Pas si simple de migrer depuis AWS, estime VMware

Mais les supporters de l'Open Source considèrent que les offres de VMware ne donnent pas vraiment aux clients la liberté de choix. « On peut choisir, du moment qu'on utilise vCloud, estime Sameer Dholakia, vice-président groupe et directeur général de Cloud Platforms chez Citrix. « Dans notre monde, nous croyons qu'Open signifie Open Source ». C'est, selon lui, l'une des raisons qui a amené Citrix à passer sa plateforme CloudStack sous licence Apache. Il estime par ailleurs que parler de « clouds privés » à propos des 350 000 clients utilisant la technologie de virtualisation de serveurs de VMware est un fort abus de langage.

L'un des autres arguments des fournisseurs de clouds Open Source -en particulier de CloudStack et d'Eucalyptus- est leur compatibilité avec Amazon Web Services. Mathew Lodge, de VMware, considère pour sa part qu'en dépit du fait qu'AWS a récemment signé un partenariat pour améliorer la compatibilité de ses API avec Eucalyptus, ce n'est pas aussi simple de faire migrer des charges de travail depuis l'environnement AWS que l'écosystème VMware le permet. « C'est très difficile d'avoir une stratégie de cloud hybride lorsqu'il n'y a pas de façon aisée d'aller du cloud public au privé », exprime-t-il en évoquant AWS. Sur sa plateforme PaaS CloudFoundry, VMware a une approche différente. Cette solution Open Source, sortie il y a un an, accepte le code externe venant d'une communauté de développeurs, avec pour principale avantage de pouvoir fonctionner sur différentes infrastructures.