Google a déployé ce mardi des améliorations au système de gestion de contacts de son service de messagerie Gmail qui, de son propre aveu, présentait clairement des faiblesses. Il espère que cette refonte redorera le blason de ce module, et poussera les utilisateurs à lui redonner une chance, cette modification faisant suite à leurs propres feedbacks.

Dans un communiqué envoyé à nos confrères d'IDG News Service figure d'ailleurs une ligne qui n'a par la suite pas été postée sur le blog officiel de Gmail : « Même si vous avez été nombreux à ne pas être satisfaits par le service Contacts, vous nous avez tout de même encouragé à l'améliorer ». Néanmoins, là où les utilisateurs de comptes Gmail individuels pourront accéder à cette dernière version de Contacts, ceux qui passent par les Google Apps devront encore patienter, la date de mise à jour de ce service n'ayant pas encore été communiquée. Il s'agit là d'une déception, selon Matt Cain, analyste chez Gartner, qui explique que c'est quelque chose que les utilisateurs professionnels, concernés par les Apps, auraient particulièrement aimé voir s'améliorer.

Simplifier pour mieux gérer

Quelques fonctionnalités font leur apparition, comme des raccourcis clavier, une sauvegarde automatique et la possibilité de trier par noms de famille. Des champs plus longs ont été ajoutés pour insérer des notes ou tout simplement ajouter des titres ou des suffixes. L'accès aux contacts en eux-même a aussi été revu et simplifié, placés en haut à gauche de l'interface de Gmail. Ces améliorations devraient aider le service de Google a être plus compétitif face à Outlook sur le marché professionnel. Michael Osterman, analyste et président de Osterman Research indique à ce sujet que même si les outils Microsoft dominent encore le marché du courriel en entreprise, Gmail commence à se faire sa place. Il cite à ce propos une des études de son cabinet, basée sur les moyennes et grandes entreprises nord-américaines, à partir de laquelle il estime que la pénétration des Apps sur ce marché passera de 0,9% en 2010 à 3,7% 2012.