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Applications métier
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(21/10/2010 18:22:08)
Software AG met la main sur Data Foundations, spécialiste du MDM
En rachetant Data Foundations et sa solution de MDM, l'éditeur allemand Software AG compte intégrer cette technologie à son offre de produits de BPM (Business process management ou gestion des processus métiers) et à ses solutions middleware. Cette acquisition est la dernière en date d'une série sur le marché du MDM, réduisant peu à peu les rangs des fournisseurs indépendants. En février dernier, IBM mettait la main sur Initiate Systems, alors que de son côté Informatica s'apprêtait à racheter Siperian.
Les données de référence s'appliquent à des entités telles que des produits ou des clients qui ont des applications multiples en commun. Les entreprises utilisent des solutions de MDM pour s'assurer que ces informations sont constantes et correctes, alors que des données de référence défectueuses peuvent causer des problèmes variés relatifs aux commandes ou aux déclarations d'expédition.
Associer MDM et BPM
Sofware AG envisage de relier les outils de Data Foundations à ses offres de BPM webMethods et Aris, a indiqué Wolfram Jost, CTO de l'entreprise. Les outils de BPM sont utilisés pour concevoir des processus métiers, comme la façon dont les employés sont recrutés ou les approvisionnements sont effectués. « La gestion des données de référence possède une valeur en tant qu'outil qui fonctionne seul et Data Foundations est en mesure d'offrir cela », a précisé le directeur technique et d'ajouter : « Cependant la réelle valeur réside dans l'intégration du MDM avec le BPM. Et nous aurons l'opportunité de montrer à quel point le MDM et le BPM sont capables de fonctionner ensemble. »
L'éditeur de Darmstadt semble avoir décidé, dans un premier temps, de regarder le potentiel du MDM apporté dans le cadre de cette acquisition, plutôt que de développer organiquement sa propre technologie. Cette stratégie n'a rien de nouveau pour le fournisseur qui a récemment racheté la société webMethods et l'éditeur des outils Aris IDS Scheer. La firme a décrit l'acquisition de Data Foundations comme « un rachat technologique », et non pas comme une stratégie qui pourrait lui permettre de gagner des parts de marché. Le fournisseur allemand compte dévoiler ses nouvelles offres, l'année prochaine, à l'occasion du prochain Cebit de Hanovre.
Illustration : Wolfram Jost, CTO de Software AG
(...)(20/10/2010 12:03:14)
Une étude du CXP recense le patrimoine applicatif des entreprises
La gestion du patrimoine applicatif (GPA) est une question ancienne mais qui revient au goût du jour. « Nos clients insistent sur le sujet dans l'optique d'une optimisation des coûts et d'une meilleure connaissance de ce patrimoine applicatif » nous explique Laetitia Bardoul, auteure de l'étude du CXP sur ce sujet. Au fil des années, la connaissance de ce patrimoine est devenue complexe et floue pour une entreprise. Les langages utilisés deviennent de plus en plus hétérogènes, les documentations se perdent ou ne sont plus à jour, les compétences en interne changent, certains développements sont réalisées en externe, bref, l'entreprise perd les différentes ressources nécessaires. Pourtant, les applications métiers sont devenues indispensables dans tous les services d'une entreprise.
Pour une DSI, le gain serait pourtant appréciable si elle procédait à une meilleure gestion de son patrimoine applicatif. Elle pourrait connaître le coût réel d'une application, aurait la possibilité de la faire évoluer, de donner une meilleure maîtrise de ses budgets et de son action. Pour l'entreprise, ce serait un meilleur suivi de l'investissement et un meilleur contrôle de la qualité.
La mise en place d'un suivi de la GPA n'est pourtant pas évidente. Les tableaux de bord sont différents suivant le niveau où ils se situent, celui de la DSI ou ceux des responsables applicatifs ou des contrôleurs qualité. Mais la pression financière est de plus en plus forte sur les DSI. Et le mouvement devrait s'accélérer. Une nouvelle norme, CISQ (Consortium of IT Software Qualité) va définir de nouveaux standards de qualité logicielle en 2011. Elle remplacera peu à peu la norme ISO 91-26 qui donnait déjà une liste d'indicateurs, mais s'avérait insuffisante.
Une dizaine de grands éditeurs présents
Pour les éditeurs spécialisés et leurs intégrateurs, la perspective est intéressante« C'est encore un marché en voie de développement, avec une dizaine de grands acteurs » note Laetitia Bardoul (*). Des solutions nouvelles apparaissent en Open Source. Le marché n'est pas figé. Une certaine recomposition s'est opérée, avec le rachat l'an passé par MicroFocus de la société Borland et des outils de tests de Compuware.
Dans son étude, le CXP revient sur la notion même de Gestion du patrimoine applicatif. Il cartographie ensuite les différentes solutions présentes. Elles appartiennent à trois mondes différents : le décisionnel (modélisation d'applications, gestion de portefeuille applicatifs, BI), l'analyse applicative (inventaire et cartographie, analyse de la performance et du code, analyse de la qualité applicative, gestion des actifs), la gestion opérationnelle applicative (modernisation applicative, gestion des développements applicatifs, gestion des environnements de développement).
(*) L'étude cite : ASG, Cast, McCabe, Metrixware, MicroFocus, IBM, Speedware, Checkstyle, Metaware, PMD, Polyspace, Planview, Serena.
SuccessFactors ajoute un outil de calcul RH au cloud
SuccessFactors, le spécialiste des solutions RH on demand, a annoncé la disponibilité d'un outil de calcul au sein des services cloud qui permet aux utilisateurs de comparer des contenus d'analyse provenant de différentes sources, avec les données générées par sa suite logicielle dédiée aux ressources humaines et par d'autres applications SaaS (software as a service). Cette fonction est devenue possible depuis l'acquisition, tout juste révélée, du vendeur danois YouCalc spécialisé en business intelligence. L'achat, dont les termes n'ont pas été rendus public, est le dernier en date effectué par SuccessFactors et fait suite aux acquisitions d'Informer et de CubeTree.
La suite Business Execution Software de SuccessFactors contient déjà un riche éventail de modules couvrant des domaines aussi larges que la gestion des rémunérations, la formation des employés, la gestion des objectifs ou la planification des effectifs. Le nouveau service Calculator permettra aux utilisateurs d'effectuer des analyses de leur activité en temps réel, y compris de simuler des scénarios en combinant différents paramètres, et estimer par exemple le taux de satisfaction des employés en fonction de l'évolution du carnet de commandes de la part de clients potentiels.
Connexion à des bases de données SQL
La technologie YouCalc travaille en mémoire et sait extraire des données en temps réel à partir d'autres systèmes, ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire pour les clients de stocker ces données dans un espace particulier. Selon SuccessFactors, qui a déjà construit un certain nombre d'applications analytiques spécialisées pour Salesforce.com, Google Apps, SugarCRM et d'autres systèmes, ces outils sont faciles à utiliser et ne nécessitent pas de mobiliser du personnel informatique. YouCalc peut également se connecter à des bases de données SQL, des serveurs Web, des sites FTP et des services Web via SOAP (Simple Object Access Protocol) et REST (Representational State Transfer).
Pour Ray Wang, analyste chez Altimeter Group, YouCalc est «un outil astucieux pour effectuer l'analyse et la BI au sein du Cloud » et représente «une amélioration notable de la solution proposée par SuccessFactors, en particulier en matière de planification de scénarios et d'outils de prévision. » « SuccessFactors aurait également pu se tourner vers d'autres vendeurs de solutions de BI en SaaS, comme PivotLink, Birst ou GoodData, » estime-t-il. « La compétition entre vendeurs de solutions de gestion du capital humain (HCM) va sans doute continuer à susciter des partenariats avec ce type d'entreprises, mais leur valeur restera attractive, » a ajouté Ray Wang. « De fait, de nombreux petits acteurs HCM (Human Capital Management) ne disposent pas des ressources financières nécessaires pour réaliser des acquisitions comparables à celle de YouCalc, mais les plus grands comme Taleo et Ultimate Software pourraient emboîter le pas, » a-t-il déclaré. « Aussi, SuccessFactors et Taleo sont elles-mêmes des cibles pour des acheteurs potentiels, » a-t-il ajouté.
Les outils Calculator de SuccessFactors ne sont toutefois pas immédiatement disponibles. Une première version limitée est prévue pour le début de l'année prochaine.
Les différents canaux et bases de données manquent d'intégration selon Markess
En France, le marché de la relation client est estimé par Markess à 1,69 milliard d'euros pour 2010, il devrait passer à 1,87 en 2012. La croissance annuelle moyenne se monte à 5,2%. Derrière ces chiffres bruts, le cabinet d'études relève plusieurs tendances. Et d'abord un rééquilibrage entre les différents canaux.
Jusqu'à maintenant, le téléphone est le canal dominant, avec 30% d'entreprises interrogées qui l'utilisent dans leur relation client, suivi du contact « traditionnel » (fax, courrier, face-à-face au guichet), pour 24%, du mail pour 22%, du web (17%), du téléphone mobile (7%). Même si ce dernier sert à envoyer ou recevoir des mails, ou à consulter le web, il est considéré comme un canal à part entière.
Suivre le client sur tous les canaux
En 2012, dans seulement deux ans, ces chiffres se seront modifiés, le téléphone passera à 23% (- 7 points), le « traditionnel » baisse également à 19% (-5 points), le mail progressant légèrement de 22 à 24, le web de 17 à 24, le mobile de 7 à 10. Bref, les quatre premiers se retrouvent aux alentours de 20%, sans différence accentuée entre eux. Le multi-canal a rééquilibré les parts respectives de ses différents canaux. Conclusion : l'entreprise doit savoir tout faire, utiliser tous les canaux, en évitant d'orienter son client sur l'un ou l'autre.
Ce client affiche un comportement particulier. L'étude scrute son parcours : le téléphone est encore dominant dans la prise de contact (41% des cas), et surtout dans la réclamation (57%). En phase d'achat, ce canal tombe à 20%. Dans ce cas, c'est le face-à-face qui l'emporte avec 42% des réponses. Les secteurs d'activité procèdent également différemment. La distribution (au sens large) et le secteur public sont les plus novateurs. La banque et l'assurance restant cantonnés à des modes plus traditionnels de contact. Les fournisseurs de solutions informatiques dans ce domaine se trouvent donc face à des secteurs nettement plus matures que d'autres.
Des canaux faiblement ou très faiblement intégrés entre eux
Après la pratique des différents canaux, côté entreprise ou côté clients, l'étude de Markess analyse leur niveau d'intégration. Les canaux sont faiblement (34% des réponses) ou très faiblement intégrés (26% des réponses) entre eux. 10% seulement des responsables interrogés, les estiment bien intégrés. Un tel taux de réponses négatives est frappant. Les entreprises présentent visiblement des manques en termes de gestion des données : de qualité de ces données, d'hétérogénéité des systèmes d'information, de fragmentation entre services, sans parler des questions juridiques. « Les entreprises ont beaucoup d'informations qu'elles utilisent très mal » confie un prestataire.
La question de la relation client est donc beaucoup plus complexe qu'auparavant. Si les solutions informatiques existent, l'accumulation de problèmes d'organisation chez les clients, freine leur développement. Plus que la gestion multi-canal, mise en avant ces dernières années, l'étude Markess met en valeur la gestion cross-canal, c'est-à-dire les possibilités de communication entre les différentes bases de données clients et les différents canaux et parle de « gestion des interactions clients cross-canaux ». Ce qui nécessite non seulement des logiciels de GRC mais de grandes capacités d'intégration, d'enrichissement de données, de partage au sein du système d'information ou d'automatisation du contrôle des données.
(*)Etude menée auprès de 128 responsables en entreprises ou dans le secteur public et de 50 responsables chez les prestataires.
Les utilisateurs francophones de SAP planchent sur l'innovation
Comme tous les ans, l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones) a réuni sa convention annuelle pour présenter ses activités et permettre une rencontre entre SAP, l'écosystème de prestataires (une soixantaine d'exposants) et leurs clients. Cette année, l'association avait choisi la ville de Nantes et sa Cité Internationale des Congrès, les 13 et 14 octobre 2010.
La fusion BO/SAP reste une actualité pour les utilisateurs et leur club tandis que l'éditeur promet de multiples innovations pour des lendemains qui chantent. 900 inscrits (environ 60% de clients, le solde de prestataires et de représentants de SAP) étaient attendus à la convention. Malgré les mouvements sociaux, notamment dans les transports ferroviaires, et la concomitance du TechEd de SAP à Berlin, la fréquentation de la rencontre était assez importante : allées de la partie exposition et salles étaient correctement remplies. Les chiffres exacts de participation ne sont pas disponibles à l'heure où nous écrivons ces lignes. Mais aucun des 70 ateliers n'a été annulé.
Des ambitions pour l'éditeur et sa filiale française
Si la convention comprend chaque année une dimension de culture générale qui sonne comme une récréation (ici des interventions de Dominique Wolton, du paléoanthropologue Pascal Picq et de l'économiste Daniel Cohen), l'essentiel reste dans les ateliers pratiques et les interventions en plénières responsables de SAP ou de l'USF.
Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, a ainsi pu insister auprès de ses clients sur la nécessité pour cette filiale de l'éditeur d'être davantage qu'une simple succursale de vente. La fonction d'écoute des clients a été valorisée. Au sein de la partie exposition de la convention, SAP présentait d'ailleurs ses récents produits pour recueillir les avis des utilisateurs. Après mise au point et sélection, les innovations présentées n'arriveront dans les logiciels en production que d'ici un an environ. La consultation portait en particulier sur l'ergonomie. L'innovation reste fortement présente dans les discours de l'éditeur. Après le rachat de Sybase, la mobilité est mise en avant. Et la prochaine « révolution » pourrait venir du traitement en mémoire vive (le « in memory »).
« Trois ans après la fusion de SAP avec Business Object, nous commençons à constater celle-ci dans les produits, pour le in memory nous devrons donc sans doute attendre un peu » tempère Claude Molly-Mitton. Le rachat de Sybase comme le début d'intérêt pour l'exécution en mémoire sonne-t-il (encore une fois) le glas de la relation « je t'aime moi non plus » entre Oracle et SAP, à la fois partenaires et concurrents ? Si l'essentiel des installations SAP sont sur bases de données Oracle, ce dernier édite aussi le seul vrai concurrent au progiciel de l'Allemand. Les membres de l'USF présents sont plutôt dubitatifs : l'exécution en mémoire est plutôt vue comme complémentaire à une « vraie » base de données transactionnelle, pour accélérer certains traitements ou gérer des alertes en temps réel.
Etudes, partenariat et internationalisation
L'USF a également profité de sa convention annuelle pour publier deux livres blancs. L'un est sectoriel : « SAP au sein du service public », avec des retours d'expérience, un guide pratique et des facteurs clés de succès. Le second est plus technique puisqu'il concerne SAP Solution Manager en tant qu'outil dans une approche de gestion du cycle de vie des applications.
Annoncée il y a déjà quelques mois, la première communauté régionale des utilisateurs SAP a été officiellement lancée, bien entendu pour la région Grand Ouest. Cette communauté est dirigée par le directeur des centres de compétences applicatifs d'Yves Rocher, Thierry Perret. La communauté « PME » est, elle, encore en constitution sous l'impulsion d'Alexis Beck-Djevaguiroff, finance manager chez Sequans Comunications. Les attentes de cette population doivent en effet être mieux saisies avant de développer l'offre de service de l'USF et une enquête est en cours à ce sujet.
L'USF a également initié un travail commun avec le Cigref sur la définition de bonnes pratiques pour bien gérer ses relations commerciales avec SAP. Un livre blanc devrait paraître début 2011 pour tirer les conclusions de ce travail. Démarré en mars 2010, les travaux de ce groupe ont associé une vingtaine d'entreprises. En échos aux travaux du Cigref sur le Green-IT, l'USF a lui aussi créé un groupe « développement durable » au sein de sa commission « Organisation et Gouvernance ».
Par ailleurs, si la guerre de la maintenance est bien terminée, elle a tout de même permis de développer les relations de l'USF avec ses homologues d'autres pays et le « club des clubs », le Sugen, qui regroupe tous les dirigeants des clubs d'utilisateurs SAP dans le monde. L'USF s'implique notamment fortement dans le travail international réalisé sur le plan de développement à long terme de SAP.
Business Object, objet de ressentiment
L'ancien éditeur Business Object étant d'origine française, l'USF est également en première ligne pour ce qui concerne l'intégration de l'offre BO dans l'offre SAP. De mai 2010 à mars 2011, une enquête mondiale sur le ressenti des clients et leurs attentes est menée. 135 entreprises françaises y ont participé. La plupart des répondants appartiennent cependant plutôt aux fonctions IT et très peu aux directions utilisatrices. Les premiers résultats ne sont guère favorables. En termes d'évolution des produits, du support et de la politique de licences et de prix, seulement 57% des utilisateurs se sont déclarés satisfaits, la France n'atteignant qu'un petit 44%. Cependant, le recouvrement des clients BO et SAP et la convergence est loin d'être évident. En effet, 63% des clients BO ne l'utilisent pas sur SAP et 51% des clients SAP ne possèdent pas BO.
La moitié des répondants à l'enquête n'appartenaient pas à un club d'utilisateurs. Parmi les non-membres, un tiers considère que ce serait une perte de temps. Et un quart ignorait même l'existence de clubs dans leurs pays ! La marge de progression des clubs (aussi bien de BO que de SAP) semble donc considérable. Or modifier l'image des clubs et accroître leur nombre de membres, c'est aussi renforcer leur possibilité d'influence sur l'éditeur.
Suite au rachat de Business Object par SAP, la logique aurait sans doute voulu que l'USF absorbe le club utilisateur de BO. Les modules décisionnels de SAP sont en effet amenés à converger avec les produits de BO. Claude Molly-Mitton a donc fait une offre de rapprochement lors de la dernière AG du club BO, fin septembre 2010. Cette offre devrait connaître sa réponse d'ici la fin 2010. « Le contenu des discussions reste confidentiel d'ici là » insiste le président de l'USF. Ceci dit, il faut rappeler que, dans une situation similaire, les clubs des utilisateurs d'Oracle, de PeopleSoft et de JDEdwards n'ont toujours pas fusionné.
Crédit Photo: Bertrand Lemaire
Deux partenaires d'Autodesk réunissent leurs forces
« Le marché de la CAO évolue. Les grands clients ont besoin d'un partenaire d'une taille suffisante pour les assister partout où ils sont présents. Ils demandent en outre des compétences accrues dans le domaine des SIG, et des développements spécifiques autour des application de CAO en place. C'est pourquoi nous avons cherché à grandir et coller ainsi au profil de partenaire dont Autodesk a besoin », explique Jean Munier, le directeur du groupe Geomap.
Un rapprochement bienvenu
Pour lui, le potentiel d'activité lié au rapprochement des deux entités est de l'ordre du « 1+1=3 ». Pourquoi ? Parce que les champs d'actions de Geomap Distribution et de Visiograph présentent peu de recoupements. Ainsi, alors que la première de ces entreprises réalise près de 90% de son chiffre d'affaires avec le secteur public, la seconde se focalise sur les grands comptes privés. En termes de compétences, Geomap Distribution a développé un savoir-faire métier sur le segment de l'architecture, est capable d'effectuer des développement logiciels spécifiques et propose de fortes compétences autour des SIG. Autant de prestations que Visiograph-Geomap pourra commercialiser auprès des clients de Visiograph. Jusqu'ici, ce dernier leur propose avant tout les logiciels génériques que sont AutoCAD et AutoCAD LT associés à des prestations de déploiement et de formation notamment.
Crédit photo : AutoDesk
Oracle va livrer 81 correctifs à installer d'urgence
La base de données d'Oracle, ses outils Fusion middleware, plusieurs applications dont celles de PeopleSoft et le système d'exploitation Solaris, récupéré depuis le rachat de Sun, sont concernés par l'importante livraison de rustines que l'éditeur mettra mardi prochain 12 octobre à la disposition de ses utilisateurs. En tout, 81 correctifs sont annoncés pour corriger de multiples vulnérabilités. 31 d'entre eux sont destinés à des produits du catalogue Sun. Certains couvrent plusieurs produits.
Oracle recommande vivement à ses clients d'installer ce patch critique aussi rapidement que possible en raison des menaces d'intrusion. La faille la plus sensible (selon le standard CVSS 2.0), assortie de la note 10.0, affecte le produit Solaris Scheduler.
Egalement visés : Agile, Primavera, Open Solaris et StarOffice
Parmi les correctifs, plusieurs sont destinés à la base de données, versions 10g et 11g, Release 1 et 2, au serveur d'application 10gR2 et R3, ainsi qu'à BI Publisher et Identity Management 10g. Du côté des applications, le progiciel intégré E-Businesss Suite est concerné, Release 12 et 11i, de même que l'application de PLM Agile, et les solutions Transportation Management, PeopleSoft Enterprise CRM, FMS, HCM, SCM et EPM. On trouvera aussi des mises à jour pour les PeopleTools, Siebel Core et la solution de gestion de projets Primavera P6.
Du côté de l'offre Sun, Oracle précise que onze failles risquent d'être exploitées sans authentification (en passant par un réseau sans se voir demander de nom d'utilisateur ni de mot de passe). Outre l'OS Solaris et sa version Open Source, sont affectés les produits Directory Server Enterprise Edition, Communications Messaging Server, Oracle Explorer, Sun Convergence, iPlanet Web Server, Java System Identity Manager et la suite bureautique StarOffice/StarSuite. A noter que cinq rustines visent la suite Open Office, la plus sensible étant notée 9.3. Là aussi, les vulnérabilités en question risquent aussi d'être exploitées sans authentification. A corriger rapidement donc.
SAP montre un prototype mêlant BI et réalité augmentée sur iPhone et iPad
Un nouveau prototype vient de sortir du Centre d'Innovation de SAP BusinessObjects, dirigé par Alexis Naïbo. Cette fois-ci, c'est une application de réalité augmentée que les équipes de Levallois-Perret viennent de soumettre aux commentaires des utilisateurs. En s'appuyant sur la plateforme en ligne BI OnDemand pour stocker les données, elle permet d'afficher sur un plan, une carte satellite ou une photo, des points d'intérêt géolocalisés auxquelles on associera des informations issues de ses outils de BI ou d'un simple fichier Excel.
Depuis quelques jours, on peut télécharger cette application pour la tester avec ses propres jeux de données. Elle s'intègre avec le logiciel de requête Explorer décliné pour l'iPhone et donc, utilisable aussi sur l'iPad. « Les prototypes sont là pour montrer un concept et recueillir les réactions des utilisateurs, rappelle Alexis Naïbo. L'objectif est d'avoir le plus de feed-back possible. » L'application pourra sortir dans un an ou un peu plus. D'ici là, elle peut avoir sensiblement évolué par rapport au prototype initial, notamment en fonction de l'avancée des technologies mobiles.
A terme, les points d'intérêt pourraient être des puces RFID
On démarre avec un jeu de données et des points d'intérêt. Ces derniers peuvent représenter des magasins, des sites industriels ou toute autre entité que l'on peut placer sur une carte. A chaque point d'intérêt, on associe une icône personnalisable et des informations. Des filtres peuvent s'appliquer, en fonction de la distance, de l'importance des éléments représentés, etc. Sur le terrain, l'utilisateur s'appuiera sur le GPS et le compas de son smartphone pour afficher les données qui l'intéressent suivant l'endroit où il se trouve. En déplaçant son iPhone devant lui, il affichera les informations correspondant aux sites vers lesquels il pointe. A partir de chaque vue, on peut accéder à l'interface du logiciel Explorer pour consulter en détail les données disponibles.
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« Si on se projette dans trois ou quatre ans, imagine Alexis Naïbo, on peut imaginer un exemple où les points d'intérêt seront, dans un magasin, des produits équipés de puces RFID sur lesquels on affichera les informations associées ».
Pour tester l'application, il est possible d'utiliser la version gratuite du logiciel de requête Explorer, accessible sur la plateforme BI OnDemand, avec un fichier Excel comportant jusqu'à 100 000 lignes.
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Illustrations - crédit photo : SAP
IFS acquiert un spécialiste de la planification de ressources
L'éditeur suédois de progiciels intégrés IFS vient de racheter l'intégralité du capital de 360 Scheduling, un éditeur britannique spécialisé dans les logiciels d'optimisation et les solutions de planification des équipes itinérantes. Cet acteur est également implanté en France et aux Etats-Unis. Il a terminé son exercice fin août sur un chiffre d'affaires de 2,7 M£ (3,09 millions d'euros) dont près de 90% ont été réalisés avec la vente de produits.
Sur le site de 360 Scheduling, on apprend que la société a longtemps eu des liens avec l'Université de Nottingham. Elle a été créée en 2002, mais en 1990 déjà, ses fondateurs avaient développé une solution de planification pour les services d'urgence (pompiers, police, ambulances), afin de les aider à optimiser l'organisation de leurs ressources et à intervenir le plus rapidement possible, conformément à leurs obligations. Par exemple, en faisant attendre les ambulances à des endroits stratégiques plutôt que de les maintenir stationnées sur leur parking.
Planifier les interventions sur le terrain
La société a été constituée pour développer un nouvel environnement logiciel axé sur les services de dépannage ou d'entretien s'effectuant sur le terrain, avec l'objectif de respecter les délais d'intervention des contrats de services. Son offre 360 DSE (pour Dynamic Scheduling Engine) s'interface avec les autres applications utilisées par l'intermédiaire de services web. Elle peut s'installer en interne dans l'entreprise ou être hébergée dans un datacenter externe. Le nombre de serveurs requis dépend de l'importance de la force itinérante de l'entreprise et de la complexité des besoins de planification.
Dirigé par Laurent Othacéhé, 360 Scheduling compte 45 clients répartis entre le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis. IFS prévoit d'intégrer ces applications à son offre ERP (Enterprise Resource Planning), mais également de continuer à la vendre de façon autonome.
Fourniture d'énergie, secteur de prédilection pour IFS
En 2009, le groupe suédois a réalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de couronnes suédoises (279,6 millions d'euros). En France, les ventes de l'éditeur ont affiché une forte hausse l'an dernier. Le chiffre d'affaires de la filiale s'est élevé à 12,47 millions d'euros (+32,7% par rapport à 2008), dans un contexte difficile. IFS France a surtout réussi à faire progresser ses ventes de licences de 50% sur la période. « Ce n'est pas un épiphénomène, commentait alors Amor Bekrar, PDG d'IFS France. La filiale française enregistre une progression annuelle de 30% depuis trois ans. IFS a un positionnement stratégique qui commence à payer. Nous ne sommes pas un éditeur généraliste, mais spécialiste, qui a choisi des segments de marché très précis comme le secteur de la fourniture d'énergie et les entreprises qui ont déployé des infrastructures stratégiques, comme le secteur des télécommunications. »
Parmi les autres marchés de prédilection de l'éditeur de logiciels ERP figurent aussi celui de la Défense, de l'aviation civile, de l'ingénierie et de la constuction [EPCI- Engineering, Procurement, Construction & Installation]. « Toutes nos forces R&D vont vers ces marchés-là. Ces clients sont des sociétés d'ingénieurs qui ont besoin de systèmes très complexes », expliquait Amor Bekrar en ajoutant qu'IFS visait aussi les secteurs plus classiques de l'automobile, de l'industrie manufacturière, de l'industrie de process et de la distribution.
Illustration : la solution 360 Scheduling (crédit photo : D.R.)
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