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Applications métier
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(20/04/2011 09:56:09)
L'industrie européenne du logiciel a besoin d'un marché unique et du SaaS selon IDC
Premier constat dressé par le cabinet d'études, l'industrie européenne du logiciel est concentrée sur certains pays, les trois grands évidemment (Allemagne, Royaume-Uni, France) mais aussi les pays nordiques et le Bénélux. Les ISV sont issus de ces zones géographiques. Or, une industrie du logiciel nécessite un grand marché intérieur afin de réaliser des économies d'échelle, réduire les coûts unitaires, et donc, accroître la compétitivité. Les pays disposant de grands clients internationaux et de cultures d'exportation favorisent une industrie du logiciel forte.
IDC note ensuite que l'industrie européenne du logiciel est centrée sur les applications et non pas sur les outils de développement ou sur les logiciels d'infrastructure systèmes. Dans les applications de base, comme le SCM ou le CRM, les ISV européennes comptaient plus de 20% du marché mondial en 2009. Dans le middleware en revanche, leurs parts de marché se situaient à moins de 5% pour les logiciels d'infrastructure ou de gestion de l'information. Par contre, localement, les acteurs européens détiennent des positions fortes du fait de leur maîtrise de la législation et des habitudes commerciales, de leur pratique de la langue et des devises locales.
Le SaaS : un baromètre essentiel
IDC s'est également penché sur les acteurs du SaaS. Ce segment croît cinq fois plus vite chaque année que la moyenne du marché européen du logiciel. « Le groupe des acteurs du SaaS est aujourd'hui un baromètre essentiel de l'avenir de l'industrie du logiciel en Europe » souligne IDC qui a analysé 174 spécialistes européens du SaaS. Comme le reste de cette industrie, il est surtout tourné vers les applications.
« La majorité des fournisseurs de SaaS dans notre échantillon avait des revenus annuels de 3 millions de dollars ou moins, de sorte qu'ils s'agit essentiellement de petits éditeurs de logiciels », a déclaré Bo Lykkegaard, directeur de recherche chez IDC. « L'avantage c'est qu'ils appartiennent au monde des start-up et que beaucoup d'entre eux sont susceptibles de connaître une forte croissance au cours des années à venir. Toutefois, il faudra attendre au-delà de notre horizon habituel de cinq ans avant que les acteurs du SaaS représentent une proportion importante parmi les 100 premiers éditeurs de logiciels européens. »
John Wookey, responsable des offres OnDemand, quitte SAP
Ancien collaborateur d'Oracle, John Wookey (en photo) est arrivé chez SAP il y a deux ans et demi pour développer la stratégie « software as a service » en direction des grandes entreprises. Son départ a été annoncé hier par l'éditeur allemand de solutions de gestion. Peter Lorentz, sous la responsabilité duquel il opérait, supervisera la division SaaS pour grandes entreprises jusqu'à la nomination de son remplaçant, a indiqué Jim Denver, porte-parole de SAP.
Vice-président exécutif, responsable de la ligne de produits On Demand, John Wookey quitte l'entreprise pour des raisons personnelles, précise l'éditeur. « Cela ne modifie absolument pas notre engagement sur l'activité on-demand, a affirmé Jim Denver en rappelant que, dans ce domaine, plusieurs étapes avaient déjà été franchies.
Sales On Demand, issu de l'équipe Wookey
C'est un haut profil que SAP avait recruté en novembre 2008, avec John Wookey. Auparavant, celui-ci avait été impliqué au sein d'Oracle dans le démarrage de Fusion Applications (gamme de composants de gestion intégrés notamment accessibles en SaaS), projet de longue haleine qui débouche en ce moment. Chez SAP, il a travaillé sur une série d'applications SaaS destinées à étendre les fonctionnalités du produit de gestion phare, la Business Suite.
L'un des premiers produits à être sorti de l'équipe de John Wookey est l'application de gestion de la relation client (CRM) Sales OnDemand, présentée à l'occasion du Cebit de Hanovre, en mars dernier. D'autres devraient être évoquées lors de la prochaine conférence Sapphire à Orlando, le mois prochain.
L'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, estime que son départ est une « perte importante pour SAP » car il avait su constituer une équipe intéressante, incluant des anciens d'Oracle et de Salesforce.com, et insuffler « le bon esprit de corps pour aller de l'avant ».
Un positionnement clé pour SAP
Pour sa part, Jon Reed, analyste indépendant qui suit SAP de près, considère que John Wookey faisait vraiment partie des cinq personnes les plus importantes au sein de SAP. « Il était très inventif, mais son travail n'était pas réalisé, c'est le problème ». Même si la stratégie SaaS de SAP pour les grandes entreprises ne va pas générer une part importante de revenus cette année, il s'agit d'un positionnement clé pour l'éditeur, un domaine où il se présente autrement que comme un vendeur de logiciels vivant de la maintenance d'applications (installées pour une partie depuis plusieurs années). A noter que les applications SaaS pour les grands clients (Sales OnDemand, notamment) sont hébergées sur la plateforme de Business ByDesign, après avoir commencé leur parcours dans d'autres directions avec d'autres technologies.
Illustration : John Wookey, « vice-président exécutif, Line of Business On Demand » chez SAP à l'occasion du Cebit 2011 (source : SAP) (...)
Commerce spécialisé : Cegid accompagne ses clients « retail » à l'international
C'est à Lisbonne que l'éditeur français Cegid a réuni début avril, sur sa conférence Retail Connections 2011, les utilisateurs et partenaires métiers de ses solutions adaptées au monde de la vente au détail et des enseignes commercialisant leurs produits au travers de chaînes de boutiques. L'un des thèmes principaux du rendez-vous annuel a porté sur « la révolution vécue actuellement par le secteur, comparable à celle connue dans les années soixante avec l'arrivée des hypermarchés », souligne Tania Oakey, directrice marketing retail international chez Cegid. « Le commerce cross-channel ou omni-channel regroupe les magasins, le web, les mobiles et les réseaux sociaux. Ce sont autant de canaux qui doivent être intégrés, avec les clients au centre ». Auparavant, chaque canal travaillait de façon autonome. Ils sont maintenant intégrés et communiquent. Un client peut commander en ligne sur le site web, ajouter un produit à sa commande à partir de son mobile puis retourner ensuite dans le magasin. « C'est l'un des sujets qui prédominait sur la conférence, précise la directrice marketing. Toutes les enseignes sont en train d'étudier le cross-channel et le commerce en ligne. Ce ne sont pas des canaux concurrents mais complémentaires. On s'est aperçu que les clients qui intervenaient sur plusieurs canaux dépensaient davantage qu'un client mono-canal », observe-t-elle.
L'historique des achats prend en compte les différents canaux utilisés par le client (cliquer ici pour agrandir l'image)
S'adapter aux spécificités des différents pays
Parallèlement, l'optimisation de la chaîne d'approvisionnement (supply chain) reste l'une des problématiques principales pour les professionnels du retail : « les prévisions, l'assortiment, les budgets d'achats, l'optimisation des ressources humaines en magasin sont de véritables enjeux aujourd'hui pour les enseignes », rappelle Tania Oakey. Elle pointe également l'importance prise par l'internationalisation, tout à la fois des supply chains, des réseaux de magasins et des systèmes d'information. « C'est un axe clé de notre stratégie, précise-t-elle. Nous nous devons d'accompagner les clients dans le monde entier. Nous devons non seulement être aux côtés des enseignes françaises qui s'installent par exemple en Amérique du Sud, aux Etats-Unis ou sur un autre continent, mais également travailler directement avec les enseignes implantées dans différents pays. » Cela signifie que les produits doivent disposer de la richesse fonctionnelle requise par ces utilisateurs, mais aussi intégrer les spécificités locales, métiers, règlementaires ou fiscales. Au Japon, par exemple, les utilisateurs sont très avancés en matière de CRM. Aux Etats-Unis, les logiciels doivent prendre en compte les différentes taxes par Etat. Le service associé doit être assuré sept jours sur sept. « Cela représente des investissements importants pour Cegid », indique Tania Oakey. Mais il est vrai que l'activité retail pèse presque un cinquième des revenus de l'éditeur français. En 2010, elle a généré 45 millions d'euros (soit 18% du chiffre d'affaires total de Cegid) et dopé les ventes réalisées par la société hors de l'Hexagone (+35% sur l'exercice).
Une carte à jouer à l'international
Ces dernières années, cette activité a notamment progressé par croissance externe avec le rachat d'AS Infor (pilotage de magasins) puis de l'éditeur VCS Timeless. Ce dernier avait beaucoup travaillé sur l'axe de l'internationalisation. Cegid aussi. Outre l'Europe du Sud, il avait notamment pris pied en Chine et en Amérique du Nord. « Cela nous a permis de créer une synergie car VCS Timeless avait installé des filiales là où Cegid n'était pas encore présent. Aujourd'hui, nous proposons une véritable expertise sur l'internationalisation des enseignes en les accompagnant sur la partie amont, sur la supply chain, sur la construction de l'offre, sur la gestion commerciale et sur les magasins avec prise en compte du cross-channel, énumère Tania Oakey. Nous avons vu que nous avions une carte à jouer dans ce domaine car dans les différents pays où nous intervenions, nous ne nous retrouvions jamais face aux mêmes concurrents. » Ces enseignes cherchent généralement à mettre les solutions en oeuvre de manière rapide. « Cela peut prendre de trois à neuf ou dix mois selon la taille de l'entreprise, les briques de notre solution qu'elles ont choisies, le nombre de magasins et la gestion du changement mise en place ».
C'est un sujet qui a été particulièrement abordé lors de Retail Connections 2011, à Lisbonne. Parmi les clients, « le fabricant japonais de chaussures de sport Asics qui a beaucoup développé son activité retail nous a choisi pour notre expertise internationale et métier, ainsi que pour notre solution en mode SaaS. Nous pouvions l'accompagner en Asie et en Europe. Asics ouvre un peu partout dans le monde contrairement à d'autres enseignes qui ont commencé par se développer d'abord dans leur pays », explique la directrice marketing.
La base installée de Cegid sur ses offres retail compte un millier d'enseignes (parmi lesquelles Naf Naf, Caroll, Lafuma, Lin Vosges, Salsa, groupe Royer, Yves Rocher ou Lacoste), rassemblant 20 000 points de vente dans 70 pays. Les solutions couvrent de façon modulaire la chaîne complète du retail, depuis les approvisionnements jusqu'à la gestion des points de vente. Elles sont disponibles en 25 langues et peuvent s'interfacer avec d'autres solutions du marché. (...)
Gestion de projets, le PMU choisit PSNext
Cette révolution sur la nature même de l'activité de l'entreprise a évidemment impliqué de nombreux chantiers informatiques. Parmi ceux-là, il était nécessaire de mettre en conformité le SI avec les exigences de l'Arjel (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne). L'agrément de cette autorité est en effet nécessaire pour opérer légalement des jeux en ligne.
L'Arjel exige notamment une traçabilité parfaite des opérations de jeux et paris, grâce à un système dénommé le « frontal ». Ce système collecte, valide, formate et scelle numériquement dans un coffre-fort électronique les données issues des logiciels de jeux.
Il fallait que la construction du « frontal » puisse être réalisée rapidement en 2010 afin de respecter le cahier des charges de l'Arjel, tout retard d'agrément entraînant une perte de chiffre d'affaires. La société de service spécialisée en gestion des preuves et sécurisation des SI, i-Tracing, a assisté le PMU dans son projet en l'aidant à le réaliser en huit mois. Le budget du projet n'a pas été dévoilé.
Gestion transversale des métiers avec PSNext
Le pilotage des projets de refonte, la gestion des ressources et des portefeuilles de projets nécessitaient également une mise à jour des outils du PMU. En 2000, le PMU avait choisi la version 6 de PSN, de Sciforma. Après remise en concurrence, l'opérateur de paris avait choisi la version 8. Enfin, PSNext a été choisie en 2010 après un nouvel appel d'offres. Ces outils sont partagés entre services techniques et directions métiers.
La version PSNext apporte au PMU la capacité de gérer, de manière collaborative et transverses métiers-techniques, des livrables avec les documents de description attachés, ce qui modifie considérablement les méthodes de travail. La simulation des plans de charge permet également de justifier ou non les éventuelles demandes de ressources supplémentaires. Le coût de déploiement de ce produit n'a pas été non plus communiqué.
Convergence 2011 : Microsoft projette ses ERP Dynamics dans Azure
Microsoft vient d'annoncer, à l'occasion de Convergence, où se rassemblent les utilisateurs de ses applications de gestion (Atlanta, 10-13 avril), qu'il proposerait l'ensemble de ses ERP sur sa plateforme cloud Azure. « Cela commencera avec Dynamics NAV 7 dans un an », précise Virginie Garlasain, chef de produit Dynamics ERP chez Microsoft France. C'est une évolution majeure pour ces gammes qui sont distribuées en mode indirect depuis leur origine et dont la mise en oeuvre repose sur un important réseau de distributeurs bien implantés. L'éditeur adopte pour ces offres une démarche similaire à celle déjà choisie pour son application de CRM (gestion de la relation client). Celle-ci a été redéveloppée il y a plusieurs années pour pouvoir être exploitée « as a service » dans une architecture partagée dite « multitenant ». Désormais, Microsoft la propose mondialement en mode SaaS (Dynamics CRM Online), hébergée sur ses propres datacenters, et en version classique (dite « on premise ») que les entreprises installent chez elles. En complément, les clients peuvent aussi choisir un mode infogéré dans lequel l'application de CRM est hébergée chez des prestataires, HP par exemple.
C'est un modèle équivalent qui devrait être mis en place à l'avenir avec les ERP de la gamme Dynamics (il y a quatre produits, mais seuls deux d'entre eux, NAV et AX, disposent d'une base significative en Europe). « Cette évolution technologique des ERP vers le cloud a été entamée depuis longtemps », explique Virginie Garlasain, « avec l'idée d'avoir une solution utilisant le même code pour la solution traditionnelle et pour l'offre en ligne, en permettant le passage de l'une à l'autre ».
Un guide d'accompagnement pour les partenaires
A Atlanta, conscient de l'inquiétude que cette annonce pourrait susciter parmi les partenaires, Kirill Tatarinov (en photo), responsable de la division Microsoft Business Solutions, s'est voulu rassurant. « Quoique nous fassions, nous emmènerons l'écosystème ERP avec nous dans le cloud. Il est extrêmement important pour nous de le faire. Tous ceux qui ont amené Dynamics jusqu'à vous seront là dans le cloud », a-t-il promis aux quelques milliers d'utilisateurs réunis devant lui (9 300 personnes attendues en quatre jours).
L'éditeur de Redmond a prévu d'aborder cette semaine la façon dont ses partenaires pourront profiter de ce modèle de déploiement des ERP dans le cloud. D'abord, les partenaires vont pouvoir vendre des applications verticales adaptées au cloud, des services et des add-on à travers la place de marché Dynamics. « Microsoft a par ailleurs sorti un guide d'accompagnement des partenaires vers le modèle cloud », indique Virginie Garlasain.
Cela dit, on ne voit pas comment Microsoft pourrait se passer de partenaires pour accompagner les clients de ses ERP dans l'environnement cloud, compte-tenu de la nécessité d'adapter la solution en fonction des besoins de chaque entreprise. Il serait de toutes façons très imprudent de la part de l'éditeur de mettre de côté son vaste réseau de distributeurs.
Parmi les concurrents de Microsoft sur le terrain des PME, SAP propose trois offres dont deux à installer classiquement (Business One et All-in-One) et la troisième uniquement accessible dans le cloud, Business ByDesign.
Le concept du multitenant pourrait évoluer
Le déploiement des ERP Dynamics sur Azure se fera donc en mode multitenant, architecture qui permet à de nombreux clients de partager la même instance applicative, tout en conservant un mode privé pour leurs données. Il se différencie du modèle hébergé infogéré dans lequel chaque client dispose de sa propre instance d'application. En dehors des économies d'échelle qui réduisent les coûts, le mode multitenant permet à l'éditeur de mettre son application à jour régulièrement et facilement. Marc Benioff, PDG de Salesforce.com, est l'un des défenseurs les plus vibrants du multitenant. Il compare cette architecture à un immeuble de bureaux où de nombreuses entreprises ont des locaux fermés et privés, mais partagent les lignes électriques, les canalisations et les autres éléments de l'infrastructure. Cela constitue toujours une technologie importante pour le cloud, mais sa pertinence décline à mesure que l'industrie IT réalise des avancées dans la gestion des machines virtuelles, estime pour sa part Kirill Tatarinov, de Microsoft. Il considère aussi que l'expérience acquise par l'éditeur avec la mise à disposition mondiale de CRM Online(*) conjuguée aux progrès techniques, aideront à baisser le coût de l'ERP dans le cloud.
(*) uniquement disponible aux Etats-Unis pendant deux ans, l'application est maintenant proposée sur quarante marchés.
Illustration : Sur Convergence 2011, Kirill Tatarinov, responsable de la division Microsoft Business Solutions
[[page]]Cela dit, le vice-président ne donne encore que peu de détails sur la tarification des gammes dans le cloud. « Nous pourrions faire des choses différentes suivant les produits », a-t-il indiqué. De nombreux clients paient déjà le logiciel sur un modèle de souscription qui sera aussi proposé pour les produits Azure Dynamics.
Microsoft ne s'attend pas à une forte migration des clients Dynamics dans le cloud, a reconnu Kirill Tatarinov. « Dans le monde des ERP, vous voyez principalement des déploiements mixtes ». Par exemple, une entreprise pourrait décider d'utiliser Azure pour donner accès à l'ERP à ses équipes de ventes ou de techniciens itinérants, tandis que ses équipes administratives utiliseraient un ERP installé en interne.
Ecrire du code à exploiter sur site et dans le cloud
Les processus de personnalisation des ERP Dynamics pour Azure devraient se mettre en place en douceur pour les partenaires qui conçoivent actuellement des extensions et des applications verticales pour les actuels modèles de déploiements, a annoncé Kirill Tatarinov. Un nouvel outil de configuration arrivera avec la version 2012 de Dynamics AX (prévue pour août de cette année), ERP qui sera lui aussi disponible sur Azure à terme. Selon le vice-président, cet outil devrait permettre d'améliorer sensiblement le logiciel sans écrire de code. Les développeurs pourront aussi continuer à utiliser C# ou d'autres langages de l'environnement .Net.
Microsoft prévoit de fournir aux partenaires et clients des guides et méthodologies pour écrire du code qui s'exploitera indifféremment sur site ou dans le cloud, a assuré Kirill Tatarinov. Mais il est toujours possible qu'une personnalisation donnée ne soit pas entièrement compatible avec un déploiement dans le cloud, suivant la façon dont elle a été écrite.
Pour Frank Scavo, associé de la société de conseil IT Strativa, l'option cloud peut faire la différence sur les nouvelles ventes d'ERP ou dans le cas de clients qui cherchent quelque chose de nouveau. En revanche, il pense que les actuels utilisateurs de Dynamics pourraient trouver plus confortable de conserver leurs installations telles quelles. Surtout s'ils n'ont rien qui les presse de passer au cloud. Mais il faut bien que Microsoft apporte une réponse face à la pression concurrentielle qu'exercent sur lui les éditeurs d'ERP qui opèrent déjà en mode cloud (outre SAP, on trouve aussi NetSuite aux Etats-Unis et bientôt Oracle avec Fusion Apps).
Dynamics AX 2012 pour le secteur public[[page]]
Dynamics AX 2012 pour le secteur public
Sur Convergence, Microsoft a également parlé de Dynamics AX 2012, dont la bêta sera livrée ce mois-ci. « Cette prochaine version a déjà suscité un certain enthousiasme lorsqu'elle a été présentée en février à Seattle, à l'occasion de la conférence Technical Summit », assure Virgine Garsalain, responsable de produits Dynamics au sein de la filiale française. « Elle sera intégrée avec les toutes dernières versions des produits collaboratifs et son interface inspirée d'Office sera améliorée [à la façon de ce que NAV propose dans ce domaine]. L'intégration Excel, par exemple, est bidirectionnelle sur les aspects de budgétisation », explique-t-elle. Il est possible d'une part d'envoyer un budget sous Excel puis de réintégrer les informations budgétaires dans la base de données AX ».
Par ailleurs, aux quatre fondations métiers que Dynamics AX propose déjà sur quatre secteurs d'activités (distribution, retail, services, industrie) s'en ajoute maintenant une cinquième : le secteur public. « Toutes ces macro-verticalisations, développées par la R&D de Microsoft en s'inspirant de ce qu'ont fait nos partenaires -GFI, par exemple, en France- coexistent dans une seule solution », rappelle Virginie Garlasain en ajoutant que ces améliorations se font sans « sacrifier à l'agilité puisque l'on peut faire cohabiter des processus métiers gérés de façon séparés. Au niveau du développement, pour permettre cette agilité, on réduit la logique applicative codée en dur dans la solution pour travailler sur des modèles naturels et unifiés avec des workflows graphiques et disposer d'une couche de développement faisant appel à des composants modélisés ».
Nouveau également sur Dynamics AX 2012 : les développements pourront se faire à partir de Visual Studio. « Jusqu'à présent, on utilisait plutôt l'IDE MorphX ». Enfin, comme avec Dynamics NAV, la nouvelle interface combine une navigation en mode web et Office. S'y ajoute la possibilité de disposer pour les utilisateurs en atelier d'interfaces qui s'utiliseront à partir d'écrans tactiles.
Tableau de gestion de production Kanban (cliquer ici pour agrandir l'image)
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SAP s'invite dans le cloud d'IBM
A l'occasion de ses annonces Smart Business pour faciliter le passage des entreprises aux clouds, IBM a dévoilé la certification des solutions SAP sur ses services cloud computing. Cela signifie que les utilisateurs SAP pourront disposer de la souplesse des ressources proposées par Big Blue. « Si une base de données SAP a besoin de plus de stockage, nous pouvons en ajouter dynamiquement - c'est l'avantage du cloud » a ainsi expliqué Ric Telford, vice-président en charge des services cloud chez IBM, lors d'une conférence de presse à New York.
SAP est le premier système ERP qu'IBM supportera dans un environnement de cloud computing, mais d'autres sont prévus, a poursuivi Ric Telford. Si les utilisateurs ont bien la possibilité de basculer toutes leurs applications dans le cloud, il ne les voit pas encore ces derniers complètement abandonner leurs infrastructures. « La plupart des clients continueront à garder un certain nombre de leurs charges de travail dans leurs propres centres de calcul » dit-il. « C'est aussi pourquoi IBM propose des solutions clouds hybrides qui mélent des services en ligne et dans le datacenter du client. Le cloud leur donne maintenant des options qu'ils n'avaient pas auparavant ».
L'offre SAP, qui sera proposée dans le cadre de la plate-forme Smart Cloud d'IBM, est attendue un peu plus tard dans l'année.
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