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Applications métier
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(27/08/2010 10:33:19)
Auxia passe au SaaS pour ses factures entrantes
Il est vrai que le métier d'Auxia est assez particulier et que l'essentiel de son chiffre d'affaires est effectué en dehors du périmètre de la maison mère. Cette ancienne filiale des Pompes Funèbres Générales est surtout spécialisée dans les contrats d'assurance décès pour les obsèques, la prime servie en cas de décès pouvant être en argent (pour financer les funérailles) ou bien en prestation (inhumation ou incinération avec telle cérémonie et tels articles).
Auxia intervient en premier lieu sous marque blanche en étant distribué via les entreprises de pompes funèbres. Cette activité historique ne représente plus que 50% de son activité globale. L'autre moitié est maintenant constituée d'une activité de gestion de portefeuille pour des contrats portés par la société d'assurance Prédica (distribués par les réseaux Crédit Agricole et Crédit Lyonnais). La filiale étend également ses activités avec des assurances à faibles prix et faibles indemnisations pour couvrir des cas d'accidents mais aussi avec des services comme le recueil des volontés pour l'organisation des obsèques. Cette diversification des activités a accompagné une forte croissance du chiffre d'affaires gérées mais aussi des effectifs, même si Auxia reste une PME (organisée en plusieurs entités juridiques pour des raisons légales). De 50 personnes en 2007, Auxia est passé à une centaine, les activités atteignant aujourd'hui un total d'environ 320 millions d'euros par an pour à peu près 700 000 contrats gérés.
Des processus bouleversés
Le SI d'Auxia est en cours de refonte pour s'adapter à cette évolution et en profiter pour se moderniser. Le système financier passe ainsi de Sage 100 à Sage 1000, le système de gestion des contrats de Opus à Sunshine, tous deux produits de l'éditeur Extel, le pilotage des ordres de prélèvements bancaires d'Exabanque à Allmybaks, etc.
Les méthodes de travail sont également en pleine refonte. La gestion des factures entrantes n'est pas stratégique en elle-même : beaucoup de choses étant mutualisées au niveau groupe, le nombre de factures entrantes est très limité (un millier par an environ). Mais la refonte des processus imposait de revoir leur traitement sous peine d'un blocage. « Le coût de traitement des factures est tout à fait marginal par rapport, par exemple, à la gestion des 700 000 contrats, et économiser sur ce poste n'était clairement pas le sujet ; notre démarche était une démarche qualité pour éviter les coûts de non-qualité et pour adopter une organisation plus ouverte et transparente » indique Xavier Le Clech, DAF d'Auxia.
Auparavant, en effet, le circuit de traitement des factures était limité à peu de personnes et manquait de visibilité. Pour obtenir une information, il fallait savoir interroger la bonne personne. De plus, le suivi était réalisé sur des feuilles Excel indépendamment de la comptabilité avec, régulièrement, des problèmes de réconciliation entre les deux. Xavier Le Clech précise : « Nous avons voulu ouvrir le flux dans le cadre de notre réorganisation pour faciliter la supervision et la validation en passant à un mode contributif et transparent facilitant la prise de conscience des coûts ». Désormais, de multiples opérateurs entrent les données, scannent les factures entrantes et initient le circuit de validation.
Le DAF d'Auxia avait, dans un emploi précédent, pu juger de tous les effets positifs de ce type d'organisation.
Le SaaS pour éviter les blocages
Le choix d'une dématérialisation avec traitement dans une GED est une chose. Opter pour le mode SaaS en est une autre. « Le mode Saas nous a permis de mener le projet facilement et rapidement, en quelques réunions, avec un co-pilotage DSI/DAF » répond Xavier Le Clech. Il précise aussitôt : « nous avons choisi Yooz comme produit de test du mode SaaS. D'autres sont clairement envisagés. Une autre solution nous aurait contraint à un projet lourd, bloquant notre réorganisation à cause d'un point non-stratégique. De plus, un DSI a toujours des difficultés à comprendre les outils très spécifiques de la direction financière et le SaaS déporte la question sur un prestataire spécialisé externe. »
Pour l'heure Auxia bénéficie d'un partenariat avec Yooz, une filiale d'Itesoft. A terme, le coût du service sera lié aux nombre de factures traité.
SAP et Sybase préparent leur plateforme mobile pour 2011
SAP et Sybase ont tenu une conférence d'étape ce jeudi 19 août, entre Boston et Francfort, soucieux d'éclairer le marché et ses observateurs sur les progrès réalisés depuis le rapprochement des deux sociétés en mai dernier. Evidemment pressés de questions de toutes parts depuis lors, ils ont tracé hier, à grands traits, leurs plans pour les mois à venir, sans donner énormément de détail néanmoins. D'ici neuf mois, SAP et Sybase livreront une plateforme de développement mobile sur laquelle ils travaillent conjointement. Basées sur des standards ouverts, celle-ci supportera les principaux systèmes d'exploitation mobiles et terminaux.
Un kit de développement (SDK) sera fourni, permettant de bâtir interfaces utilisateurs et workflow. « Nous n'allons pas porter les applications vers les mobiles, mais permettre au terminal mobile d'accéder aux applications », a expliqué Jim Hagemann Snabe, co-CEO de SAP. Il précise qu'il sera ainsi possible, depuis un terminal mobile, d'exploiter les informations gérées dans la Business Suite de SAP (qui rassemble l'ERP et ses solutions de gestion périphériques) ou dans la suite hébergée Business ByDesign, et de tirer parti d'applications analytiques.
Mais pour l'instant, rien de concret donc, si ce n'est bien sûr les applications mobiles déjà co-développées par les deux sociétés avant le rachat de mai dernier, Sybase Mobile Sales pour SAP CRM et Sybase Mobile Workflow pour la Business Suite.
Comme prévu, Sybase reste indépendant
Depuis Boston, John Chen, PDG de Sybase, a tenu à rappeler, aux côtés de Bill McDermott, co-PDG de SAP, l'indépendance de fonctionnement conservée à sa société. Il est important que l'entreprise garde la culture qui a contribué à son succès et John Chen a tenu à rassurer ses clients sur ce point. L'ensemble des gammes de produits de Sybase continuera à être développé et supporté. « Il n'y a aucun doute là-dessus », a réaffirmé Bill McDermott. L'objectif est que Sybase et SAP poursuivent leur croissance respective. Un peu plus tard, Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, a vigoureusement confirmé qu'il n'était pas absolument pas question d'arrêter quelque produit Sybase que ce soit.
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A l'inverse, il est prévu de certifier l'utilisation de la base de données ASE (Adaptive Server Enterprise) avec la suite de gestion de SAP (Business Suite). Cela ne devrait pas être réalisé avant le courant du premier semestre 2011, selon Vishal Sikka (le processus de certification n'ayant rien de trivial). Au passage, il a rappelé que SAP supportait déjà de nombreuses bases de données et qu'il n'était en revanche pas question de remplacer à terme la base de données maison, MaxDB, par ASE. « Il y a plusieurs milliers de clients SAP qui utilisent MaxDB et cette technologie est mise à l'oeuvre dans les appliances analytiques actuellement en préparation », a-t-il souligné en ajoutant ironiquement que le monde était bien assez grand pour accueillir toutes ces innovations.
Se développer plus vite en Chine grâce à Sybase
Hier, les co-PDG de SAP ont expliqué également que le groupe allemand comptait se servir de Sybase comme « tête de pont » pour se développer plus rapidement sur les marchés où le spécialiste de la mobilité est déjà très présent, en particulier la Chine ou le Japon. « Le mobile est le nouveau desktop », a rappelé Bill McDermott en indiquant que SAP comptait étendre rapidement son marché potentiel en s'appuyant sur le succès de Sybase dans ces régions où l'adoption des terminaux mobiles double celle des postes de travail classiques. Jim Hagemann Snabe a évoqué l'intérêt que cette présence pouvait représenter pour diffuser l'offre de gestion « à la demande » Business ByDesign, la Chine étant l'un des six pays où l'application en ligne est actuellement commercialisée.
L'apport des technologies in-memory
Enfin, il a évidemment été question également des technologies « in memory » sur lesquelles les équipes de Sybase et SAP ont chacune de leur côté largement investi depuis plusieurs années. D'une part, les clients se verront proposer une infrastructure pour gérer les applications analytiques de bout en bout, en englobant les aspects de stockage (datawarehouse, datamarts, moteurs de stockage pour les transactions...), de récupération de l'information archivée (discovery) et de restitution des données avec les outils de Business Objects (reporting, scorecarding, tableaux de bord, analyse multidimensionnelle, etc.). D'autre part, les technologies de Sybase et SAP seront combinées pour permettre aux utilisateurs d'accéder en temps réel aux données, où qu'ils se trouvent.
A l'issue de la conférence, les dirigeants de SAP ont été pressés de donner des exemples concrets des bénéfices de l'analyse in-memory pour les entreprises. Jim Hagemann Snabe avait déjà souligné l'intérêt de ces technologies pour le secteur de la distribution par exemple, rappelant l'importance de pouvoir contrôler ses approvisionnements ou sa production en fonction de la demande réelle. Prenant en main une tablette numérique iPad, il a insisté sur les facilités apportées par ce type de terminaux et pronostiqué qu'on devait s'attendre à voir arriver des applications que l'on n'aurait pas pensé à développer avant de disposer de ce type d'outils. A l'instar de John Chen qui l'avait annoncé un peu plus tôt, il a insisté sur la préparation de solutions mobiles spécifiques pour une vingtaine de secteurs d'activité.
Vishal Sikka, de son côté, a évoqué l'utilisation du complex event processing (CEP) pour communiquer des informations en temps réel en provenance des plateformes pétrolières. Les applications de CEP permettent d'analyser au fil de l'eau une grande quantité de données afin de déclencher des actions en fonction d'événements déterminés.
SAP propose trois tarifs de démarrage pour Business ByDesign 2.5
La suite de gestion en ligne SAP Business ByDesign est disponible dans sa version 2.5 depuis fin juillet. Son accès est toujours limité aux clients des six pays, dont la France, où elle est commercialisée depuis son lancement. D'un point de vue technologique, cette application « à la demande » fonctionne désormais en mode multitenant, ce qui, pour SAP qui en assure l'hébergement dans son datacenter, en facilite sensiblement l'administration. L'éditeur peut maintenant supporter les déploiements en volume sur sa plateforme en limitant ses propres coûts de gestion.
Le nombre de clients exploitant Business ByDesign ne regroupait jusque-là qu'une centaine de clients. Avec cette version, le fournisseur établit aussi une tarification bien cadrée, comportant un coût de mise en place fixe (suivant les fonctionnalités choisies), auquel s'ajoute un abonnement par personne accédant au logiciel, avec un minimum de dix utilisateurs.
Parmi les apports fonctionnels, déjà annoncés et présentés par SAP en mars dernier, au Cebit de Hanovre, puis en mai, sur SapphireNow, les utilisateurs bénéficient maintenant de capacités d'analyse des données en mémoire en temps réel. La version 2.5 fournit aussi le support des terminaux mobiles, ainsi que des outils pour personnaliser l'interface utilisateur d'origine, ainsi que les rapports et les formulaires.
Trois tarifs pour démarrer
Plusieurs tarifs de départ sont proposés aux entreprises pour utiliser Business ByDesign en fonction du cadre fonctionnel dans lequel elles comptent déployer l'application. Une méthodologie adaptée et des outils de formation sont proposés en ligne. Le périmètre de l'application s'étendra à d'autres fonctionnalités de la suite en fonction des besoins ultérieurs.
Trois « Starter packages » ont été définis. Le premier concerne la gestion de la relation client (CRM). Il couvre le suivi des opportunités commerciales depuis la génération de « leads » jusqu'à la signature de l'affaire. Outre la mise en place (facturée 9 900 euros) qui peut s'effectuer en trois semaines, estime SAP, l'abonnement est fixé à 79 euros par mois par utilisateur.
La deuxième solution, « ERP starter package », porte sur les outils de gestion comptable et financière. Elle se déploie en six semaines, toujours selon l'éditeur, pour environ 24 900 euros. L'abonnement revient généralement à 149 euros par utilisateur.
La troisième offre s'adresse aux entreprises de services. Le PSP (Professional service provider) starter package requiert davantage de temps pour son installation : huit semaines environ, facturée environ 34 900 euros. Le prix de l'abonnement est fixé à 149 euros par utilisateur. (...)
Le CRM, service majeur de la place de marché Google Apps
Pas moins de 13 applications de gestion de la relation client sont déjà disponibles sur la place de marché Google Apps selon le blog officiel de la compagnie. La page liste les solutions CRM disponibles qui peuvent être installées sur un domaine Google Apps. Certaines offres sont basiques et se concentrent sur l'essentiel, à savoir le duo client/vente. Parmi ces fournisseurs, on retrouve Zoho (déjà partenaire de Google Apps), Applane, Capsule, Tactile et Timetonote. D'autres applications, telles que BatchBook et Bantam Live, sont plus orientés vers une niche : les "CRM sociaux" axés sur la surveillance des réseaux sociaux et la gestion du dialogue avec les clients. Un troisième groupe, qui comprend les produits d'Insightly et de Solve360, rassemble des logiciels destinés aux projets spéciaux.
Intégration à minima avec Apps
Toutes les fonctions de ces applications s'intègrent à des degrés divers à la suite Google Apps. Si à minima ils proposent l'authentification unique à partir de Google Apps, d'autres vont plus loin avec l'ajout de fonctionnalités comme la synchronisation de contacts et le partage de calendriers. La compagnie de Mountain View a créé cette place de marché pour étoffer l'écosystème de sa plateforme Apps, qui vient désormais concurrencer les solutions de Microsoft, IBM et autres. L'ambition affichée est bien de rassembler autour des Apps un tableau de bord de l'entreprise. Toutes les applications de gestion étant fédérées par la plate-forme cloud de Google.
Bien cerner les besoins des utilisateurs
Cette place de marché dédiée comprend également des applications complémentaires à la gestion de relation client, comme MailChimp pour l'email et FreshBooks pour la facturation et les relances. Mais cette plate-forme a peut-être besoin de mieux répondre aux intérêts des utilisateurs. Ces offres de CRM « sont efficaces en soi » soulignent des commentaires sur le blog, rapporte l'analyste Denis Pombriant de Beagle Research, joint par email. « Les utilisateurs demandent à leur direction une solution efficace pour leur usage propre et pour l'entreprise », précise-t-il encore. « Tout cela semble confirmer que le CRM est une méthodologie et une approche commerciale, et pas seulement une question de technologie. Certains fournisseurs et clients commettent encore l'erreur manifeste de rechercher une solution miracle. »
(...)(27/07/2010 15:37:58)
Trimestriels SAP : L'éditeur surfe sur une reprise confirmée
L'éditeur allemand a annoncé des résultats trimestriels en forte hausse. Le chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre 2010 affiche près de 2,9 milliards d'euros en hausse de 12% sur un an. Les bénéfices opérationnels croissent de 21% à 774 millions d'euros. Les recettes issues de l'activité logicielle progressent de 17% sur un an à 637 millions d'euros et celles combinées logiciel plus services s'établissent à 2,26 milliards d'euros. La marge opérationnelle est aussi en progrès avec 1,8 point de mieux. Le résultat net est de 491 millions d'euros contre 426 millions d'euros un an auparavant.
Arrêtés au 30 juin 2010, SAP a également présenté ses comptes semestriels. Le chiffre d'affaires est en hausse de 9% à 5,4 milliards d'euros et le bénéfice opérationnel progresse de 40% à 1,33 milliards d'euros.
Pour autant les résultats de SAP ne sont pas homogènes selon les territoires, la plus forte croissance réside aux Etats-Unis, +64% et en Asie +11%. Par contre l'Europe, marché historique de l'éditeur, marque un recul de 9% sur les revenus issus des logiciels. La reprise se confirme donc, même si sur certaines zones géographiques, elle est plus lente à se mettre en place. Autre indice de cette bonne santé retrouvée, SAP est payé plus vite, le délai était de 79 jours au 31 décembre 2009, il est maintenant de 73 jours.
Sybase, Business ByDesign et verticalisation
L'activité de Sybase n'est pas incluse dans les résultats de l'éditeur allemand. La Commission européenne a donné son feu vert à l'acquisition la semaine dernière et le groupe a annoncé lors de la présentation des résultats la fin de l'offre publique d'achat de Sybase, en disposant de 92% du capital. Ce dernier a présenté de bons résultats trimestriels avec un chiffre d'affaires de 302 millions de dollars en hausse de 9% sur un an. Jim Hagemann Snabe, co-PDG de SAP a rappelé que Sybase était un axe important de la stratégie de SAP « qui repose sur 3 piliers : fournir des solutions, sur site, à la demande et sur n'importe quel terminal ». L'aspect mobilité est clairement l'atout de Sybase, mais il faudra attendre la mi-août pour connaître les détails de l'après-fusion et le calendrier des produits.
Un autre axe majeur est le développement des solutions auprès du marché des PME. Pour cela et comme annoncé lors de Sapphire now 2010 (lien), la suite intégrée Business by design évolue en version 2.5 « multitenant » à partir de vendredi prochain, mais uniquement, pour l'instant, sur les six pays où elle est déjà commercialisée, dont la France. Business ByDesign s'adresse aux entreprises de taille moyenne qui veulent gérer en ligne, en mode Saas, l'ensemble de leur processus de gestion, en s'affranchissant totalement, donc, de la gestion de l'infrastructure informatique sous-jacente. Celle-ci est entièrement déléguée à l'hébergeur, SAP, en l'occurrence. L'accès à l'application est tarifé sur la base d'un abonnement mensuel, par utilisateur.
Prévisions en hausse
En complément, les partenaires de SAP vont pouvoir ajouter des compétences à la suite de l'éditeur pour verticaliser la solution. Ainsi Hybris propose la gestion du multicanal, des promotions et du merchandising pour les PME, spécialisé dans le e-commerce. Il a en effet annoncé avoir été retenu par SAP pour adresser ce marché.
Conforté par les résultats solides, SAP révise ses prévisions à la hausse comprise entre 9 et 11% (8,2 milliards d'euros en 2009). En excluant l'acquisition de Sybase, la croissance du chiffre d'affaires de SAP est estimée entre 6 et 8%. Le groupe prévoit aussi une marge opérationnelle de 30 à 31% pour 2010.
Crédit Photo: SAP
SAP et CA technologies combinent leurs efforts de GRC
CA Technologies et SAP vont faire cause commune pour accompagner les entreprises dans la gestion de la Gouvernance des Risques et de la Conformité. Les applications de GRC d'entreprise de SAP s'appliquent à l'entreprise, c'est-à-dire au niveau de la gestion du personnel, des processus métier et des commandes entre autres, tandis que CA Technologies fournit des produits de GRC IT, capables d'évaluer et de s'occuper des risques relatifs aux systèmes d'informations du client.
Une solution centralisée optimisant le monitoring
Or, les deux sont en général séparés, alors qu'un risque de l'un peut potentiellement en devenir un pour l'autre parti. D'où la mise en place de cet effort conjoint, à destination, en premier lieu, des clients de l'une ou de l'autre des solutions, ce qui pourrait augmenter le marché des deux éditeurs, et fournir une cohérence à leur clientèle. Tom McHale, senior adviser chez CA Technologies, et Katia Thomas, directrice des ventes GRC pour la zone France ont tout deux affirmé ne pas savoir à l'heure actuelle si des tarifs préférentiels étaient mis en place pour les entreprises déjà clientes de l'une des solutions. Mais ils espèrent toutefois l'ajout de ce type de procédés pour inciter au passage à la solution commune. Celle-ci offre au final la possibilité d'un monitoring centralisé. Le tout sera disponible par licence, et les cibles se comptent par centaines, soit la base installée des clientèles respectives, pour lesquelles l'intégration de la seconde solution sera facilitée. Elle ne nécessiterait que la mise en place de paramètres spécifiques par les DSI pour être opérationnelle en tant que solution centralisée.
Le support technique sera assuré par l'entreprise implémentant la solution, mais Tom McHale affirme que les deux supports seront transparents, et en mesure de répondre à toute interrogation concernant les soucis de l'outil de gestion.
Illustration : Tom McHale, senior adviser chez CA Technologies
Crédit Photo : D.R.
WPC 2010 : Avec CRM 2011 et Dynamics MarketPlace, Microsoft assiège Salesforce
Disponible en version bêta à partir de septembre, CRM 2011 sera proposé en version online. Selon Sophie Jacquet, chef produit Dynamic CRM chez Microsoft France, l'application définitive sera disponible d'ici la fin de l'année. Microsoft va également élargir la disponibilité géographique de son CRM en ligne à 40 marchés d'ici cette date, ajoutant à sa liste l'Australie, le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, le Chili, Chypre, le Pérou, Trinité-et-Tobago. Le produit CRM phare de l'éditeur de Redmond sera livré avec une série de mises à jour, dont l'interface « sur mesure » personnalisable par l'utilisateur selon ses besoins, et une meilleure intégration à Outlook, Office et SharePoint. Et pour rassurer les clients quant à la disponibilité et à la latence, Sophie Jacquet précise que l'éditeur a installé un datacenter par continent pour assurer une bonne qualité de service.
CRM 2011 « couvait depuis longtemps, mais les éditeurs de logiciels indépendants avaient semble-t-il plaisir à travailler sur la mise à jour, » a déclaré China Martens, analyste du groupe 451. La Dynamics MarketPlace est également le fruit d'un gros travail d'intégration, justifié par le constat qu'un certain nombre de clients risquaient de se tourner vers Salesforce.com parce qu'il permettait de trouver facilement un ensemble d'applications complémentaires et d'extensions pour agrémenter son CRM. « Microsoft a eu raison de réaliser cette plate-forme» commente l'analyste. Cette dernière a également souligné que Microsoft avait eu raison de renforcer les liens entre son CRM et Office, « un apport que Salesforce.com ne peut concurrencer. » Par contre, « le système de tarification du CRM 2011 de Microsoft manque de clarté, » fait remarquer China Martens qui rappelle que l'entreprise a été « très agressive » en matière de prix pour la version en ligne comparativement à Salesforce.com. Sophie Jacquet indique encore que l'éditeur prévoit de publier des informations sur ses tarifs à une date ultérieure.
Selon China Martens, « si Microsoft maintient la pression sur les prix, en plus de la possibilité offerte à ses clients de déployer l'application CRM sur site ou en hébergement chez des partenaires, l'entreprise dispose de solides arguments pour concurrencer Salesforce.com. » Reste que Microsoft a un long chemin à parcourir avant de se retrouver vraiment face à face avec Salesforce.com. Ce dernier est en effet le plus grand fournisseur de logiciels d'automatisation de ventes dans le monde, et selon un rapport publié récemment par IDC, Salesforce.com a récolté 885 millions de dollars de recettes en applications connexes pour l'année 2009. Sur la liste d'IDC, Oracle et SAP arrivent en seconde et troisième position, avec respectivement 820 millions de dollars et 642 millions de dollars, Microsoft ne se classant que cinquième avec 139 millions de dollars avec son Dynamic CRM 4.0 lancé en janvier 2008. Les chiffres d'IDC ne comprennent pas « les recettes provenant de la formation, du conseil et de l'intégration systèmes extérieurs (ou séparés) aux droits d'usage de la licence, » comme le précise le rapport.
(...)(13/07/2010 11:46:58)Adecco passe aux feuilles de paie dématérialisées
La dématérialisation des bulletins de paye est une source importante d'économie : au-delà du papier, il y a également la logistique de la distribution, en général par courrier postal. Par ailleurs, l'entreprise a l'obligation de conserver les bulletins de paye à disposition dans un coffre-fort électronique, ce qui évite la perte d'un document papier par le salarié (ainsi que les demandes de réédition) ou les erreurs de mauvais acheminement.
Adecco vient d'annoncer qu'il franchit le pas. Il est le premier à le faire pour des intérimaires. Cette évolution s'inscrit, au sein du groupe, dans une démarche plus générale de croissance des services en ligne. Les bulletins de paye seront ainsi accessibles par le salarié via le web en permanence. Si une version papier est désirée, son impression restera possible par le salarié.
Test avant déploiement
Une expérimentation auprès d'une population test de 3000 intérimaires ayant recueilli 55% d'avis favorables, la société d'intérim a décidé de généraliser la dématérialisation des bulletins de paye. Le déploiement se fait progressivement, par enseigne : Adecco Experts dès à présent, Adecco et Adia d'ici la fin de l'année. De plus, les collaborateurs permanents du groupe seront également concernés. Adecco précise que le groupe économisera 15 tonnes de papier par an grâce à cette dématérialisation.
Le projet est basé sur une solution développée par PBA-Astérion, par ailleurs prestataire éditique du groupe Adecco. Cette solution intègre le coffre fort électronique Cecurity.com.
Le groupe n'a pas souhaité préciser le coût du projet.
Crédit Photo: DR
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