de substituer à ces consommables un système d'alimentation continue, avec des encres largement moins chères, des contenances en général 20 fois supérieures et des conditionnements bien moins consommateurs de plastiques et de cartons », analyse Ghislain Pons.

Deux autres années seront nécessaires pour trouver les encres adaptées et optimiser le système d'alimentation. En octobre 2008, peu de temps après la création de la société INKS, il ouvre au centre de Toulouse. « Nos premiers clients étaient essentiellement des particuliers et leurs remarques nous ont permis de peaufiner notre solution, précise Ghislain Pons. Désormais, l'entreprise emploie trois salariés et compte un nombre croissant de clients professionnels ».
Quatre ans après que l'idée a germé, INKS sait s'adapter à la majorité des marques d'imprimantes jet d'encre, mais le projet le plus immédiat est d'étendre le champ d'action géographique. « Nous souhaitons créer un réseau de revendeurs qui couvre l'ensemble du territoire », conclut Ghislain Pons.