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Administration de serveurs
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(20/10/2009 09:50:41)
Sodifrance se renforce dans la migration de données
Annoncé au début du mois de septembre, le rachat de TSI (Transformation des Systèmes d'Information) par Sodifrance sera effectif le premier novembre prochain. Dotée de 67 collaborateurs, cette division de BT Global Services développe une expertise dans le domaine de la migration de données, grâce, notamment, à sa solution TRANSMIG. Ce savoir-faire va venir compléter celui de Sodifrance dans la transformation automatisée des systèmes d'information. « Nous constatons que nombre de rapprochements de systèmes d'information, par exemple dans le cas de fusion et d'acquisitions, nécessitent d'effectuer une migration des données », indique Anne-Laure Mazin, la directrice marketing et communication de Sodifrance. Or, comme le reconnaît celle-ci, Sodifrance s'était déjà plusieurs fois retrouvé en concurrence avec TSI sur des problématiques de migration de données sans vraiment pouvoir rivaliser. Une fois qu'elle aura intégré l'offre de TSI à son portefeuille de services, Sodifrance va s'atteler à proposer sa nouvelle offre à sa clientèle existante et à convertir la clientèle de TSI à ses services de transformation automatisée des systèmes d'information. Pour toucher ces clients grands comptes, elle va pouvoir compter sur ses agences régionales dont le nombre va être porté à 12 avec l'ajout des points de présence de TSI à Aix-en-Provence, Grenoble et Lyon. D'après les projections de Sodifrance, l'activité issus de TSI devrait dégager environ 4 M€ de chiffre d'affaires durant l'année suivant son acquisition. (...)
(07/10/2009 14:37:37)Intel économise 250 millions en divisant par 2 ses datacenters
Plus encore en temps de crise, la réduction des coûts et la consolidation de serveurs font partie des objectifs de toutes les entreprises de taille internationale. Intel n'échappe pas à la règle avec l'annonce d'un ambitieux plan de quatre ans pour renouveler et réduire le nombre de serveurs dans ses datacenters. A la clef, une économie estimée à 250 millions de dollars dans la gestion de ses centres de calcul sur une période de huit ans, a expliqué hier Diane Bryant, CIO d'Intel. "Notre société a déjà réduit de moitié le nombre de ses datacenters et nous cherchons toujours à regrouper les serveurs", a déclaré Diane Bryant lors d'un point presse le mardi 6 octobre. À son apogée, Intel comptait 147 centres de calcul contre 70 aujourd'hui. Avec la poursuite de ce programme, Intel entend réduire les coûts des systèmes de refroidissement, de la maintenance et du support. "Démarré en 2007, un précédent cycle de quatre ans a déjà aidé l'entreprise à réduire ses systèmes en activité et donc ses dépenses explique Diane Bryant. La société a ainsi économisé 45 millions de dollars en 2008 sur les coûts de fonctionnement de ses centres, mais cette année nous avons réalisé un audit beaucoup plus précis sur nos dépenses informatiques". La compagnie de Santa Clara a donc décidé de lancer un autre un cycle de quatre ans pour remplacer les serveurs les plus âgés et les plus onéreux en terme de maintenance. Avec le choix de processeurs plus rapides, la consolidation du parc et davantage d'applications dans des environnements virtualisés, Intel espèce réduire significativement les coûts de maintenance de ses datacenters, précise encore Diane Bryant. La consolidation de serveurs passe par le remplacement de 10 processeurs monocoeur Xeon Nehalem par un quadcore Xeon. Au final, cela contribue à réduire le matériel présent dans les centres de calcul tout en augmentant les performances globales des systèmes indique Diane Bryant. Avec ce programme, la société réduit les coûts d'acquisition matérielle (moins de serveurs) et les frais généraux connexes comme la consommation d'énergie et la maintenance. Un grand datacenters implique des dépenses importantes en refroidissement souligne la CIO d'Intel. Si la mise en service de serveurs plus puissants et moins nombreux contribue bien à réduire les dépenses en énergie, Intel éprouve toutefois des difficultés pour identifier "un centre de calcul vraiment efficace". "Les coûts de refroidissement rapportés à l'efficacité énergétique des serveurs restent une métrique très difficile à calculer», dit-elle. Pour améliorer ce point, Intel travaille avec les agences du gouvernement US, comme l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) pour mesurer la signature énergétique d'un serveur de la veille jusqu'à la pleine charge, rapporte Diane Bryant. En mai dernier, l'EPA a publié un outil de mesure Energy Star spécialement conçu pour les serveurs avec comme principaux critères le rendement de l'alimentation électrique et la puissance consommée durant une phase inactive. Intel travaille également à l'optimisation des performances serveurs en charge maximale et au maintien d'une plage d'utilisation élevée. Sur 100 000 machines en service, Intel en possède 80 000 en conditions HPC, calcul hautes performance. La compagnie cherche à atteindre un taux d'utilisation de 85% en environnement HPC sans surcharger les serveurs, précise Diane Bryant. Pour les tâches courantes, l'entreprise compte 20.000 petits serveurs avec un taux d'utilisation moyen de 65% pour tendre vers une efficacité maximale. Porter les applications sur du matériel dédié et dans les environnements virtualisés est une des solutions d'Intel pour maintenir des taux d'utilisation élevés, explique Diane Bryant. Dans le même temps, Intel surveille et équilibre l'activité de ses machines pour éviter d'atteindre le point de surcharge. Un pic aux conséquences très négatives pour l'activité des différents services de l'entreprise. « Il y a encore deux ou trois ans, quand la virtualisation est devenue le principal centre d'intérêt, les centres de calcul n'utilisaient que 5, 10 ou 15% de leurs capacités, la tendance... a été d'accroitre leurs charges de travail grâce à la consolidation et la virtualisation, ajoute Diane Bryant. Si Intel a déjà éprouvé de nombreuses solutions pour réduire les coûts énergétiques, l'an dernier la compagnie a réussi à réduire au minimum l'air conditionné utilisé dans un datacenter. Enfin pour mettre en oeuvre les meilleures techniques pour refroidir les équipements dans les centres de calcul, Intel travaille de concert avec les milieux universitaires, les entreprises et les constructeurs comme Hewlett-Packard et IBM. Une belle carte de visite pour vendre toujours plus de serveurs et donc de processeurs. (...)
(18/09/2009 17:11:56)Orsyp achète Sysload pour le contrôle de performance de datacenters
Le spécialiste français de l'automatisation de production Orsyp a conclu l'acquisition de la PME hexagonale Sysload le 15 septembre dernier. Celle-ci propose des outils de mesure et de contrôle de la performance des centres serveurs. Le montant de l'acquisition n'est pas communiqué mais François-Xavier Floren, PDG d'Orsyp laisse entendre qu'il se monte à près d'une année de son chiffre d'affaires(*). Le logiciel phare d'Orsyp, Dollar Universe, automatise certains traitements sur serveurs et vérifie qu'ils s'exécutent correctement en donnant toute visibilité aux opérateurs de production. Ces traitements peuvent provenir aussi bien d'applicatifs maison que de progiciels du marché comme l'ERP de SAP, Oracle Financial, Peoplesoft ou Microsoft Dynamics. « Il peut s'agir d'une tâche de chargement des données clients dans SAP ou de l'intégration des données de trafic dans la facturation pour un opérateur télécoms », détaille Jean-Michel Breul, CTO d'Orsyp. Dollar Universe s'exécute dans des environnements Unix, mainframe et Windows ainsi que, de plus en plus, dans des univers de virtualisation comme ESX de VMware ou Hyper-V de Microsoft, mais aussi ceux des Unix d'IBM ou de HP. Unijob, l'autre offre de l'éditeur, standardise et automatise les traitements liés à l'infrastructure, au niveau du système, du middleware ou du SGBD. La corrélation des informations remontées par les outils d'Orsyp et Sysload Les offres de Sysload présentent une complémentarité évidente avec celles d'Orsyp, puisqu'elles collectent des données de mesure de performance des datacenters et identifient les niveaux de saturation des serveurs. En corrélant les informations remontées par Dollar Universe et UniJob, d'une part, et de SP Analyst de Sysload, d'autre part, l'éditeur proposera par exemple à ses clients de décaler certaines tâches non prioritaires en cas de dépassement de la capacité serveurs. « On peut aussi imaginer, dans un tel cas, de demander au système de virtualisation d'affecter davantage de ressources à certains traitements », ajoute Jean-Michel Breul. Selon l'acquéreur, l'intégration des deux offres sera plutôt simple. « Les produits ont des architectures similaires qui s'appuient entre autres sur des consoles Web et des agents, détaille Jean-Michel Breul. Il s'agit d'assurer la meilleure qualité de service possible.» Par le biais de ces outils et des informations qu'ils remontent, Orsyp souhaite aussi proposer aux responsables de production de dessiner des tendances d'utilisation de l'infrastructure et de devenir force de proposition quant à l'évolution de celle-ci. Comme le note Jean-Michel Breul, c'est la virtualisation qui apporte aujourd'hui une plus grande criticité aux environnements serveurs et fait émerger le besoin d'outils plus pointus. Alors que les serveurs étaient en général occupés à 20% en moyenne, et disposaient ainsi involontairement d'une marge de manoeuvre, ils sont désormais à 70% de leurs capacités. Une entreprise détenue par ses dirigeants et forte à l'international Installé à Paris, Orsyp est présent dans huit autres pays, dont les Etats-Unis où il réalise la 2e plus importante partie de son chiffre d'affaires. De 245 personnes, l'entreprise va passer à 280 après l'absorption de Sysload (et environ 40 M€ de CA). Pour servir ces clients, l'entreprise répartit de plus en plus son activité à l'international. Elle réalise 30% de son CA hors de France et a décidé de s'implanter à Hong-Kong. Sa R&D est partagée entre la France, la Roumanie et le Canada, et le marketing sera totalement transféré aux Etats-Unis dès Noël. « Nous avons un millier de clients -aux alentours de 1 200 avec Sysload- qui sont tous de grands comptes, complète Francois-Xavier Floren, PDG. Tous ont une infrastructure IT imposante ou une activité qui en exige une. » Ces entreprises évoluent dans la finance, le commerce ou les télécoms. Il s'agit par exemple de Federal Express, Cisco, France Télécom ou PSA. « L'an dernier, pendant la crise, nous avons gagné 70 grands comptes dont ADP GSI, Warner Bros, General Electric aux US », raconte le PDG. Pour François-Xavier Floren, les raisons sont nombreuses pour que la fusion avec Sysload réussisse. « Nous sommes un éditeur indépendant qui appartient à ses dirigeants et nos choix d'investissements sont cruciaux. Nos deux entreprises sont des entreprises technologiques, et sont toutes deux des spécialistes et non des généralistes.» (*) 32 M€ en 2008 (...)
(09/09/2009 15:38:25)Dell s'attaque aux PME avec une offre serveur plus onduleurs
Dell décline une offre complète regroupant serveurs, stockage, administration et même - pour la première fois - onduleurs, pour faciliter l'utilisation de ces environnements par les PME. Pour commencer, le Texan présente quatre serveurs PowerEdge de 11e génération. Deux machines au format tour, les T110 et T310, et deux machines au format rack, R210 et R510, s'appuient sur les Xeon 3400 d'Intel et sont équipés de Windows Server 2008 R2. Le T110 et le R210 sont proposés aux PME qui souhaitent réaliser un premier achat de serveur. Il est possible de leur connecter des disques eSata pour faciliter la transition vers une configuration serveur. Le châssis du T110 n'occupe pas plus de place qu'un poste de travail mais il est équipé des outils d'administration et de sécurité nécessaires. Selon Dell, le R210, outre son format destiné au gain de place, affiche la plus faible empreinte énergétique de la gamme PowerEdge (il serait à 88% plus efficace que la génération précédente). Ces deux modèles seront disponibles en Europe le 30 septembre respectivement à partir de 629€ et 759€ avec une garantie de 3 ans. Le PowerEdge T310 dispose de fonctions avancées d'administration, à distance, avec redondance, et des options RAID (disponibilité européenne le 30 septembre à partir de 839 €). Dell a aussi adapté tous ses outils de configuration de système, de contrôle et de maintenance sur l'ensemble de sa gamme de serveurs PowerEdge. Lifecycle Controller 1.2 automatise le déploiement de l'OS sur des serveurs distants aussi bien que locaux. Le module s'intègre avec les plateformes d'administration BladeLogic Operations Manager de BMC et System Center Configuration Manager de Microsoft. Plus original, Dell présente aussi 28 onduleurs (UPS en anglais, uninterruptible power supply) avec un taux d'efficacité de 95%. Ces modules peuvent être administrés au travers de la console OpenManage, s'intègrent dans des configurations en rack et ont un impact sonore réduit. Ils seront disponibles à partir de 200€ le 30 septembre. (...)
(02/09/2009 10:23:54)Vmworld 2009 : VMware place des pions dans toutes les cases de l'administration
VMworld 2009, sixième édition de la conférence maison de VMware, a ouvert ses portes mardi 1er septembre aux 10 000 visiteurs qui se pressent au Moscone Center de San Francisco. Comme il le fit à l'automne dernier, l'éditeur va distiller dans les jours qui viennent des annonces phares pour éclairer sa stratégie sur les douze mois à venir. L'an dernier, l'accent avait été mis sur la version 4.0 de son hyperviseur ESX et sur vSphere 4.0, le concept global d'administration de configurations virtualisées. Aujourd'hui, alors que ses concurrents ont comblé une part de leur retard technologique, VMware dessine trois axes d'évolution. Il souhaite d'abord consolider l'offre autour d'ESXi 4.0, la version gratuite de l'hyperviseur qui a la lourde tâche de juguler les offensives de Microsoft, de Citrix et, bientôt de Red Hat et d'Oracle sur le terrain de la "gratuité". Il ajoute aussi des fonctions dans la suite d'administration vCenter, laquelle fait son entrée officielle dans l'offre d'HP. Enfin, il vise à démocratiser l'informatique en cloud basée sur des technologies Vmware. Deux nouvelles fonctions pour vCenter Avec la version bêta de WMware Go, l'éditeur propose un service d'administration pour cet hyperviseur embarqué, hébergé par Shavlik Technology, un spécialiste de l'administration à distance. A compter de 2010, VMware Go s'adressera gratuitement aux PME, qui constituent environ 75% des sociétés qui utilisent ESXi. Du côté de vCenter, adaptation pour ESX 4.0 de la suite d'administration Infrastructure pour ESX 3.x, deux nouvelles fonctions sont annoncées. Capacity IQ, promis pour la fin 2009, optimisera les ressources allouées aux machines virtuelles, qu'il s'agisse de mémoire, de CPU, de stockage ou d'entrées-sorties. VMware affirme aussi que CapacityIQ permettra de planifier l'évolution des ressources nécessaires à l'avenir et de simuler les conséquences de l'ajout de ressources ou d'applications. Un pied dans l'administration des ressources physiques. ConfigControl, lui, n'arrivera qu'au cours du premier semestre 2010. Présenté comme un outil de "contrôle de la configuration des environnements virtuels dynamiques et leur conformité réglementaire", il valide des configurations virtuelles complètes en fonction de règles prédéfinies. Cet outil pourrait être le fruit d'un accord avec HP et avoir aussi vocation à administrer des configurations physiques. Cette dernière fonction, la capacité de centraliser la gestion des configurations physiques et matérielles, est, en tout cas, indispensable à VMare s'il veut contrer Microsoft avec son VMM (Virtual machine manager) qui s'intègre dans sa suite System Center. Faute de confirmation et en guise d'indice, HP et VMware ont annoncé la disponibilité immédiate d'HP Insight Control for VMware vCenter. L'intégration du premier dans le second permet de se contenter d'une console d'administration commune pour les environnements tant physiques que virtuels. La suite logique de ce rapprochement pourrait bien être un niveau supplémentaire d'intégration avec ConfigControl. (...)
(01/09/2009 15:48:05)EMC achète l'éditeur d'administration de datacenters Fastscale
En cette fin d'été, la concentration du marché sous le signe du cloud continue. Alors que Tibco vient d'absorber Data Synapse et son grid computing, c'est au tour d'EMC d'annoncer le rachat de FastScale Technology, éditeur de logiciels d'administration dynamique de datacenters. Objectif : bâtir un environnement d'administration pour les clouds privés. Créée en 2006, la petite société californienne qui compte parmi ses managers des anciens d'Alcatel Lucent, d'IBM, de SGI ou de VMware, propose une plateforme intégrée destinée à bâtir, gérer et déployer dynamiquement des environnements serveurs. Elle s'occupe aussi bien de systèmes physiques, que de systèmes virtuels ou d'environnements de cloud, sous Windows comme sous Linux. Pour FastScale, cette offre permet de « considérer toute l'infrastructure comme un ensemble dynamique de ressources de calcul capables d'exécuter n'importe quelle application à n'importe quel moment. » EMC devrait tout naturellement intégrer ces fonctions dans ses propres produits Ionix d'administration de ressources serveurs, de stockage et de virtualisation. Aucune des deux sociétés n'a encore donné de précision sur les conditions de cette acquisition. (...)
(19/08/2009 17:29:25)La RC d'Exchange Server 2010 disponible
Conformément à son programme, Microsoft vient de rendre disponible en téléchargement la version Release Candidate (RC) d'Exchange Server 2010. L'éditeur avait déjà précisé que l'architecture de son serveur de messagerie serait spécifiquement conçue pour la haute-disponibilité et l'intégration entre plusieurs domaines. Cette version devrait faciliter la tâche des responsables informatiques en autorisant la réplication continue avec deux serveurs seulement ou en déléguant à des utilisateurs une partie des tâches liées aux comptes (création de compte ou de groupe de discussion par exemple). Si en théorie, la RC peut s'installer en environnement mixte (avec des versions 2003 et 2007 d'Exchange), il est recommandé d'attendre le deuxième service pack d'Exchange 2007, disponible dans quelques jours, avant d'installer les deux ensemble. Exchange Server 2010 gérera par ailleurs à la fois des utilisateurs sur des systèmes internes aux entreprises et d'autres sur des boîtes mail hébergées. Il fournira des outils comme Powershell pour administrer ces deux familles d'utilisateurs mais aussi l'infrastructure pour faire le lien entre les deux. Pour ce faire, il s'appuiera sur le clustering nouveau de Windows Server 2008 et sur la fédération des Active Directory. A noter que selon les bêta-testeurs de la première heure, la fonction d'archivage automatique des mails ne devrait quant à elle pas être suffisamment mûre lors de la sortie de la version finale d'Exchange Server 2010 mais seulement avec le premier Service Pack qui suivra. La RC est accompagnée d'une dernière bêta pour l'environnement de sécurité Forefront for Exchange Server 2010. La version finale d'Exchange Server 2010 devrait être commercialisée avant la fin de l'année 2009. Aucun ordre de prix n'est encore disponible. (...)
(13/08/2009 12:20:43)BMC et CA préparent le terrain pour l'administration de clouds hybrides
Quelques jours après BMC, CA a annoncé avoir modifié ses logiciels de supervision de façon à offrir aux entreprises une console unique pour administrer aussi bien les serveurs et applications en interne que les machines et services applicatifs fournis par Amazon sur EC2. Les deux éditeurs spécialistes de la supervision font le même constat. Comme les autres batailles avant celle-ci, la bataille cloud vs datacenter privé aboutira à un équilibre : beaucoup d'entreprises choisiront de conserver leur patrimoine en interne, éventuellement au sein de clouds privés (s'adaptant aux concepts d'Itil, les datacenters privés deviennent des fournisseurs de service internes aux entreprises), tout en confiant une partie de leurs applications à des clouds externes. C'est donc l'avènement de ces clouds hybrides que ces éditeurs préparent. Pour Régis Mauger, qui vient de prendre en main la partie consulting de BMC Software France, ce n'est que grâce à des outils d'administration comme ceux que son entreprise prépare que le cloud tiendra sa promesse d'élasticité. « Chacun va avoir son propre datacenter et une solution de 'capacity management' [allocation de ressources, NDLR], explique-t-il. Les entreprises pourront ainsi s'appuyer sur le cloud public pour se délester en cas de forte charge, par exemple, ce mode hybride permettra d'avoir en quelque sorte un 'buffer' externe, un tampon absorbant le pic de charge. » RightScale travaille déjà sur l'administration multi-cloud Pour l'heure, on en est juste au stade de la centralisation des informations. Mais de toute façon, reprend Régis Mauger, le marché ne demande pas davantage pour l'instant. Beaucoup d'entreprises n'ont toujours pas entamé de démarche de cartographie et d'inventaire, et encore moins se sont lancées dans des projets de virtualisation et de consolidation. Certains acteurs se positionnent toutefois déjà sur l'administration d'environnements multi-clouds. C'est le cas de RightScale, une start-up californienne, qui promet non seulement une administration centralisée, mais aussi une portabilité transparente d'un cloud à l'autre. L'offre d'administration de RightScale supporte déjà, outre les services d'Amazon, ceux de GoGrid, FlexiScale et Eucalyptus, et l'éditeur annonce le support prochain des offres de RackSpace et de Sun. (...)
(12/08/2009 14:40:15)BMC s'offre les outils de gestion de middleware de MQSoftware
BMC a complété son offre en rachetant MQSoftware, qui édite des outils de supervision de middleware - en particulier de WebSphere MQ, le bus de messagerie interapplicative d'IBM très largement déployé dans les grands comptes. Editeur d'outils d'administration pionnier du BSM (Business Service Management), où il lutte contre des éditeurs comme HP, IBM ou CA, BMC entend enrichir ses solutions avec les technologies de MQSoftware. Gartner estime notamment que cela lui permettra d'être davantage visible dans la supervision des architectures orientées services (SOA). MQSoftware compte environ 300 clients pour son offre logicielle. Gartner estime que ses outils ont le potentiel pour en attirer bien davantage, mais la taille de la société, et partant les interrogations sur sa capacité à évoluer, l'handicapaient. Le fait d'être désormais intégrés au portefeuille de BMC, dans une nouvelle gamme nommée BMC Middleware Management, devrait bénéficier énormément à ces produits. (...)
(05/06/2009 15:27:01)CA Expo : coup de jeune sur les mainframes et cap sur le Lean IT
CA s'attelle à rajeunir l'image du mainframe pour attirer les jeunes talents vers ces environnements. La question est d'importance car une forte proportion des « mainframers » est sur le point de partir en retraite, alors que ces plateformes restent privilégiées pour les applications critiques. Sur CA Expo, qui a rassemblé hier, au Cnit de Paris-La Défense, les utilisateurs et partenaires de l'éditeur américain, celui-ci a déroulé sa stratégie Mainframe 2.0 annoncée fin 2008 à l'occasion de CA World. Son premier volet s'illustre par l'arrivée du logiciel Mainframe Software Management, dont l'interface graphique permet de s'affranchir des écrans noirs 3270. Cet outil va progressivement être intégré par CA à ses différents logiciels d'administration de systèmes. Il doit contribuer, en réduisant la complexité de gestion du mainframe, à faciliter le passage de témoin entre ancienne et nouvelle génération d'ingénieurs systèmes investis sur les environnements z/OS d'IBM. Dans les prochaines semaines, 45 applications mainframe de CA seront livrées avec le logiciel, sans surcoût. « L'objectif est d'arriver rapidement à 100 produits intégrant Mainframe Software Management », a précisé Patrick Bojko, directeur des ventes de solutions chez CA. De son côté, Réginald Harbeck, directeur produit pour la stratégie mainframe, a rappelé que CA supportait les nouvelles versions de z/OS le jour même de leur livraison par IBM, en égrenant au passage les qualités toujours d'actualité des mainframes : fiabilité, encombrement réduit comparé au service apporté, disponibilité maximale, optimisation de la consommation électrique, capacité d'héberger des centaines, voire des milliers de serveurs virtuels. Il a précisé que CA était prêt à supporter les plus récentes évolutions : processeurs zIIP, zAAP et IFL, Linux sur systèmes z, fonction HiperDispatch... et protocole IPv6, déjà utilisé par le gouvernement américain, l'un des clients de CA. « Lorsque vous y passerez, nous serons là. » Lean IT : supprimer l'inutile... [[page]] Sur CA Expo, le fournisseur a aussi mis l'accent sur le Lean IT, l'un des mots-clés de sa journée. Cette démarche vise à optimiser les processus de production de produits ou de services en les épurant de ce qui leur est inutile avec, en ligne de mire, un objectif d'une plus grande efficacité et donc de réduction des coûts. Pour l'éditeur, qui a lancé une offensive sur ce terrain en avril dernier, c'est l'occasion de rappeler à ses clients qu'il dispose au bas mot d'une dizaine d'applications oeuvrant dans le sens du 'Lean'. On les trouve réparties dans différentes gammes, tant gestion de la performance applicative que gestion des services, suivi des projets, gestion d'infrastructures et solutions de sécurité. La dernière version de CA Wily APM, par exemple, contribue à réduire les temps d'indisponibilité des applications critiques. L'éditeur cite aussi les nouvelles fonctions de CA Service Catalog qui permettent de rationaliser les transformations de processus. Toutefois, devoir acheter plusieurs produits pour atteindre la simplicité promise par la stratégie 'Lean' paraît antinomique : il y a encore du travail à faire de ce point de vue. Outre l'espace d'exposition et les sessions consacrées aux mainframes, une trentaine d'ateliers et conférences ont permis aux participants de CA Expo de faire un point sur les thèmes phares de l'éditeur, en particulier la gestion des identités et la gestion des infrastructures avec, cette année, un éclairage datacenter. Dans ce domaine, CA a annoncé hier l'acquisition d'une partie des logiciels de l'éditeur Cassatt Corporation. L'éditeur récupère ainsi une offre consacrée à l'automatisation et l'optimisation à base de règles des datacenters. (...)
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