Celle-ci aura pour tâche de superviser et de financer des technologies de remplacement pour les processeurs traditionnels. Parmi les axes de réflexion possibles se trouvent les processeurs quantiques et les nano-tubes de carbones, mais aussi des changements logiciels ou des processeurs massivement multi-coeurs. Le budget ainsi obtenu peut sembler dérisoire par rapport aux sommes investies en R&D par des fondeurs comme Intel ou IBM. Mais pour Michael Foster, directeur de la division informatique et communication de la NSF, « ces fonds ont pour but d'aider les laboratoires publics à assister la recherche privée, non à entrer en compétition avec elle ». La NSF se tournera vers des laboratoires universitaires ou des associations industrielles comme Semiconductor Research pour lancer les travaux, qui pourront alors s'appuyer sur des entreprises commerciales pour passer à la production de masse.