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(04/10/2010 16:55:29)
Truffle 100 Europe : hausse des dépenses R&D du secteur logiciel en 2009
Le chiffre d'affaires des cent premiers éditeurs européens de logiciels aura tout de même progressé de 8,4% en 2009, à 27,1 milliards d'euros, par rapport à 2008, en ne tenant compte que des revenus générés par leurs activités liées aux logiciels* (ventes de licences, maintenance, services associés). C'est ce qu'a fait apparaître la mise à jour du classement Truffle 100 Europe publiée la semaine dernière par Truffle Capital. La progression s'est pourtant opérée dans un contexte économique difficile où les numéros 1 et 3 de la liste, l'Allemand SAP (40% du Top 100 à lui seul) et le Français Dassault Systèmes, ont vu baisser leurs ventes de licences. Entre 2008 et 2009, leur chiffre d'affaires a effectivement reculé de 7,8% et 6,26%. Deuxième de la liste, le Britannique Sage a en revanche progressé, à 1,61 milliard d'euros, bien loin toutefois des 10,67 milliards d'euros du numéro 1.
Du fait du recul subi par SAP et Dassault Systèmes, le Top 3 du Truffle 100 Europe n'a pesé que 50% du Top 100 en 2009, quand il grimpait à 55% l'année précédente. A noter, tout de même, l'arrivée du Britannique Autonomy à la cinquième place. Ce spécialiste des solutions de recherche a plus que doublé son envergure, en passant de 362 à 820 M€ de chiffre d'affaires, avec le rachat d'Interwoven (solutions de gestion de contenus).
Le secteur reste assez concentré sur son Top 10
Néanmoins, la concentration du secteur reste de mise puisque les dix premiers éditeurs européens ont représenté à eux seuls 65% du total, contre 67% en 2008. Quant au Top 50, son poids reste inchangé : les cinquante premiers éditeurs génèrent toujours 91% du chiffre d'affaires total. A noter qu'en 2009, 47 sociétés ont engrangé un chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros, soit six de plus que l'année d'avant.
Le Top 100 comporte 72 acteurs réalisant plus de 50 M€, les 28 autres affichant entre 27,5 M€ (le 100e du classement est le Français Esker qui développe des solutions de dématérialisation) et 47,6 M€ (encore, un Français, Lectra, spécialisé dans les logiciels de conception et de gestion de la fabrication de produits à base de textile - mode, ameublement, automobile, aéronautique...).
En 2009, les bénéfices réalisés par ce Top 100 n'auront augmenté que de 2,7%, à 3,7 milliards d'euros, par rapport à 2008.
Il faut attirer les étudiants vers l'industrie du logiciel
Sur fond de crise économique, les acteurs de l'industrie européenne du logiciel ont malgré tout augmenté leurs investissements en R&D, d'un peu plus de 5%, à 3,829 milliards d'euros. Le Top 100 a également porté à 54 000 le nombre d'employés en R&D à l'oeuvre dans ses rangs en 2009 (contre 52 000 en 2008). Toutefois, pris un par un, les éditeurs ont évolué différemment. Ainsi, les chiffres publiés par Truffle Capital font apparaître une réduction de l'effectif R&D de SAP : 15 547 personnes en 2008 contre 14 813 seulement en 2009. Même constat pour Sage qui est passé de 2 314 personnes à 2 248 en un an. Par contre, Dassault Systèmes, malgré la baisse de son CA, a ajouté cent personnes à son effectif R&D, l'amenant à 3 600 personnes en 2009.
Karl-Heinz Streibich, PDG de l'éditeur allemand Software AG, a souligné l'importance de promouvoir auprès des étudiants de deuxième et troisième cycle le dynamisme de ce secteur. Sa société figure à la quatrième place du Truffle 100 Europe, avec un CA de 847,4 M€ en 2009 (mais qui a d'ores et déjà passé la barre du milliard d'euros avec le rachat d'IDS Scheer). Le dirigeant aimerait que l'industrie du logiciel figure comme « un premier choix » parmi les jeunes gens les plus versés dans l'innovation. Pour lui, ce domaine d'activité est un élément essentiel de l'avenir économique européen. Outre Rhin, la région Rhin-Main-Neckar abrite d'ailleurs la plus importante densité d'éditeurs (plus de 5 000 sociétés impliqués dans le logiciel) avec un chiffre d'affaires de 12,5 milliards d'euros. La région Paris Ile-de-France est la deuxième, devant Londres qui arrive en troisième position (En savoir plus : http://www.truffle100.com/2009/software-clusters-in-europe.php).
(*) En incluant les autres activités (services d'intégration par exemple pour Sopra Group), le chiffre d'affaires total de ces cent sociétés s'est élevé à 37,24 milliards d'euros en 2009, contre 31 milliards d'euros en 2008.
Microsoft propose des tableaux de bord pour rassurer ses clients BPOS
Avec ces outils, les clients BPOS peuvent plus facilement vérifier les performances et la disponibilité des applications de la suite, notamment dans le cas d'une défaillance des centres de calcul de Microsoft. "Nous franchissons aujourd'hui une étape dans notre prestation puisque le Microsoft Online Service Health Dashboard livre des informations rapides, précises et ciblées sur l'état du service BPOS," a écrit Morgan Cole, un officiel de Microsoft, dans un blog. L'annonce faite mardi arrive environ trois semaines après que l'éditeur de Redmond ait présenté ses excuses pour plusieurs pannes ayant affecté l'accès aux applications BPOS fin août et début septembre. La suite BPOS Standard, qui comprend Exchange Online, Office SharePoint Online, Office Communications Online et Office Live Meeting, hébergée par Microsoft et vendue par des partenaires, est fournie avec une garantie de disponibilité théorique de 99,9 %.
La démarche de Microsoft suit celle d'autres vendeurs de solutions logicielles hébergées, comme Salesforce.com et Google, qui offrent déjà des tableaux de bord d'état pour leurs applications. Avec une différence cependant : le tableau de bord Trust de Salesforce.com et le tableau de bord Google Apps Status sont accessibles en ligne pour tous les utilisateurs, alors que les trois dashboard BPOS de Microsoft - disponibles pour les régions Amérique, Asie-Pacifique, Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) - ne sont accessibles qu'aux clients possédant un identifiant de connexion.
Une demande des clients
Sur son blog, Morgan Cole a expliqué que la principale raison pour laquelle Microsoft avait lancé ces tableaux de bord BPOS reposait sur une demande générale de la part de ses clients de disposer de davantage de'informations quant à la disponibilité des applications hébergées. Cela semble en effet une préoccupation partagée par l'ensemble des responsables informatiques dont les entreprises ont adopté la solution du logiciel hébergé par les vendeurs. Car, lorsque les applications deviennent indisponibles en raison de problèmes au niveau des datacenters des vendeurs, les responsables informatiques se trouvent confrontés aux plaintes des utilisateurs finaux avec peu ou pas de moyen de remédier à la situation.
Le fait d'être informés de la gravité, de l'étendue et de la nature de l'interruption de service, et de disposer d'estimations sur le temps que prendra la remise en route, permet aux administrateurs de relayer l'information à leurs utilisateurs finaux et de les tenir informer au fur et à mesure de l'avancée des opérations de maintenance. Même si la question de la performance et de la disponibilité reste pour les clients des vendeurs d'applications hébergées une préoccupation importante, le modèle de provisionnement continue à gagner en popularité. Il a l'avantage de libérer les services informatiques des contraintes de la maintenance et de réduire les dépenses en matériel pour les entreprises.
(...)(29/09/2010 13:45:36)Sortie de crise en vue chez l'éditeur Infor
Infor réunit ses partenaires distributeurs EMEA à Annecy ce 29 septembre. 370 d'entre eux seront au rendez-vous, contre 250 l'an passé (la conférence se tenait à Milan). Tous les pays de la zone (qui va de la Scandinavie à l'Afrique du sud, de l'Irlande à la Russie) sont représentés. Thème principal : la croissance. « Nous avons traversé ces dix huit derniers mois sans trop de dommages, nous explique Jean-Philippe Pommel, vice président channel et alliances EMEA de Infor, nous voulons maintenant, atteindre 15% de croissance, une croissance agressive ».
Ces 15% seront possibles avec deux boosters : l'accord signé avec Microsoft et l'extension géographique de l'éditeur et de son channel. L'accord avec Microsoft, signé début juillet, entre pleinement en application pour les partenaires. Ils vont pouvoir distribuer les produits Microsoft intégrés dans les solutions d'Infor : SharePoint 2010, Silverlight, SQL Server, Single-On service, Windows Server.
Trois pays émergents ciblés
Quant à l'extension géographique, elle porte sur les pays émergents, avant tout l'Afrique du sud, le moyen Orient avec Bahrein, la Russie. Eux permettront d'arriver aux 15%de croissance prévus, les pays comme la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne étant plus en retrait.
Côté produits, Infor va insister auprès de ses partenaires sur le Saas et l'ERP pour PME. Le Saas s'ouvre aux partenaires avec deux premiers produits ; la gestion d'actifs (enterprise asset management) et la gestion des frais (expensive management). Le cloud d'Infor s'appuyant sur la plate forme Azur de Microsoft.
L'offre ERP, elle, est centrée sur les entreprises réalisant entre 5 et 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, avec Visual ERP. Infor donne ainsi à ses partenaires la possibilité de s'adresser à des PME de plus petite taille. Cet ERP offre aussi un axe de recrutement à Infor.
Illustration : Infor EAM Business Edition, crédit D.R. (...)
OpenWorld 2010 : Oracle se convertit à la religion du Cloud
Davantage de contrôle utilisateur dans le cloud
L'intervention de Thomas Kurian concernait également la méthode utilisée par l'éditeur en matière de sécurité au sein du cloud, ce qui lui a permis, au passage, de faire la promotion de l'offre d'Oracle en matière de contrôle des identités et des niveaux de sécurité au sein de la base de données. Celui-ci a montré notamment comment les utilisateurs pourraient facilement configurer et modifier les processus de gestion dans les futures applications Fusion d'Oracle qui seront proposées sur site et à la demande. "Dans le passé, il était nécessaire de faire appel à un développeur pour apporter cette souplesse. Nous avons revu l'architecture de notre middleware pour modifier fondamentalement l'ancienne modalité", a-t-il expliqué. "Si Thomas Kurian a insisté sur les capacités d'Oracle en matière de sécurité et de gestion d'identité, c'est parce que ces fonctionnalités sont, pour le moment, généralement rarement offertes par la plupart des vendeurs de services SaaS (Software-as-a-Service) pure-play", a relevé China Martens l'analyste du Group 451. La stratégie d'Oracle en matière de cloud computing ne semble pas inclure une offre d'IaaS (infrastructure-as-a-Service) public comme c'est le cas d'Amazon Elastic Compute Cloud (EC2). Thomas Kurian n'a pas non plus abordé des concepts tels que l'architecture SaaS multi-tenant qui permet à de nombreux clients de partager une application ou une fonction précise, sans mélanger leurs données.
Pas encore de SaaS multi-tenant
On ne comprend pas encore clairement si les Applications Fusion seront disponibles sous forme multi-tenant, une approche préférée par les fournisseurs de SaaS, car elle permet de réduire les frais généraux du système et facilite le déploiement des mises à jour pour de nombreux utilisateurs à la fois. Les applications SaaS sont généralement vendues par abonnement sur la base d'une par utilisateur. Mais Oracle semble croire qu'il sera plus rentable de s'en tenir à un modèle single-tenant pour Fusion et de maintenir le système traditionnel des licences séparément des bases de données et des autres technologies supportées. Selon Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, la stratégie Cloud d'Oracle apparaît comme une évolution de son service d'hébergement actuel Oracle On Demand, qui a fonctionné pendant des années. "Quand Oracle dit "Cloud", cela signifie hébergement", a t-il commenté. "Je pense qu'il y a une technologie nouvelle en jeu ici, mais la dernière du genre pour faire de l'hébergement."
Observatoire des projets : Le taux d'échec reste élevé faute de méthode
Les premiers résultats de sont guère encourageants et les nombreux échecs semblent bien liés à une méthodologie défaillante dans les organisations. 16% des organisations ayant répondu au questionnaire admettent que la majorité des projets sont des échecs et seulement 30% que la majorité arrivent à l'heure. Les dépassements de délais sont importants mais, par contre, les dépassements de coûts sont déclarés comme rares.
Une première étude française
Cette étude est une première en France. Elle porte sur des entreprises de plus de 250 personnes issues d'un échantillon de 5000 firmes réparties de façon représentative en terme de taille et de secteur. Pour la réaliser, Daylight s'est associé à deux établissements d'enseignement supérieur et de recherche : l'ENSIIE (Ecole Nationale Supérieure d'Informatique pour l'Industrie et l'Entreprise) et l'IAE Lille (Institut d'Administration des Entreprises, université Lille I). Le Monde Informatique et CIO étaient également partenaires. Auparavant, il n'existait que des études d'origine américaine et dont le principal enseignement était qu'un tiers des projets étaient des échecs complets et la moitié dérivaient fortement en terme de délais, de budget ou des deux.
La première édition du baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI » est bien sûr perfectible et, faute d'un recul suffisant, ses conclusions sont à prendre avec prudence, plus comme des tendances qualitatives. Les éditions successives, dans les années à venir, permettront d'affiner le propos.
Mais où sont les bonnes pratiques ?
La première tendance qui se dégage est catastrophique : si les référentiels de bonnes pratiques se multiplient, force est de constater que les entreprises n'appliquent que rarement leurs principes, même ceux de bon sens. Il en résulte un taux d'échec élevé. Pire, les entreprises sont incapables de tirer partie des échecs passés : non seulement il y a un très faible partage des connaissances en cours de projet mais, en plus, en fin de projet, il n'y a quasiment jamais de capitalisation de l'expérience acquise. De plus, le rôle du chef de projet n'est pas vu comme celui d'un véritable métier. Le chef de projet est tantôt vu comme un simple manager généraliste, tantôt comme un poste temporaire au sein d'une carrière. Il est vrai que l'autonomie de ceux-ci est souvent des plus limitées. Ils dirigent certes au quotidien des équipes mais ne maîtrise pas la composition de celles-ci, pas plus qu'il n'a de choix quant aux autres ressources dont il pourrait avoir besoin, notamment financières.
Moins de 10% des organisations disposent d'un SI collaboratif pour gérer un projet. Les projets sont déclenchés sur une vague étude d'opportunité. L'alignement stratégique -quand il existe- est mené quasiment exclusivement en mode top-down, sans aucune possibilité de retour formel de la base vers le sommet. Les référentiels de bonnes pratiques sont rarement utilisés. Il n'existe d'ailleurs pas de méthodologie de référence réelle (autrement qu'un document bureautique stocké dans un coin de l'intranet) dans plus des deux tiers des cas.
Des méthodologies à renforcer
Les développements sont souvent réalisés au fil de l'eau, avec des référentiels (cahier des charges...) peu ou pas formalisés. La contractualisation MOA/MOE est peu fréquente. « Sans vraie contractualisation, on ne peut pas réussir un projet » martèle pourtant Fadi Gémayel.
De même, la gestion de porte-feuilles de projets est très perfectible : les dépendances entre projets sont peu ou pas traités : les conflits de ressources vont être affrontés devant la hiérarchie qui va arbitrer en mode binaire, sans anticipation.
Quand une équipe de support aux projets existe, la structure est rarement permanente et son rôle consiste souvent à installer des outils de gestion de projets. Gestion des risques et gestion de la qualité sont soit absents soit très ponctuels. Leur intégration au processus du projet est exceptionnelle (moins de 10% des cas). Plaquées comme un projet parasite à côté du projet principal, leur utilité est des plus douteuses. La remontée des incidents est généralement déficiente et elle se limite à signaler que le client se plaint du produit livré.
Des projets vraiment stratégiques ?
Alors que la « gouvernance » est dans toutes les bouches depuis une dizaine d'années, que ce concept repose sur l'alignement stratégique du SI sur le business, on aurait pu croire que la qualification de « projet stratégique », donc prioritaire et intimement lié à l'avenir de l'organisation, serait un peu sérieuse.
Or, pour les répondants à l'enquête, un projet est stratégique soit parce que son budget dépasse un certain seuil (une évolution isofonctionnelle d'un parc machine peut donc être « stratégique ») soit parce que la direction générale l'a décidé sans aucunement justifier le qualificatif. Le prochain baromètre sera réalisé au printemps 2011. On peut rêver à une amélioration de la gestion des projets d'ici là.
OpenWorld 2010 : Les Fusion Apps d'Oracle attendues au 1er trimestre 2011
La première version tant attendue de la prochaine génération des applications Fusion d'Oracle sera disponible au premier trimestre de 2011. C'est ce qu'a déclaré hier son PDG, Larry Ellison, lors d'une allocution faite à la conférence OpenWorld 2010 à San Francisco. "Nous savions que nous devions réaliser une nouvelle génération de produits qui réunisse les meilleures fonctionnalités de PeopleSoft, de la suite E-Business et de Siebel," a-t-il dit. "Il nous a fallu cinq années et un énorme travail pour y parvenir. Cela continue à représenter un immense challenge en matière d'ingénierie." Oracle a du en effet ré-implémenter toutes les fonctionnalités "au sommet d'une infrastructure middleware moderne, et précisément au sein de notre propre middleware Fusion," a déclaré le PDG d'Oracle. "La Suite contient 10 000 processus intégrés uniques et la version finale comprendra 100 produits différents, tous disponibles simultanément," a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais fait cela auparavant, et j'espère que nous n'aurons pas à le refaire."
Selon Larry Ellison, Oracle "ne s'est pas réfugiée dans une grotte" pour développer son logiciel. L'entreprise a ainsi réalisé des tests à grande échelle avec certains clients tout au long du processus de développement de manière à offrir une interface utilisateur satisfaisante," a-t-il précisé. Le logiciel "ne ressemble pas beaucoup à la suite E-Business, il ressemble peu à SAP. Il apporte une interface moderne."
"Les applications sont disponibles auprès d'Oracle sur site ou à la demande," a-t-il indiqué. "Ce sera aux clients de décider. Ils peuvent aussi commencer à utiliser le logiciel à la demande et le déplacer ensuite facilement en interne s'ils le désirent." Le PDG d'Oracle a précisé que l'entreprise n'avait pas l'intention de pousser les clients qui utilisent des produits logiciels plus anciens à passer à Fusion. "Nous pensons que, pour la plupart des clients, la bonne chose à faire est de voir comment se passent les premiers déploiements... Ils pourront s'orienter vers Fusion quand ils le souhaitent. Ils sont les mieux placés pour savoir comment effectuer le déploiement de leurs ressources informatiques."
D'autres sessions de présentation des Fusion Apps sont prévues jusqu'à jeudi, date de la clôture de l'OpenWorld 2010.
Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédit photo IDG NS
Gestion des temps : Asys affermit sa position avec Chronos
La société française Asys, spécialisée dans l'édition et l'intégration de solutions de gestion des temps et des activités (GTA), vient de racheter le logiciel Arcole Chronos à l'éditeur "de Gamma", ce dernier l'ayant lui-même acquis d'Arès il y a deux ans. Dirigée par Anne-Sophie Kieffer (photo ci-dessus), Asys développe de son côté l'application de GTA Horsys qui se trouve notamment intégrée, en marque blanche, dans les offres d'éditeurs tels que Cegedim SRH, Hardis, Infor et Lefebvre Software.
Ensemble, les offres Horsys et Chronos équipent environ 700 clients (450 pour la première, 250 pour la deuxième), en France et en Europe. Les deux solutions sont jugées complémentaires par Asys. Horsys vise les entreprises de taille moyenne dans l'industrie, les services et la distribution. Tandis que Chronos est bien implanté sur le secteur médical et hospitalier.
Aux bases installées de ces deux produits s'ajoutent les 150 clients de Badge 400, une application fonctionnant sur iSeries qu'Asys a rachetée il y a quelques années.
Le nouveau périmètre de la société représente un chiffre d'affaires annuel estimé à 7 millions d'euros et près de 70 collaborateurs. Jusque-là plutôt discrète, Asys souhaite désormais accroître sa visibilité et ses parts de marché, souligne Valérie D'all'arche, responsable communication et marketing de la société. Un développement qui s'effectuera principalement en France, mais aussi au-delà. « Dans un mois, nous participons au salon informatique Med'IT à Casablanca ».
Marché de la GTA : une dizaine d'acteurs bien ancrés
« En dehors d'Asys et de l'offre Chronos jusque-là exploitée par de Gamma et Arès avant avril 2008, les principaux éditeurs de solutions de GTA en France restent Bodet Software, Equitime, GFI Chrono Time, Holy-Dis, Horoquartz, Kronos, Octime et Sopra Group, rappelle Claire-Marie de Vulliod, analyste au CXP. Ces acteurs sont présents depuis de nombreuses années sur ce marché. »
La SSII Arès continuera de son côté à assurer l'intégration de Chronos, activité qu'elle avait conservée après la cession de son logiciel à de Gamma. « Arès devient notre distributeur intégrateur exclusif sur l'offre », confirme Valérie Dall'arche.
Asys est une filiale du groupe CSI Consulting qui comprend également la société Adsi. Cette dernière propose des solutions de gestion pour les métiers de l'industrie, du négoce et du bâtiment : la solution de gestion à l'affaire Anaël BTP, la gestion commerciale Iris Commerce Production et le PGI Geopsys pour les sociétés industrielles.
IBM s'offre le spécialiste des risques OpenPages
Le logiciel d'OpenPages effectue le traitement de données relatives à la conformité et à la gestion des risques - y compris le risque opérationnel, la performance financière, les risques informatiques et les audits internes - afin de livrer une photographie d'ensemble de l'entreprise, notamment pour faire apparaître le niveau éventuel d'exposition de l'entreprise et la façon dont les risques pourraient influencer les performances futures. Cette solution peut mettre en évidence les incohérences entre les risques engagés et les objectifs de performances envisagés. Par exemple, un fabricant qui s'est fixé pour objectif de réaliser des recettes très ambitieuses sur un marché émergent peut se trouver en non-conformité avec les règlements régionaux ou avec les dépassements de coûts associés à une activité d'affaires menée sur un territoire éloigné. "Le logiciel OpenPages permet dans ce cas d'avoir une vue d'ensemble sur les opportunités et les risques liés à un projet d'expansion," a déclaré IBM.
Une étude récente menée au niveau international par la firme d'Armonk auprès de 1 900 directeurs financiers et de hauts responsables financiers a montré que deux entreprises sur trois avaient dû faire face à des événements présentant des risques significatifs au cours des trois dernières années. Les personnes ayant répondu au sondage ont indiqué que la gestion du risque était devenue une priorité dans 93% des cas depuis 2005.
Les produits OpenPages s'intégreront au portefeuille de logiciels spécialisés dans l'analyse décisionnelle d'IBM. Au cours des quatre dernières années, Big Blue a investi plus de 11 milliards de dollars dans son logiciel d'audit des entreprises et dans les services associés, des secteurs qui ont connu une croissance de 14 % en terme de revenus au second trimestre de 2010. IBM a déjà acquis plusieurs sociétés impliquées dans ce domaine, dont Cognos, Coremetrics, Guardium et Unica. "Un risque imprévu peut se traduire en pertes sur le compte de résultat d'une entreprise et peut nuire à sa réputation," a déclaré dans un communiqué Rob Ashe, directeur général, de l'activité analytique chez IBM. OpenPages compte plus de 200 clients, parmi lesquels Allianz, Barclays, Carnival Corporation, Duke Energy et SunTrust.
(...)(15/09/2010 15:00:25)SAP livre dix solutions analytiques conçues avec ses clients
L'éditeur allemand SAP se fait fort de co-innover main dans la main avec ses clients et ses partenaires. C'est un sujet sur lequel le spécialiste des applications d'entreprise insiste beaucoup depuis quelques années. Et plus encore ces derniers mois. Touché l'an dernier par la crise économique, il lui faut mettre les bouchées doubles pour prouver sa capacité d'innovation. Bill McDermott, co-PDG du groupe, a rappelé cette volonté hier, lors d'une présentation retransmise en direct depuis la conférence DEMO Fall 2010 (Santa Clara, 13-15 septembre). L'éditeur y annonçait dix applications analytiques spécifiquement adaptées à six secteurs d'activité : la santé, la distribution de détail, les télécommunications, la banque, les produits de grande consommation et le secteur public. Chacune de ces solutions apporte quelques centaines d'indicateurs clés de performance (KPI), élaborés en collaboration avec les clients de SAP sur chaque secteur. Destiné aux chaînes de boutiques spécialisées, le produit porte par exemple sur l'analyse les ventes ; celui s'adressant aux banques couvre le suivi du risque client en entreprise.
Mesurer la qualité du service apporté aux patients
Lors de la présentation, l'éditeur a choisi de détailler les capacités de l'offre SAP BusinessObjects Quality Management for Healthcare (illustration ci-dessus). Destinée aux hôpitaux, celle-ci permet d'agréger et d'afficher les mesures recueillies sur les soins et services apportés aux patients. Les indicateurs proposés ont été mis au point avec l'aide de centaines d'établissements de santé, a expliqué Keith Costello, directeur général de l'activité Solutions analytiques chez SAP. Selon lui, les dix solutions métiers lancées hier par SAP ont été conçues pour se déployer en quelques semaines (à partir de huit semaines, avance l'éditeur) ou quelques mois (et pas en plusieurs années, a-t-il promis - sic). L'ensemble des éléments techniques nécessaires à leur mise en oeuvre sont inclus. « Tout ce dont le client a besoin est dans la boîte ! », selon Keith Costello. Il considère aussi que ces solutions s'abordent avec une formation réduite et s'exploitent facilement. Elles s'appuient par ailleurs sur une architecture qui permettra aux entreprises d'en étendre ultérieurement les fonctionnalités, avec l'aide des partenaires.
Enfin, ces solutions ne s'adressent pas uniquement à la base installée de SAP, a ajouté le responsable des offres analytiques. « Les entreprises entendent tirer le maximum de leurs investissements informatiques ; nos applications fonctionnent indépendamment des systèmes utilisés. »
L'iPad, nouveau sésame vers la mobilité
En préambule, armé de la tablette numérique d'Apple, Bill McDermott avait montré comment un dirigeant pouvait lui-même, en temps réel, explorer ses données gérées sur le terrain et, le cas échéant, transmettre des instructions à ses équipes dans la foulée. Et ce, sans se préoccuper du volume de données auquel il accède ainsi depuis son iPad. « 100 millions d'enregistrements traités en quelques dixièmes de seconde, a souligné le co-PDG à Santa Clara. 
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Bill McDermott a rappelé qu'avec son co-PDG Jim Hagemann Snabe, ils étaient déterminés à doubler le marché ciblé par SAP en s'imposant sur l'un des segments qui se développe le plus vite : celui de l'analyse en mémoire en temps réel déclinée dans des offres décisionnelles « On Demand », accessibles depuis tout poste de travail, smartphone ou tablette. Rappelons que SAP prépare avec Sybase, racheté au printemps, une plateforme mobile ouverte qui doit permettre d'accéder à n'importe quelle application de gestion depuis la plupart des terminaux mobiles. Sa livraison est prévue pour 2011.
Illustration : SAP BusinessObjects Quality Management for Healthcare (...)
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