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(21/05/2010 20:10:02)

Le CHU de Nancy virtualise ses applications

Afin d'optimiser la gestion de ses dossiers patients, le CHU de Nancy a décidé de virtualiser ses applications. Avec 1800 lits répartis sur 4 sites et pour répondre aux besoins de gestion des identités et de sécurité des ressources, cet établissement classé comme l'un des plus importants CHU de France, a opté pour la virtualisation de ses applications pour l'ensemble de ses sites.

Cette solution devrait simplifier le travail des utilisateurs. Pour l'heure, la virtualisation a été déployée sur 230 serveurs, deux salles informatiques distantes de 7 km, ainsi que 4 000 postes de travail répartis sur l'ensemble des sites de l'établissement hospitalier. Le CHU de Nancy a choisi l'éditeur Systancia pour virtualiser ses applications.

Photo : CHU de Nancy (D.R.) (...)

(19/05/2010 09:35:04)

CA Technologies et Cisco rapprochent leurs technologies administration et serveurs

Ces nouveaux outils sont en partie basés sur des technologies issues du rachat de plusieurs sociétés ces dernières années : 3Tera, Oblicore et Cassatt. Le partenariat entre les deux sociétés comprend notamment une meilleure intégration des serveurs Cisco (Unified Computing Server) aux logiciels de gestion de systèmes de CA technologies. Parmi ces derniers citons Spectrum Automation Manager, un agent de provisionnement et d'automatisation; eHealth Performance Manager, qui permet de suivre les performances d'un système et Spectrum Infrastructure Manager, qui assure la gestion des configurations réseaux, isole les erreurs et analyse les causes des engorgements. Ces trois outils travailleront de concert avec l'API UCS Manager open XLM du constructeur.

Développer l'écosystème UCS

Cofondateur de VMware en 1998 et de Nuova Systems en 2005, la société à l'origine de la plate-forme UCS, Ed Bugnion, vice président en charge de l'activité serveurs chez Cisco, nous a apporté des éclaircissements sur ce partenariat. « Nous poursuivons  notre stratégie de développement de l'écosystème UCS. Le partenariat avec CA est une opportunité de différenciation sur le marché des outils de supervision. Avec l'apport de notre API à CA, nous permettons à nos clients de bénéficier des solutions d'automatisation de système de l'éditeur ». Grâce à cette annonce, Cisco ajoute un niveau de supervision à ses UCS, depuis la lame jusqu'à l'ensemble du système. « Grace aux fonctions d'automatisation, nos clients communs pourront manipuler plus facilement des abstractions centrales (des profils de services combinant l'accès aux différentes ressources, NDLR).


 

 

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(19/05/2010 09:37:19)

Cesames donne les clés de l'architecture des systèmes

L'association Cesames (Centre d'Excellence sur l'Architecture, le Management et l'Economie des Systèmes), créée en Juillet 2009, vient de lancer ses activités. Elle vise à « faire connaître aux décideurs les méthodes de l'Architecture des Systèmes pour leur permettre de mieux maîtriser la vitesse et le risque d'exécution dans leurs programmes technologiques », au premier rang desquels les projets informatiques.

« L'Architecture des Systèmes est une discipline qui permet de construire des solutions en appréhendant la complexité technique et humaine induite par l'intégration de produits et de services interconnectés de plus en plus nombreux » précise l'association.Elle organise des groupes de réflexion, des ateliers, des soirées-débats et une conférence internationale « Complex Systems Design & Management ». Elle publie également une revue quadrimestrielle (« Architecture et complexité »). Enfin, elle contribue à la formation à l'architecture d'entreprise et à l'architecture des systèmes.

Fondée et dirigée par Daniel Krob, professeur de l'Ecole Polytechnique, responsable de la chaire d'enseignement et de recherche Ecole Polytechnique-Thales « Ingénierie des Systèmes Complexes », l'association Cesames bénéficie de l'adhésion et du soutien de spécialistes et d'entreprise de l'industrie (Thalès), du conseil et de l'édition de logiciels (Mega International, Belle Aventure).

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(18/05/2010 09:29:25)

CA World'10 : Tout pour le cloud (MAJ)

Après Bill McCracken, le CEO de la compagnie, Ajei Gopal, le vice-président exécutif produits et technologie, a expliqué avec un certain talent comment le cloud allait transformer l'avenir de l'informatique professionnelle. Très pédagogue, ce dernier a particulièrement insisté le fait que l'arrivée du cloud transformait la manière de gérer et de sécuriser les systèmes d'information. « Au lieu d'être un fournisseur de services monolithiques, le pool informatique est appelé à devenir le gérant d'une offre dynamique avec des ressources internes et externes pour fournir des services à des utilisateurs internes et externes », a expliqué Ajei Gopal. « Quand cela se produit, tous les discours rhétoriques sur l'alignement des services informatiques sur le business de l'entreprise deviennent caducs car désormais - pour de nombreuses entreprises - c'est justement le business. On assiste à un changement de paradigme ».

Pour suivre ce mouvement les entreprises doivent bien sûr adopter le cloud, qu'il soit de type IaaS comme chez Amazon, SaaS comme chez Salesforce.com ou PaaS comme avec Azur. Très pragmatique, le dirigeant de CA Technologies ajoute que « bien que nous entrons dans l'ère cloud, chaque innovation en informatique est rentable. Les technologies existantes, y compris les mainframe et les éléments de l'environnement distribué, seront toujours des composants essentiels des datacenters ».

Illustration Ajei Gopal, vice-président exécutif produits et technologie de CA Technologies

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Alors que 60% du chiffre d'affaires de CA Technologies (4,2 milliards de dollars sur le dernier exercice) reste liée à l'activité mainframe, l'entreprise a fait du cloud computing un de ses principaux axes de développement, en insistant notamment sur la sécurité, en proposant une outil de gestion en mode SaaS, a expliqué Tom Kendra, vice président en charge des produits et solutions d'entreprise. « La gestion de la couche de virtualisation et des nouveaux services reposant sur le cloud n'est pas une tâche facile, en partie parce que les technologies ont été installés en plus de - plutôt que en remplacement de - l'infrastructure informatique existante. Ce point nécessite don une approche de gestion hétérogènes, avec des systèmes physiques et virtuelles » poursuit Tom Kendra.

Pour accompagner les entreprises dans leur mutation vers le cloud, l'éditeur met en avant ses solutions avec notamment l'arrivée de Nimsoft On Demand, la déclinaison SaaS de l'outil de monitoring, déjà adopté par Sycom Technologies et American Integration aux Etats-Unis. En complément, Nimsoft présente plusieurs produits dont Unified Monitoring Portal, un outil Web 2.0 très intuitif pour superviser en ligne ses données, et Power Monitor, qui permet aux utilisateurs de cartographier la consommation électrique d'un datacenter et de ses onduleurs dans un seul tableau de bord. Après SMI, l'éditeur a profité de son rendez-vous annuel pour dévoiler sa suite Cloud Connected Management qui vient répondre aux défis posés par les nuages informatiques.

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Cette suite regroupe quatre produits : Cloud Insight pour standardiser les pratiques cloud internes et externes. Cette solution exploitera notamment les données fournies par la toute nouvelle communauté Cloud Commons pour aider les responsables informatiques à prendre les meilleurs décisions; Cloud Compose repose sur un catalogue de composants logiciels pour faciliter la création et le déploiement de services clouds ; Cloud Optimize aidera les utilisateurs à améliorer les services et les infrastructures du nuage ; enfin Cloud Orchestration apportera un contrôle de la production et l'automatisation de certaines procédures. Tous ces outils reposent en grande partie sur des technologies issues des rachats de 3Tera, Oblicore et Cassatt. Les deux premiers composants de cette suite sont disponibles immédiatement les deux autres le seront en juillet et en octobre prochain, a précisé Chris O'Malley, vice-président exécutif en charge du cloud chez l'éditeur. « Vous n'aurez pas besoin d'attendre la fin de l'année pour bénéficier de ce produit, deux briques de base sont déjà disponibles ».

CA a également annoncé trois produits dédiés à la virtualisation, qui sont Virtual Assurance pour surveiller les performances et éventuellement corriger des défaillances dans les environnements virtuels; Virtual Automation, qui déclenche des check-up automatiques de l'infrastructure virtuelle, et enfin Virtual Configuration qui  supervise le développement et les changements de configuration pour répondre aux besoins de conformité réglementaire et d'audit.  Tous ces produits arriveront sur le marché en juin, mais l'éditeur n'a pas encore fournit une date de commercialisation exacte ni d'informations sur les prix.

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(17/05/2010 10:04:46)

CA World'10: l'éditeur se rebaptise CA Technologies (MAJ)

Après Computer Associates et CA, l'éditeur répond désormais au nom de CA Technologies, une petite mise à jour sémantique qui entend bien capitaliser sur l'évolution de la société comme fournisseurs de solutions d'administration et de sécurité pour les systèmes d'information classiques et dans le cloud.

L'activité antivirus a par exemple été filialisée et l'avenir semble aujourd'hui passer par le cloud. Avec les solutions pour mainframes, c'est en effet un des principaux focus de l'éditeur durant cette semaine. David Hodgson, vice-président en charge du cloud chez CA Technologies, a par exemple mis en avant un site web maison autour de ces solutions (www.cloudcommons.com) qui a pour ambition de fédérer les contributions des spécialistes maison, des analystes et des partenaires.Laura Mc Cluer, responsable chez CA Technologies, du programme Cloud Community  précise que les membres peuvent même échanger des informations et mêmes des notes sur les 3000 fournisseurs de services cloud sur le marché. « Des appréciations qui pourront être objectives avec des étoiles ou subjectives sous la forme de commentaires. »
En complément l'éditeur met également en avant SMI (Service Management Index) une plate-forme permettant de benchmarker les solutions du marché (3 000 à ce jour selon David Hodgson). Pour déterminer par exemple quel service de messagerie hébergé est le mieux adapté  aux besoins de son entreprise.

Terminons tout de même par le principal événement de ce dimanche 16 mai, la conférence d'ouverture de CA World 10 avec Bob McCracken, le CEO de la société. Sans surprise, l'ancien cadre d'IBM a mis l'accent sur les changements attendus dans les systèmes d'information des entreprises. Le cloud computing est bien évidemment « le nouveau point d'inflexion de l'industrie IT. (...) Quand les choses changent, nous devons changer. Il faut bouger vers la virtualisation, aller vers le cloud, changer les modèles de coûts». Depuis  plusieurs mois, la société occupe le marché et sensibilise ses clients et ses partenaires à cette évolution radicale, avec les sessions de sa Cloud Academy, ses études sur la sécurité des infrastructures dans les nuages ou la perte d'informations. Le dirigeant décrit également sa vision du marché : "Beaucoup de gens continuent de se demander si le cloud va vraiment se répandre. Je leur dis que non; je ne pense pas que le cloud est train de s'imposer. Je sais déjà qu'il va s'imposer puisqu'il est déjà très présent. La virtualisation et le cloud computing vont obliger les entreprises à s'adapter rapidement pour répondre aux demandes du marché et des clients. Nous sommes là pour aider nos clients à acquérir la compétitivité supplémentaire qui leur donnera un avantage supplémentaire pour passer les caps difficiles". Plusieurs rachats significatifs comme Nimsoft, NetQoS et 3tera ont également permis à l'éditeur de générer une partie de ses revenus sur des activités qui ne sont pas liées aux mainframes. Jusqu'à un tiers des 4,3 milliards du chiffre d'affaires réalisé sur le précédent exercice selon un responsable de CA. Le CEO de la compagnie précise encore que des acquisitions se feront encore en 2010 : "nous n'achetons pas de la croissance, mais j'essaie d'acquérir les technologies qui nous permettront  de poursuivre notre croissance."

Au sujet du changement de nom de la société, Bill McCracken a eu le dernier mot en racontant une petite anecdote. C'est en effet après avoir constaté qu'en tapant CA dans le moteur de recherche de Google, il obtenait Californie (CA aux Etats-Unis) qu'il a décidé de modifier le nom de la compagnie. Il aurait également pu trouver Canada, Cocaine Anonymous, Crédit Agricole ou encore chiffre d'affaires. Si le nom CA Software a été un moment envisagé selon un cadre de l'éditeur, c'est finalement CA Technologies qui a remporté les suffrages. Un choix curieux car l'acronyme donne CAT, un célèbre fabricant d'engins de travaux ou la cellule de lutte antiterroriste dans la série "24 heures". Un changement de nom qui couterait à l'éditeur de 50 à 70 millions de dollars. CA Technologies devrait également augmenter de 50% son budget marketing (jusqu'à 200 millions de dollars en 2010 donc) pour mieux faire connaître ses ambitions dans le cloud.

 

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(10/05/2010 16:53:43)

Annuels BMC Software : modeste progression sur l'exercice

BMC Software, éditeur américain de solutions d'administration des systèmes informatiques, a terminé son exercice fiscal sur une légère hausse de son chiffre d'affaires. Celle-ci s'élève à 2,1% sur l'année, avec un CA total de 1,9 Md$, et à 2,5% sur le dernier trimestre (CA de 491,3 M$). Les ventes de licences du groupe ont progressé de 4,8% sur les trois derniers mois, à 201 M$.

Quoique satisfait des résultats, Bob Beauchamp, PDG de la société, a reconnu que ceux-ci auraient pu être meilleurs sur le quatrième trimestre. Il ajoute en revanche que l'exercice 2011 commence fort avec l'un des plus importants contrats ESM (enterprise service management) signés jusqu'à présent par la société. Les prises de commande sur les licences ont également progressé de 9% au quatrième trimestre.

Concurrent des solutions d'administration de systèmes fournies par HP, IBM et CA, notamment, BMC Software rassemble à son catalogue des produits tels que BMC Performance Management, BMC Remedy IT Service Management, BMC Atrium CMDB, ou encore BMC IT Service Support. Au cours des dernières années, outre l'acquisition de Remedy, il a notamment procédé à celles de Patrol (dont l'offre a été intégrée à sa solution ProactiveNet Performance Management), de MQ-Software, Marimba, Bladelogic, Control-M ou encore de Magic.

Illustration : Bob Beauchamp, PDG de BMC Software (crédit photo : BMC)

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(30/04/2010 15:27:38)

Interop 2010 : la portabilité des services cloud au coeur des débats

« Probablement dès cette année, nous aurons les moyens de faciliter le déplacement de la charge de travail des centres de calcul internes vers des services cloud externes, à l'aide d'un logiciel » a expliqué Randy Rowland, vice-président en charge du développement produit chez Terremark. Les clients veulent avoir l'assurance de pouvoir rapatrier une charge de travail confiée à un cloud dans leur datacenter si les circonstances le permettent », a-t-il ajouté. « Les entreprises ont peur de rester bloquées. Certains obstacles réseaux existent effectivement, comme le changement des adresses IP, pour lequel il faut trouver une méthode plus facile ». Pour Simon Crosby, CTO de Citrix, « cette préoccupation autour de la transférabilité est prise en compte. Les vendeurs savent qu'elle existe et qu'ils doivent trouver des solutions. »

« Les images de la machine virtuelle Amazon, utilisées sur le service cloud Amazon EC2, très répandu, sont en propriété exclusive et difficiles à répartir sur les réseaux d'entreprise, » a souligné de son côté Alistair Croll, fondateur de Bitcurrent. Mais Simon Crosby a constaté des progrès dans certains domaines, comme la norme Open Virtualization Format (OVF). Selon lui, elle rend la charge de travail indépendante de l'hyperviseur, et permet l'interopérabilité entre des plates-formes de virtualisation multiples. « La virtualisation a permis d'améliorer la portabilité des charges de travail entre serveurs, mais les premières versions des offres « Infrastructure-as-a-Service » pour le Cloud manquaient de ressources en matière de réseaux, et il faudra trouver de nouvelles méthodes pour les renforcer et améliorer la portabilité », a précisé Simon Crosby.


Illustration Alistair Croll, fondateur de Bitcurrent, Crédits D.R.

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Kristof Kloeckner, CTO d'IBM, autre conférencier présent à Interop, a déclaré dans une interview que le déplacement des charges de travail depuis les centres de données internes vers les cloud n'était pas difficile. Selon lui, « les problèmes surviennent lorsque les applications demandent qu'un grand nombre de données soient transférées vers le cloud. » Certaines démonstrations faites à Interop ont montré le déplacement d'applications entre différents clouds, mais « la plupart des exemples sont vraiment basiques dans le sens où ils ne déplacent pas de volumes de données très importants », a expliqué le CTO d'IBM. Selon lui, les applications à base de grid, les simulations, ou les charges de travail occasionnelles (saisonnières notamment) sont sans doute bien adaptées au déplacement temporaire vers un cloud. « Les services clouds s'intègreront les uns aux autres », a-t-il ajouté au cours de son allocution. « Surtout, ils devront rester ouverts. C'est un de nos objectifs majeurs. Ce qui se passe aujourd'hui est un changement fondamental. Cela montre la nécessité d'introduire plus de souplesse dans le déploiement des services informatiques. »

« Dans l'avenir, il y aura essentiellement trois catégories d'applications », a poursuivi de son côté Alistair Croll, de Bitcurrent. Celles qui resteront toujours à l'intérieur du datacenter de l'entreprise, celles qui pourront être exécutées indifféremment en interne ou au sein d'un service cloud si cet hébergement a un sens sur le plan économique, et une troisième catégorie qui demeurera toujours en cloud, notamment si l'application doit être partagée avec des partenaires. »

La question de savoir si les entreprises doivent déplacer des applications existantes vers des services cloud externes n'est pas toujours facile à résoudre. Certains intervenants présents à Interop ont laissé entendre que si les clients sont prêts à déplacer de nouvelles applications vers le cloud, ils ne savent pas encore si l'effort et les coûts de transfert de leurs applications existantes correspondent à un vrai gain en termes de budget.

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(30/04/2010 10:07:09)

Nouveau cauchemar des DSI : la gestion des smartphones

« Tout se passait à peu près simplement du temps où les responsables informatiques mettaient un ordinateur portable Dell Latitude ou un BlackBerry dans les mains de leurs salariés nomades en leur disant 'vous êtes prêts à partir' », explique Paul DeBeasi, analyste spécialisé dans les applications sans fil chez Gartner pendant une table ronde autour de la technologie sans fil et les mobiles qui s'est tenue lors de l'Interop de Las Vegas. « Mais maintenant, les téléphones ressemblent de plus en plus à de mini-ordinateurs, et pour compliquer les choses, ils tournent sous six plates-formes principales : BlackBerry, iPhone, Android, Palm, Windows Mobile et Symbian, » a déclaré Michael Miller, un auteur écrivant sur la technologie et vice-président en charge de la stratégie technologique chez Ziff Brothers Investments. « Tout à coup, vous vous trouvez avec le choix de six plates-formes mobiles et vous devez décider laquelle vous allez supporter, » a déclaré Michael Miller. Donner à chacun un accès à sa messagerie est relativement facile, mais les utilisateurs veulent avoir toutes sortes d'applications professionnelles à portée de main. « Ça devient une autre affaire de prendre les applications professionnelles et de les rendre exécutables d'un coup sur toutes ces plates-formes, » précise Michel Miller. « Nous sommes tous habitués à des applications qui s'exécutent sur des ordinateurs de bureau et des portables tournant sous Windows. Mais qu'advient-il dans un monde où chacun veut profiter de la connectivité à tout moment ? Vous ne pourrez pas faire tourner [un iPhone ou un BlackBerry] sous Windows 7, que vous le vouliez ou non.»

Une interopérabilité nécessaire

La technologie mobile évolue rapidement, de nouveaux smartphones arrivent en permanence sur le marché, sans compter le développement ininterrompu des normes cellulaires telles que la 4G, WiMax et LTE. « Alors que le monde nomade devient plus complexe, les entreprises ne peuvent pas simplement décider de supporter un dispositif et pas l'autre » a déclaré Lisa Phifer, présidente de Core Competence, un cabinet de conseil en technologie pour les entreprises. Une société peut choisir de concentrer ses efforts sur certaines plates-formes stratégiques et ses applications, mais les cadres informatiques auront du mal à bloquer l'accès à certains appareils mobiles. « Au lieu de regarder la mobilité comme quelque chose d'adaptée à quelques standards, nous devons plutôt nous demander comment permettre la mobilité avec à peu près n'importe quel appareil, » a t-elle déclaré. « Les téléphones mobiles sont bien plus diversifiés que les ordinateurs portables. »

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Pour appuyer sa démonstration, elle a montré au public un téléphone HTC Droid acheté il y a quatre mois. Celui-ci ne lui permet plus de faire tourner une application qu'elle avait besoin de tester pendant Interop, de sorte qu'elle a dû amener avec elle un Nexus de Google. « Certains utilisateurs peuvent avoir un téléphone Droid et un terminal iPod Touch, » a t-elle fait remarquer. « C'est en partie une question de préférence, mais certains utilisateurs ont également des raisons légitimes, liées à leur usage professionnel, de devoir disposer de plusieurs smartphones au sein de l'entreprise, » dit-elle.

Alors que la sécurité est une préoccupation majeure, la gestion des périphériques mobiles représente peut être un souci encore plus grand. Une enquête menée auprès de 475 personnes participant à Interop a montré que la gestion des appareils mobiles était « la plus grande préoccupation », 200 participants la qualifiant même de « principale préoccupation. »  En fin de compte, « les entreprises ont besoin de nouvelles plateformes de gestion et de politiques qui tiennent compte des différents types de dispositifs, » a déclaré Lisa Phifer. Si toutes les applications mobiles tournaient dans les navigateurs Web, la création d'outils standards pouvant être utilisés sur toutes les plateformes mobiles serait somme toute assez simple. Mais les succès de l'iPhone et d'Android ont alimenté la course aux « Apps » individuels, dont beaucoup fonctionnent sur tel type de mobile et pas l'autre. « La plate-forme Android est ouverte et il est facile d'écrire des applications, ce qui n'est pas le cas avec l'iPhone, » a déclaré M. Miller., ajoutant que « Apple avait verrouillé son processus de développement d'applications. ». « Il n'est pas possible de développer des applications iPhone avec un outil qui ne soit pas vendus par Apple. Si vous disposez d'Adobe ou de .Net, vous n'êtes, en théorie, pas autorisé à l'utiliser pour créer une application qui s'exécutera sur l'iPhone. »


Crédits photo D.R.

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(07/04/2010 13:51:29)

La solution Sybase Afaria bientôt compatible avec l'iPad et les GooglePhones

Prévu pour le mois de mai, le pack destiné à la version actuelle d'Afaria mettra à jour ces fonctionnalités et « étendra le contrôle à l'iPad », a déclaré Mark Jordan, chef de produit senior de Afaria. Ce dernier leur permettra notamment de traiter la réinitialisation des mots de passe, la gestion des applications, la configuration de périphériques à distance et éventuellement la mise hors d'état de fonctionner d'un appareil perdu par un employé. Mark Jordan fait également remarquer que cette mise à jour destinée à ajouter le support pour l'iPad n'avait pas demandé beaucoup d'efforts à Sybase, dans la mesure où Afaria était déjà compatible avec l'iPhone. « Jusqu'à présent, la politique d'Apple en matière de gestion de ces dispositifs est assez cohérente, » a t-il ajouté.

Bien que principalement conçu pour l'usage personnel, l'iPad est perçu par les fournisseurs de logiciels professionnels comme un dispositif potentiellement utilisable dans le monde de l'entreprise. Mark Jordan a ainsi déclaré que l'appareil pourrait très bien s'intégrer dans l'organisation du travail des centres médicaux, où médecins et infirmières ne cessent d'aller et venir vers leurs postes fixes. Léger, facile à utiliser, et relativement bon marché, l'iPad pourrait servir de poste mobile pour accéder aux dossiers et traiter l'information. « Comme pour l'iPhone, Apple ouvrira l'iPad aux applications professionnelles. Après s'être fait enregistrer auprès d'Apple, l'entreprise disposera d'une signature numérique pour installer son application - via une connexion filaire - qui pourra ensuite être exécutée sur l'appareil en question, » a déclaré Mark Jordan. Sybase n'est pas le seul à adapter ses produits pour l'iPad. Citrix propose désormais des versions de son client Receiver et de son logiciel GoToMeeting compatibles avec l'iPad.

En plus du support pour l'iPad, le nouveau pack de Afaria comprendra quelques fonctions de gestion pour les appareils tournant sous Android, notamment la gestion centralisée des mots de passe et la possibilité de « tuer » un périphérique à distance. Mark Jordan a admis que le contrôle de Google Android est plus aléatoire que celui de l'iPad d'Apple. En effet, pour accéder aux fonctionnalités de gestion professionnelles, Afaria ne peut fonctionner qu'avec des appareils entièrement compatibles avec les spécifications de Google. « Les fabricants d'unités portables ont le choix d'implémenter ou non certaines fonctionnalités. En ce qui nous concerne, nous utilisons une approche basée sur des standards. Si les fabricants se conforment à ces standards, Afaria sera compatible avec leurs produits, » a dit Mark Jordan.

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