Flux RSS

Administration de serveurs

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

213 documents trouvés, affichage des résultats 51 à 60.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(13/09/2010 14:19:29)

Novell déverrouille l'accès aux hyperviseurs avec Cloud Manager

Les entreprises qui mettent en place des clouds privés doivent faire face à certains problèmes de verrouillage existant entre les offres de virtualisation des différents fournisseurs. Novell espère apporter une réponse concrète à cette situation avec son logiciel Cloud Manager. Ce dernier va permettre aux équipes informatiques de gérer à partir d'un seul outil des ressources virtualisées dans différents hyperviseurs, incluant ceux de VMware, de Microsoft et ceux basés sur Xen (de Citrix). Actuellement, lorsque des clouds privés exploitent des hyperviseurs distincts, il faut gérer chacun séparément, en utilisant les outils fournis par leurs éditeurs respectifs. Cela peut s'avérer compliqué.

Avec une console unique, les entreprises accepteront plus facilement de recourir à une combinaison d'hyperviseurs, choisis en fonction de leurs besoins, explique Ben Grubin, directeur du management du datacenter chez Novell. Selon lui, les choix d'infrastructure pourront ainsi se baser sur ce qu'il est nécessaire de mettre en place pour supporter l'activité, plutôt que de chercher à maintenir un seul environnement unifié.

Microsoft emprunte une direction similaire. Son logiciel Systems Center peut maintenant gérer VMware aussi bien que son offre maison Hyper-V, et la prochaine version du produit, prévue pour l'an prochain, prendra également en charge Citrix XenServer. VMware, en revanche, ne gère avec ses outils que ses propres environnements.

Permettre à l'utilisateur de réserver ses ressources

On peut vouloir utiliser des hyperviseurs différents suivant les applications que l'on exploite, pointe Ben Grubin. Certes, VMware domine le marché et c'est aussi lui qui offre le plus de fonctionnalités, mais c'est également le plus cher et certaines applications ne requièrent pas l'ensemble de ses capacités, souligne le directeur du management du datacenter chez Novell. Dans certains cas, pour limiter les coûts, le choix pourrait donc se porter sur des hyperviseurs plus légers et moins coûteux, estime-t-il.

La solution Cloud Manager de Novell inclut par ailleurs des outils permettant aux utilisateurs eux-mêmes de réserver leurs propres ressources de calcul. Y compris celles qui pourraient être hébergées au travers de plusieurs datacenters sur différents hyperviseurs. La console d'attribution des ressources peut afficher un catalogue de services, de même que les différents niveaux de services avec les prix correspondants, afin que l'utilisateur final puisse choisir.

Habituellement, lorsqu'un département ou bien des utilisateurs veulent accéder à de nouveaux services, ils doivent appeler les équipes informatiques et s'engager dans un processus de mise à disposition des ressources qui peut prendre plusieurs mois. Quelquefois, cela entraîne aussi des dépenses d'investissement pour de nouveaux matériels et logiciels. Autoriser ces utilisateurs à réserver eux-mêmes leurs ressources sur un cloud privé réduit sensiblement le temps de mise en place de nouveaux services. Cela permet en outre de ne payer que pour les ressources utilisées.

Gérer clouds publics et privés depuis la même console

Avec Cloud Manager, l'entreprise connecte le serveur d'application, qui gère le portail en self-service, aux serveurs d'orchestration des datacenters. Chaque serveur d'orchestration peut communiquer avec les infrastructures construites sur les différents hyperviseurs.

Novell a créé un adaptateur qui permettra aux utilisateurs d'insérer des services exploités sur le cloud EC2 d'Amazon, mais cette option technologique n'en est encore qu'au stade des tests, précise Ben Grubin. Il explique que les clients de Novell ont demandé à pouvoir combiner clouds publics et privés au sein d'un même outil de management. Le responsable prévoit qu'à terme le logiciel Cloud Manager supportera l'ensemble des services de cloud public que les clients souhaiteront exploiter.

Aucun prix n'est encore communiqué pour Cloud Manager. Novell va commercialiser une version qui pourra gérer jusqu'à 25 charges de travail (workloads) pour permettre à ses clients de le tester. Il sera ensuite possible d'ajouter des packages additionnels supportant jusqu'à 50 charges de travail.

En dehors de ses arguments portant sur les réductions de coût, Novell considère aussi que sa solution pourrait aider certaines entreprises à avancer dans leur politique de virtualisation. « Certaines ne dépassent pas un taux de 20 ou 30% de serveurs virtualisés parce que leurs différents départements répugnent à abandonner les garanties de visibilité, de sécurité ou de compatibilité qu'ils estiment posséder avec les serveurs physiques, explique Ben Grubin. Or l'une des choses que permet justement Cloud Manager, c'est de rendre les commandes au gestionnaire de l'application, au travers d'éléments tels que le portail en libre-service et la capacité à gérer ses propres charges de travail. Il conserve ainsi la visibilité et la responsabilité, en plus de la transparence des coûts. »

(...)

(06/07/2010 16:52:12)

Panne informatique majeure dans une banque de Singapour

La défaillance a touché le back-end du système informatique de la DBS Bank, rendant impossible pour ses clients de retirer de l'argent dans les distributeurs lundi matin. « Nous avons su qu'il y avait un problème dès 3h du matin (heure de Singapour), et à 10h, tous nos sites et distributeurs de billets étaient redevenus opérationnels. Nous menons pour l'heure une enquête afin de déterminer la cause du problème d'hier, et nous ne sommes donc pas en mesure de commenter sur ce sujet pour le moment » a écrit Jenny Lee, porte-parole de la banque, dans un email.

Des mesures temporaires pour pallier au problème

Cette panne a affecté tous les systèmes bancaires de DBS, qu'ils soient à destination des consommateurs ou des entreprises, mais aucune donnée n'a été perdue durant l'incident, a-t-elle précisé. Quand les agences du groupe ont ouvert lundi à 8h30, elles acceptaient les remises d'argent contre chèque d'un montant maximum de 359 $, jusqu'à ce que les systèmes soient restaurés. Les clients pouvaient aussi retirer de l'argent au guichet, et les banques sont restées ouvertes deux heures supplémentaires.

IBM mène l'enquête

La cause exacte du problème étant encore incertaine, DBS mène actuellement l'enquête, aidée par IBM qui assure un contrat d'externalisation pour certaines activités de l'organisme financier. « La banque dispose de multiples niveaux de contrôles pour se prémunir de tels événements, et c'est bien la première fois qu'un problème de cette nature se produit. Nous conduisons une investigation la plus complète possible avec notre principal fournisseur informatique, IBM », a affirmé David Gledhill, directeur du groupe Technology and Operations de la banque. Les raisons pour lesquelles les systèmes de backup n'ont pas empêché cette panne totale ne sont pas encore connues.

Crédit photo : D.R.

[[page]]


En novembre 2002, DBS a signé son contrat de sous-traitance avec IBM d'une valeur de 1,2 milliard de dollars de Singapour. L'accord incluait le transfert de 500 salariés de la banque vers des infrastructures de la firme d'Armonk à Singapour et à Hong Kong. Le panel que recouvrait cet accord était relativement large, IBM ayant accepté de « mettre à disposition un support client 24/7, de gérer la plupart des applications de la DBS, et de mettre en place des règles de gestion uniforme des systèmes » d'après le communiqué annonçant le contrat. Les plateformes construites, dans ce cadre, par l'entreprise utilisaient, d'après elle, « des technologies de pointe améliorant la puissance de calcul, la sécurité et les capacités de backup des systèmes d'information de DBS ». La banque gardait quand même le contrôle des fonctionnalités IT clés, notamment les aspects stratégiques, d'architecture et de sécurité.
Big Blue a précisé s'être considérablement impliquée dans la remise en route des ordinateurs de la banque le lundi même. « IBM, conjointement avec DBS, a travaillé à la restauration des services perturbés par la panne des systèmes. L'entreprise s'est engagée à travailler avec la banque dans son effort d'investigation sur les causes de cette défaillance, mais aussi à l'aider à fournir des services clientèle de qualité » a indiqué Alvin Lai dans un email.

La banque a des comptes à rendre

Cet effondrement informatique a attiré l'attention de la MAS, la banque centrale du pays, qui supervise l'industrie des services financiers de la cité État. « Les banques sont obligées, étant donné les risques, de mener rapidement les enquêtes en cas de panne de la structure informatisée, et de prendre des mesures immédiates pour les corriger et remettre en place leurs services. Le renforcement du système est par la suite requis afin d'éviter que les problèmes ne se réitèrent » a informé la porte-parole du MAS. Les banques de Singapour sont obligées de suivre des règles précises, édictées par l'Autorité, en matière de gestion du risque et de la sécurité. Elles sont conçues pour assurer la « robustesse et la flexibilité » de l'informatique bancaire et financière. « La MAS évalue la mise aux normes des banques dans le cadre de sa fonction de supervision, et est en mesure de prendre des actions de régulation le cas échéant », a-t-elle ajouté. (...)

(02/07/2010 15:48:30)

Avec le rachat de BigFix, IBM entend automatiser la sécurité

Avec le rachat de BigFix, IBM entend automatiser la sécurité
BigFix, société spécialisée dans le déploiement de solutions de sécurité à grande échelle, serait en passe d'être intégrée à la division Software Group d'IBM.
La société d'Armonk a annoncé vouloir acquérir l'éditeur de logiciels BigFix, en vue d'améliorer le processus de sécurisation en l'automatisant. En effet, BigFix, fondée en 1997, s'est spécialisée dans la simplification du déploiement massif et rapide de solutions de sécurité conformes aux normes et objectifs des entreprises. Par exemple, la banque SunTrust a installé le logiciel sur 50 000 PC de bureau, notebooks et serveurs répartis sur 1700 branches de la société. Conséquence : un taux de conformité des PC à la politique IT de l'entreprise de 98,5%, et un cycle d'applications de patchs passant de trois semaines à trois jours. Concrètement, le logiciel dispose d'un système capable d'identifier les appareils non conformes, de proposer des améliorations logicielles et de les mettre en place.

Un atout de plus pour Big Blue

L'avantage pour IBM est donc clair. La société pourra être en mesure de fournir à ses clients des solutions automatisées de gestion de la sécurité sur des infrastructures de milliers d'ordinateurs. La plateforme logicielle de BigFix offre la possibilité de distribuer et de réguler les antivirus, firewalls et les contrôles d'accès au réseau. Tout cela en ayant une vision unifiée de tous les ordinateurs de l'entreprise, rendus conformes, ou, le cas échéant, affichant un indice de conformité. Cela tend à faciliter l'implémentation des dernières distributions logicielles, et ce peu importe l'OS. Autre atout qu'IBM pourra désormais proposer : la capacité de contrôler la consommation d'énergie, et donc de réaliser potentiellement des économies.
BigFix, si le rachat se fait vraiment, sera donc intégré à la division Software Group, ayant déjà réalisée près de 60 acquisitions depuis 2003. La signature serait prévue pour le troisième trimestre 2010. (...)

(30/06/2010 10:52:55)

La SSII Proservia met l'accent sur la diversité

La société de services Proservia, spécialisée dans le domaine des infrastructures informatiques (850 collaborateurs), prône une politique de recrutement basée sur la mixité. Sont concernés, les jeunes, les personnes en situation de handicap et également les seniors. Dans cet esprit, le groupe a prévu d'accélérer sa croissance en recrutant une centaine de nouveaux collaborateurs d'ici la fin de l'année. Les profils recherchés sont des administrateurs et des ingénieurs systèmes Microsoft, des techniciens systèmes et réseaux, des spécialistes du helpdesk, et des analystes d'exploitation Unix.

« L'accent est avant tout porté sur le profil humain pour permettre à chacun de concevoir une nouvelle carrière professionnelle », expose Loïc Boisumeau, responsable des ressources humaines de l'antenne parisienne « Nous souhaitons nous engager à long terme avec des personnes qui ont une réelle capacité d'adaptation et de motivation. »

Des plans de formation individuels 

Pour le responsable, l'expérience ou l'expertise technique n'est pas le seul facteur dans le processus de recrutement. De ce fait, et afin de donner leur chance aux jeunes, le groupe s'appuie, depuis 2003, sur un dispositif baptisé Contrat première chance. Objectif visé par la démarche : recruter des demandeurs d'emploi en qualité d'ingénieurs et de techniciens, puis les former en amont aux environnement techniques des clients. Avantages pour les postulants : une embauche en CDI, assortie d'un plan de formation individuel. Sachant que chez Proservia, l'enveloppe de formation équivaut à 3,52% de la masse salariale annuelle. En 2009, la SSII a investi 739 545 euros dans ses dépenses de formation pour 308 collaborateurs. A ce jour, 65 contrats première chance sont en cours, dont 12 signés l'an dernier.

Autre outil construit sur le même principe que le Contrat première chance, le CNO ou Contrat nouvelle orientation. S'adressant à un public de seniors, celui-ci donne également lieu à un contrat à durée indéterminé associé à une formation spécifique en interne. Ainsi, les personnes en difficulté, et pas uniquement des informaticiens, ont la possibilité de changer de métier pour assumer des postes de pilote d'exploitation ou de technicien au support interne. Notons que les formations proposées par la SSII conduisent à l'obtention de certifications professionnelles autour de Microsoft, Citrix, Cisco, Unix, ou d'Oracle.

(...)

(17/06/2010 13:47:56)

Cloud et secteur public, IBM creuse son sillon

Lors d'une journée spéciale cloud et secteur public à la Maison de la Chimie à Paris, de nombreux responsables informatiques travaillant pour des universités, des collectivités territoriales, des établissements publics et des administrations d'Etat se sont frottés aux solutions proposées par Big Blue pour évoluer vers le cloud. Lors d'un déjeuner, quelques journalistes ont pu discuter de ces questions avec Philippe Jarre, directeur général IBM Global Technology Services qui a succédé à Nicolas Sekkaki, et Éric Cabos, directeur de l'activité secteur public chez IBM. Une discussion informelle, l'occasion d'échanger librement sur ce sujet d'actualité.

Première étape, le secteur public doit savoir pourquoi elle veut aller vers le cloud nous explique Philippe Jarre. Souplesse à l'usage bien sûr mais également réduction des coûts de déploiement applicatif et meilleur partage des ressources. « Si l'état français n'est pas prêt de devenir, comme en Chine, un fournisseur d'infrastructure pour les start-ups, le cloud est un des domaines qui pourrait muscler la France. Notamment au niveau des collectivités territoriales pour redonner un coup de fouet à un bassin d'emplois. » Au coeur de ce dispositif, on trouve bien sûr des infrastructures informatiques, Philippe Jarre n'était pas pour rien auparavant responsable de l'activité datacenter monde chez IBM.

Pour Éric Cabos, les services publics ont déjà réalisé un grand nombre de choses pour améliorer leurs relations avec les usagers. « Des restructurations sont encore nécessaires pour améliorer les systèmes, mais le mouvement est engagé vers une meilleure optimisation des ressources. Deux à trois années sont encore nécessaires pour passer au cloud. Il  s'agit d'un investissement majeur en terme d'infrastructures. »


En illustration, Philippe Jarre, directeur général Global Technology Services, IBM France 


[[page]]

Il y a trois à quatre ans, IBM commençait à répondre aux demandes des entreprises privées pour le cloud et a mis à disposition ses capacités et ses solutions pour accompagner l'évolution. Mais aujourd'hui les datacenters publics n'offrent pas encore les conditions d'accès nécessaires pour assurer la résilience propre aux infrastructures clouds. En effet grâce à sa résilience, une infrastructure cloud peut être utilisée de manière préemptive pour transférer des fichiers en cas d'incident informatique, ce qui permet d'éviter toute perte de données et d'accélérer le processus de reprise.

À la question de savoir ce qui coince dans le secteur public pour passer au cloud, Éric Cabos répond sans détour: «  la rationalisation, l'argent, l'effort et le temps ». Actuellement les administrations françaises partagent peu leurs moyens informatiques, mais le cloud est une opportunité de remettre l'ouvrage sur le métier. « Il s'agit bien d'une excellente excuse pour se remettre au travail. Je crois par exemple aux initiatives clouds des campus universitaires qui pourront plus facilement proposer des postes de travail à jour, aux collectivités territoriales, aux retraites complémentaires » explique Éric Cabos. « Nous avons beaucoup de discussions et d'études avec les administrations, mais pas encore de projets » ajoute Philippe Jarre. « Certains domaines sont plus accessibles que d'autres, comme la collaboration et le poste de travail, mais tous les grands ministères, les affaires sociales par exemple, s'intéressent au cloud». « On pourrait envisager qu'une administration développe une expertise et la mette au service des autres via un service cloud », précise Éric Cabos. « Et si le cloud pour le secteur public sera tout d'abord privé, le concept de cloud hybrides est un passage obligé pour offrir des services aux autres branches de l'Etat ». Sauf que le statut juridique du secteur public interdit pour l'instant ce genre de bonnes pratiques et que les appels d'offre de services sont encore extrêmement cadrés. Alors oui aux clouds, mais pas encore au partage de ressources entre les différentes administrations. (...)

(16/06/2010 16:12:37)

Avec BSM 9.0, HP simplifie la gestion des environnements hybrides

Comme les entreprises adoptent progressivement un modèle hybride avec des environnements physiques et virtuels, elles ont aujourd'hui besoin d'outils pour les aider à gérer la performance et la disponibilité de toutes leurs applications, indépendamment du lieu où elles sont exécutées, nous a expliqué, à Issy-les-Moulineaux, Bruno Buffenoir directeur France Software & Solutions chez HP. « On nous demande d'être très créatif pour revoir la façon de gérer les plates-formes et d'accompagner les demandes des solutions métiers. Nous voulons aider les entreprises à simplifier et automatiser le processus de déploiement d'applications dans ce nouveau monde virtuel hybride, cloud, physique, sur périmètre et hors site». Après une phase d'audit des différentes informations présentes dans entreprise, l'éditeur passe aujourd'hui à une seconde étape avec le traitement de ces informations.

Aider les entreprises à se concentrer sur l'innovation

Lors de son événement Software Universe 2010, HP a donc présenté la version 9.0 de Business Service Management (BSM), Test Data Management (TMD) et trois offres de services conçus pour aider les clients à maximiser leurs investissements logiciels. « Avec BSM 9.0, nous proposons tout simplement aux entreprises de se concentrer sur la nouveauté pour laisser la maintenance du quotidien à nos solutions conçues pour simplifier et automatiser la manière dont on gère proactivement les différents événements » souligne Claire Delalande, directrice marketing France Software & Solutions chez HP. Si les équipes informatiques peuvent administrer les applications, les réseaux et les événements de manière plus efficace, tout en respectant la conformité, elles pourront se consacrer à d'autres tâches, où, voir leur effectif réduit, même si HP ne met bien sûr pas ce point en avant.

Industrialisation les systèmes d'informations

« Trop souvent, les informaticiens travaillent dans leur coin et font leur propre choix, mais la tendance est aujourd'hui à l'industrialisation. Avec BSM 9.0, nous contribuons à la mise en place de process industrialisés pour que l'informatique ne soit pas le dernier bastion non industrialisé de l'entreprise », assure Bruno Buffenoir. Quand on voit le nombre d'alertes sur les serveurs, une grande partie n'est pas traitée, car on ne voit pas ce qui est important et de nombreuses alertes sont remontées par les clients faute de moyens de supervision. Pour apporter une solution à ces problèmes, BSM 9.0  maintient une vision actualisée des services et des applications exécutées sur site, hors site, dans un environnement  virtuel ou physique. Pour ce faire, une base de données intégrée baptisée ODB (Operation DataBase), récupère toutes les infos de manières centralisées et facilite le traitement décisionnel. À terme tous les produits de la suite HP convergeront vers ce modèle de données pour fournir une météo des systèmes consolidés. BSM 9.0 s'intègre d'ailleurs automatiquement à l'outil Configuration management System d'HP. Les différents services sont constamment mis à jour pour fournir un état précis aux équipes informatiques. Un point particulièrement important pour la gestion des VM et des Cloud. « Nous avons affaire à un monde mixant Cloud et machines virtuelles où la vitesse et la fréquence de changement sont 10 à 100 fois plus nombreux que dans des environnements physiques traditionnels. Pour ce faire, les entreprises ont besoin d'un système [qui garde la trace de tous ces changements] et capable de suivre en temps réel les évolutions» a expliqué à Washington Paul Mueller,  vice-président marketing de la division HP Software & Solutions.

Crédit illustration : HP Software & Solutions

[[page]]

Des tableaux de bord personnalisés, une autre nouveauté de BSM 9.0, permettent également de concevoir des  dashboard sur mesure pour répondre aux besoins des différents services : métiers ou techniques. Cela peut contribuer à réduire le temps nécessaire pour résoudre des incidents et analyser plus rapidement les problèmes de service. Des fonctions collaboratives apparaissent également dans BSM 9.0 pour favoriser la circulation des informations entre les membres de l'équipe technique et accélérer les prises de décision quant aux éventuels incidents. « Ainsi, vous avez une explication contextualisée et l'avis de tout le staff IT », explique Paul Muller. 

Plusieurs éléments étoffent encore le portefeuille BSM 9.0 : Business Availability Center 9.0 pour surveiller et diagnostiquer les applications de surveillance et de diagnostic; Operations Manager i9.0, qui détecte et signale automatiquement les changements dans les applications et les infrastructures physiques ; enfin Network Management Center 9.0, qui rassemble dans une fenêtre unique la gestion des pannes, de la disponibilité et du rendement des applications.

Fournir des données gérées pour les tests applicatifs

Second volet de cette annonce, Test Data Management (TDM), en partie concurrent de la plate-forme Rational d'IBM, automatise les processus de test en fournissant des données aux applications cibles. Si les entreprises ont besoin d'informations pertinentes pour tester leurs futures applications, l'extraction et l'utilisation de données sensibles ne sont pas toujours appropriées, notamment avec les juridictions en vigueur dans les banques et les assurances et la multiplication des ressources externalisées. TDM se propose donc de fournir des data gérées dans les applications et de rendre cohérente ces données dans les différents environnements. « Nous apportons la capacité à pouvoir mettre en place des jeux de données (vieillissement, respect des normes de sécurité...), sans enfreindre de règles. Si hier on pouvait donner des data de production sans grandes contraintes, ce n'est plus, le cas aujourd'hui » nous explique, HP. D'autant plus que l'extraction et la préparation des données pour un cycle de test peuvent consommer jusqu'à 50% des ressources globales ajoute, Paul Muller. Avec TDM, les entreprises peuvent utiliser des outils pour extraire automatiquement, gommer, normaliser et, au besoin, masquer les données, avant de les passer aux systèmes qui en ont besoin. Le coût associé aux essais applicatifs peut ainsi baisser et les entreprises s'assuraient que des données sensibles ne sont pas utilisées en infraction des règles de conformité. 

Des services complémentaires

Sur le plan des services, HP met en évidence et élargit trois offres. Sa plate-forme Solution Management Services (SMS) fournit un soutien logiciel et des services de consultation pour aider les entreprises à simplifier et à optimiser leurs déploiements. La compagnie met également en avant son offre Business Availability Center (BAC) Anywhere pour supporter des environnements sélectionnés. Proposé en mode SaaS dans le Cloud de HP, BAC Anywhere permet aux entreprises de contrôler leur parc applicatif web à partir de n'importe quelle console dans le monde, y compris en dehors de la zone protégée par le pare-feu.  Enfin, BSM 9.0 Services aide les clients à concevoir et à déployer leurs logiciels de la suite BSM

(...)

(03/06/2010 10:48:57)

Urbanisation commune pour Malakoff Médéric

Les groupes Médéric et Malakoff ont fusionné leurs activités le 1er juillet 2008 pour former Malakoff Médéric, le leader de la protection sociale paritaire en France. Avec ses 6 500 collaborateurs, le Groupe a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 3,3 milliards d'euros dans ses activités d'assurances et a versé environ 14 milliards d'euros d'allocations retraite. Malakoff Médéric est le premier groupe de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO (204 000 entreprises clientes, 3,1 millions de cotisants et 2,7 millions de retraités), et le deuxième assureur collectif (180 000 entreprises clientes et 3,2 millions de salariés assurés). Il compte plus d'un million d'assurés à titre individuel.

La fusion a été l'occasion d'une réflexion sur l'architecture informatique du nouveau groupe, son urbanisation et le destin des applicatifs issus des deux anciens groupes.

« Suite à la fusion, nous disposions de deux applicatifs complémentaires que nous souhaitions faire communiquer » explique Pol Evlard, Directeur des Projets et Systèmes d'information de Malakoff Médéric. Il détaille : « Le premier, G3C, est un système de gestion des contrats clients et des cotisations collectives. Le second, SIP, sert quant à lui à verser des allocations aux assurés dans des problématiques bien définies : incapacités de travail, décès, etc. ».

Le groupe a confié un audit à Sodifrance pour valider la faisabilité du projet de rapprochement des deux systèmes. Mais, se souvient Pol Evlard, « la communication entre les deux systèmes G3C et SIP n'était pas possible, ceux-ci ayant été conçus à partir de modèles conceptuels totalement différents et incompatibles. Dans le cadre de notre stratégie d'urbanisation nous avons donc décidé de ne pas rapprocher les deux systèmes en raison du coût engendré qui aurait été supérieur à celui de la création d'un nouveau système ».

Dans le cadre de son programme d'urbanisation, Malakoff Médéric a réalisé plusieurs migrations de données pour améliorer ses bases clients, et ainsi sa qualité de service.

La fin du programme de convergence vers un SI unique est prévue pour fin 2011 avec un budget non-communiqué. (...)

(28/05/2010 16:06:25)

Veeam voit dans l'administration la clé de la virtualisation et du cloud

Discret, Veeam est devenu en quelques années, un élément important pour l'environnement VMware. La société, fondée par Ratmir Timashev, affiche une croissance très forte du chiffre d'affaires+ 127% en 2009  et +123% attendue en 2010 pour atteindre près de 50 millions de dollars. « La virtualisation est une rupture technologique et nous avons travaillé pour accompagner les entreprises à cette évolution », souligne le dirigeant. Le point clé pour le fondateur réside dans l'administration de cette virtualisation pour laquelle l'éditeur propose Reporter 4.0, un logiciel de management dédié à Vsphere. Il propose différents rapports sur les performances, les indicateurs de traçabilité des différentes actions et la gestion des allocations de ressources.

Une innovation dans la sauvegarde

L'actualité de l'éditeur s'appelle SureBackup, une solution assurant la sauvegarde de machines virtuelles. Disponible l'été prochain, elle permet selon Ratmir Timashev « de tester la sauvegarde de chaque machine virtuelle en permanence et d'en vérifier la restauration ». Il constate que certaines entreprises ne disposent pas des ressources suffisantes pour réaliser ces tests et que ces derniers peuvent échouer en raison de fichiers corrompus, « notre solution apporte une réponse à leur problématique ». Pour ce faire, Veeam utilise la virtualisation pour créer une zone de test, baptisé Virtual Lab et utilise une technologie propre pour optimiser et automatiser ces tests.

[[page]]

Par ailleurs, SureBackup dispose de fonctionnalités complémentaires comme la restauration universelle au niveau élémentaire de l'application, et la réplication à la demande d'environnements de production pour test ou maintenance. Cette innovation sera intégrée dans la version 5.0 de Veeam Backup & Replication.

Etablir une passerelle avec Microsoft

Pour le futur de Veeam, Ratmir Timashev travaille de concert avec la firme de Redmond pour assurer le lien entre les machines virtuelles sous VMware et celles reposant sur la solution Hyper V. « Il existe plusieurs options pour réaliser une migration d'une machine virtuelle vers une autre, travailler directement sur l'hyperviseur ou alors la gérer depuis un outil d'administration comme System Center, via Operation Manager. Cette deuxième option permet  d'englober l'ensemble du datacenter » souligne le fondateur de Veeam. Il travaille donc pour intégrer la solution Nworks (issue d'un rachat), facilitant le dialogue entre VMware et Hyper V. A noter, que ce service est aussi disponible pour Openview d'HP, un partenaire historique de Veeam. Par contre, le dirigeant écarte toute idée de travailler sur Xen.

Accompagner le développement du cloud

En tant que partenaire de VMware, Veeam participe au programme Service Provider (VSPP) du spécialiste de la virtualisation. Il s'agit d'un programme de licences spécifiques pour louer un certain volume de machines virtuelles au lieu de les acheter. Ce programme s'adapte chaque mois en fonction de la demande des prestataires.
« Si le management est la clé de la virtualisation, il le sera également dans le domaine du cloud et nous apportons dans ce programme notre expertise, sous forme de service premium, auprès des fournisseurs et des hébergeurs, en matière de reporting, de facturation, de supervision » affirme  Ratmir Timashev. Ce dernier regarde avec intérêt le développement des offres clouds.

Il revendique par contre l'indépendance de sa société, lorsqu'on lui pose la question, d'un possible rachat. « Cela nous permet d'être plus rapide dans l'innovation » indique celui qui avait fondé en 1997, Aelita Software, spécialiste de l'administration de systèmes sous Windows Server et qui a été...racheté en 2004 par Quest Software. A suivre...

(...)

(19/05/2010 09:35:04)

CA Technologies et Cisco rapprochent leurs technologies administration et serveurs

Ces nouveaux outils sont en partie basés sur des technologies issues du rachat de plusieurs sociétés ces dernières années : 3Tera, Oblicore et Cassatt. Le partenariat entre les deux sociétés comprend notamment une meilleure intégration des serveurs Cisco (Unified Computing Server) aux logiciels de gestion de systèmes de CA technologies. Parmi ces derniers citons Spectrum Automation Manager, un agent de provisionnement et d'automatisation; eHealth Performance Manager, qui permet de suivre les performances d'un système et Spectrum Infrastructure Manager, qui assure la gestion des configurations réseaux, isole les erreurs et analyse les causes des engorgements. Ces trois outils travailleront de concert avec l'API UCS Manager open XLM du constructeur.

Développer l'écosystème UCS

Cofondateur de VMware en 1998 et de Nuova Systems en 2005, la société à l'origine de la plate-forme UCS, Ed Bugnion, vice président en charge de l'activité serveurs chez Cisco, nous a apporté des éclaircissements sur ce partenariat. « Nous poursuivons  notre stratégie de développement de l'écosystème UCS. Le partenariat avec CA est une opportunité de différenciation sur le marché des outils de supervision. Avec l'apport de notre API à CA, nous permettons à nos clients de bénéficier des solutions d'automatisation de système de l'éditeur ». Grâce à cette annonce, Cisco ajoute un niveau de supervision à ses UCS, depuis la lame jusqu'à l'ensemble du système. « Grace aux fonctions d'automatisation, nos clients communs pourront manipuler plus facilement des abstractions centrales (des profils de services combinant l'accès aux différentes ressources, NDLR).


 

 

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >