Vous avez mené de premiers tests de ChatGPT (synthétisés dans un billet posté sur LinkedIn). Est-ce que ce galop d'essai vous permet d'imaginer de premiers cas d'usage au sein de Michelin ?

Yves Caseau : Deux premiers scénarios me viennent en tête. D'abord, ce type d'IA génératives est à même de produire de petits textes à usage professionnel, par exemple pour le marketing ou pour des briefs internes. Mais il faut cibler un domaine qu'on connaît bien et se limiter à des questions générales, sinon l'outil produit des erreurs. Autrement dit, se servir à bon escient et efficacement de ces IA génératives est une nouvelle compétence à appréhender.

L'autre usage assez immédiat de ce type d'outils réside dans l'écriture de code, notamment dans le cadre de démarches low code. On peut imaginer des outils embarquant des technologies de ce type pour générer du code à partir de questions en langage naturel. Mais attention, ce n'est pas une révolution, juste une manière d'accélérer ce que les développeurs font déjà avec des sites comme Stack Overflow qui fournit des bouts de code prêts à l'emploi. Et encore une fois, il faut connaître le domaine, donc ici avoir des compétences en développement, pour vérifier la qualité des réponses fournies par l'outil.

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