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(12/07/2010 17:54:35)

Affaire Faurecia : Oracle réussit à limiter sa responsabilité (MAJ)

L'équipementier Faurecia vient de perdre la dernière étape de son affrontement avec l'éditeur Oracle. Le 29 juin 2010, la Cour de Cassation a rendu un arrêt en session plénière, donc définitif, rejetant la responsabilité d'Oracle au delà de sa clause limitative contractuelle, arrêt qui vient d'être communiqué aux parties. Ainsi se termine une saga d'une dizaine d'années qui doit interpeller tous les DSI dans leurs rapports avec les grands éditeurs de logiciels. Le coût d'un projet n'est effectivement que marginalement constitué de licences. Une implémentation entraine des coûts dont le remboursement en cas d'échec est soumis à des limitations désormais validées par la Cour de Cassation. En effet, sur un préjudice total estimé à 70 millions d'euros par son client, l'éditeur n'a eu à rembourser que le montant effectivement versé des licences, soit 230 000 euros, ce qui ne représentait pas le prix total prévu en fin de projet.

Abandon de projet en rase campagne

Au départ, l'éditeur s'était engagé à adapter son PGI aux exigences propres au secteur automobile, notamment européen, en développant une version dite « Automotive » du PGI d'Oracle, version 11, en partenariat avec son premier client Faurecia et le cabinet Deloitte. Cette adaptation devait être disponible dans la version 12 du PGI. Or Oracle n'a pas sorti de version 12 « Automotive » mais une version 11i dont les caractéristiques ne convenaient pas à Faurecia. Faute de s'entendre avec Oracle, Faurecia a alors décidé d'interrompre son projet. Chaque partie a, dès lors, accusé l'autre d'avoir rompu le contrat, soit en ne réalisant pas les développements prévus, soit en refusant la version 11i Automotive.

Crédit photo : Faurecia/Patrick Galabert


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L'objet du litige était dès lors de savoir si la responsabilité d'Oracle devait se limiter au montant effectivement perçu des licences, comme prévu au contrat et accepté par chaque partie, ou couvrir l'intégralité du préjudice subi par le client en lien avec l'ensemble des frais connexes du projet. « Le montant calculé du préjudice, les 70 millions d'euros en question, ne reposait pas sur des bases très tangibles » tempère cependant Rémy Bricard, avocat du cabinet Baker et Mc Kenzie, défenseur d'Oracle en collaboration avec Anne Dumas-L'Hoir et Nicolas Quoy. Faurecia avait choisi de financer l'acquisition du produit à crédit et a interrompu ses versements dès le début de la brouille. Lors de la rupture définitive, qui se traduisait juridiquement par la résolution du contrat de licence, Oracle a remboursé les montants perçus et a refusé d'engager sa responsabilité au delà.

Revirement de jurisprudence

« Au travers notamment des arrêts Chronopost, la jurisprudence avait établi que la clause limitative de responsabilité n'était pas opposable dès lors que l'objet même du contrat, une clause essentielle, était en cause, ce qui est conforme à ce qui se fait dans la plupart des pays étrangers, via des justifications comme la bonne foi » stipule Guillaume Forbin, du cabinet Altana, défenseur de Faurecia. Une autre théorie est de vérifier que l'indemnisation est proportionnée aux enjeux du contrat. Le communiqué du cabinet Baker et Mc Kenzie, souligne au contraire qu'il y avait, dès l'origine, une répartition du risque sur un projet dont l'issue n'était pas certaine, répartition matérialisée par une ristourne importante, et que, malgré tout, « la limitation de responsabilité qui en résultait n'était pas dérisoire », citant la Cour. Selon Faurecia, la ristourne en question n'avait rien d'inhabituelle pour un éditeur comme Oracle.

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Pour Rémy Bricard, « la clause limitative de responsabilité n'est pas une mauvaise habitude. Elle permet de réduire les risques, qu'il faudrait bien assurer, donc de réduire les coûts d'assurances, coûts qui seraient répercutés d'une façon ou d'une autre sur le prix facturé au client. Cette réduction de risque permet aussi à de petits acteurs, notamment de petites SSII, d'intervenir sur de gros contrats sans se mettre en péril. »

L'avocat de l'éditeur revient sur le long chemin judiciaire du litige qui a duré une dizaine d'années : « au premier degré, le tribunal de commerce de Nanterre avait donné raison à Oracle en validant la clause de limitation de responsabilité. La Cour d'Appel de Versailles avait rendu une décision peu claire. Le premier arrêt de Cassation, en chambre commerciale, avait créé une incertitude juridique autour de la validité des clauses de limitations de responsabilité. Mais la Cour d'Appel de Paris, dont la décision a été validée par la session plénière de la Cour de Cassation, a rétabli la liberté contractuelle et remis les pendules à l'heure. »

Liberté contractuelle ou responsabilité illimitée sur les clauses essentielles

Pour Guillaume Forbin, défenseur de Faurecia, « il n'est pas sûr que cet arrêt soit une bonne nouvelle pour les éditeurs ou pour qui que ce soit. En effet, il constitue un revirement de jurisprudence par rapport aux arrêts Chronopost et même par rapport au premier arrêt de la chambre commerciale de la Cour de Cassation sur l'affaire Faurecia/Oracle et introduit donc une importante incertitude juridique sur les clauses limitatives de responsabilité. L'arrêt est ici mêlé de faits [la Cour de Cassation ne juge que le droit et pas les faits, NDLR] et va donc poser des problèmes dans la rédaction des futurs contrats pour éviter un tel combat judiciaire. » 

Bien évidemment, la position de Rémy Bricard est inverse : « dans un contexte de compétition internationale, la jurisprudence vidant de sa substance la clause de limitation de responsabilité incitait, lorsque c'était possible, à placer le contrat sous un droit étranger. La décision de la session plénière de la Cour de Cassation renforce la sécurité juridique en rétablissant la liberté de négociation contractuelle, notamment sur le plafond de la responsabilité. »

Version mise à jour le 13 juillet, 12h30, avec les réactions du cabinet Baker Mc Kenzie qui n'avait pu être joint le 12 juillet.

(...)

(09/07/2010 16:59:15)

L'industrie française du logiciel résiste à la crise

En 2009, malgré les conséquences négatives de la crise sur les investissements informatiques, le chiffre d'affaires global du Top 100 n'a baissé que de 1,4% par rapport à 2008, ramenant son CA global à 3,5 milliards d'euros, alors que la demande de logiciels a baissé de 4,5% en France. Le classement des acteurs est demeuré stable dans un secteur caractérisé par une concentration de 61% du CA global autour des dix premiers éditeurs et un marché par ailleurs fortement atomisé avec 60 entreprises du Top 100 ne réalisant pas plus de 15 millions d'euros de CA. « Ce classement est marqué par une stabilité qui contraste fortement avec l'adaptabilité permanente qui caractérise le secteur » fait remarquer Patrick Bertrand, Président de l'AFDEL.

Les poids lourds français tirent le marché

Cette bonne résistance s'explique notamment par la position de leaders tenue par certains éditeurs au niveau international, comme c'est le cas de Dassault (PLM), d'Axway (plate-forme), de Murex (finance), ou encore d'éditeurs traditionnels comme Cegid, Esker, Générix, qui ont évolué avec succès vers le SaaS/ASP, affichant une progression de 5 à 35% de leur revenu. Par ailleurs, des acteurs plus spécialisés comme Sidetrade, Metaware, Oodrive, ont su consolider leur position. L'optimisme vient également de l'implication des grandes entreprises françaises pour lesquelles le logiciel est devenu un support de service dont elle reconnaisse clairement la capacité à créer de la valeur. En 2009, Gemalto a acquis l'entreprise spécialisée en sécurité numérique et mobilité Trusted Logic (classée au 82ème rang), après avoir racheté un éditeur allemand (O3SIS). Autre exemple, celui de Doc@Post, filiale de La Poste, qui a racheté l'entreprise Sefas, spécialisée en éditique (classée au 93ème rang). Sans parler de HubTelecom (ADP) devenu propriétaire de Masternaut, et de Schlumberger qui a réalisé l'acquisition de Techsia.

Les grands acteurs maintiennent leur place en tête

Néanmoins, concernant les acquisitions, le document pointe le fait que les grands acteurs comme Dassault Systèmes (Exalead), Cegid, Berger Levrault, Cegedim restent leaders du marché : « En France, l'industrie du logiciel doit oeuvrer à l'émergence de nouveaux acteurs de taille critique ayant les moyens et les ambitions d'initier une politique de consolidation » explique Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers. L'Eurosoftware 100 reconnaît aussi que, derrière le nom de ces leaders, la capacité d'innovation vient du travail, moins visible, des centaines de développeurs de logiciels oeuvrant chez France Telecom, Thales, Dassault, Amadeus... « Ce foisonnement de nouveautés et les attentes qu'elles génèrent chez les utilisateurs permettront à ceux qui s'adaptent de se préparer à la croissance de demain, »  déclare Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers. Quant au Cloud Computing, désigné par le document comme vecteur de développement pour faire face à une concurrence d'un type nouveau, il vient aussi remettre en cause les modèles économiques et les modes de fonctionnement du secteur.

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(07/07/2010 15:36:19)

Oracle lance sa suite décisionnelle OBIEE 11g

L'éditeur de Redwood, qui a jusqu'ici révélé peu de détails sur le produit, a qualifié sa nouvelle suite de plate-forme «leader de l'industrie» dans un post annonçant le lancement du 7 juillet. Toujours selon ce post, la suite Business Intelligence offre des capacités d'analyse améliorées, des fonctions de visualisation, de recherche, de collaboration et de gestion système. Le message indique également que OBIEE 11g permet aux entreprises de lier plus étroitement les activités d'analyse décisionnelle à la planification des ressources dans l'entreprise (ERP).

D'autres éléments sur la suite ont pu être glanés ici et là. Comme dans cet entretien paru dans Database Trends and Applications où un responsable et un partenaire d'Oracle indiquent que cette version permet une plus grande intégration avec les applications Fusion et Scorecard d'Oracle, ainsi qu'avec Essbase Online Analytical Processing Server, acquis par Oracle avec l'achat d'Hyperion.

Un nouveau moteur de rendu graphique

La version a été architecturée pour être complètement basée sur le Web. Elle est capable de prendre en charge des sources de données hétérogènes et s'intègre bien avec le langage relationnel XML et les bases de données OLAP, comme le rapporte la revue Database Trends and Applications. Cintra Inc, un partenaire d'Oracle basé à New York, qui semble avoir été un bêta-testeur du produit, a déclaré dans un blog que « l'« aspect et la convivialité » de l'interface graphique de la nouvelle suite BI sont excellents. » OBIEE 11g offre « un nouveau moteur de rendu graphique signé Oracle, une meilleure fonctionnalité d'indexation et de recherche des états et met à profit Essbase d'Hyperion pour accélérer la performance des applications disponibles avec OBIEE 11g, » indique également Cintra.

Crédit photo : Oracle

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Boris Evelson, analyste chez Forrester Research à Cambridge, Massachusetts, complète ce tableau en ajoutant que les utilisateurs peuvent s'attendre à voir dans OBIEE 11g d'Oracle des technologies résultant du rachat d'Hyperion et de Seibel, « deux acquisitions très importantes, » selon l'analyste. « Depuis ces rachats, ajoutés aux outils de BI propres à Oracle, l'entreprise s'est retrouvée en possession d'instruments réalisant le même travail, » a déclaré Boris Evelson. «Ils ont dû passer beaucoup de temps à concilier ces technologies, » a-t-il ajouté. « Maintenant que l'intégration de ces technologies est achevée, le lancement de OBIEE 11g aujourd'hui met en avant le fait que l'entreprise est devenue le chef de file du secteur de l'analyse décisionnelle, » a dit Boris Evelson. « Le produit d'Oracle arrive à un moment où l'intérêt du marché pour les outils de Business Intelligence est en plein essor, » a-t-il ajouté. «L'analyse décisionnelle est une priorité en tête des ordres du jour de nombreux grands fournisseurs comme IBM, SAP, SAS et Oracle. Ce qui fait prévoir à Boris Evelson que le produit d'Oracle sera favorablement accueilli par les clients. «Ce BI arrive avec beaucoup de fonctionnalités qui viennent combler les lacunes des versions antérieures, plus quelques autres éléments qui le placent au-dessus de ses concurrents, » a-t-il dit.

Pour le moment, on ne sait pas exactement quand OBIEE 11g d'Oracle sera disponible, mais la version américaine du produit est prévue pour le 20 juillet.

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(07/07/2010 11:07:43)

Accompagner le développement collaboratif en entreprise

La collaboration est une des clefs du progrès dans les entreprises. Encore faut-il qu'elle soit bien pensée. Lors de l'université du SI des 1 et 2 juillet, Yves Morieux, Directeur Associé Senior du cabinet d'organisation international Boston Consulting Group ( BCG), a présenté sa vision de la coopération en entreprise et expliqué dans quelle mesure elle peut tirer la société vers le haut. Il a décrit le contexte économique comme amenant les entreprises à faire face non seulement à une crise de la productivité mais aussi à une crise du travail. La population active devenant de moins en moins engagée, les directeurs généraux sont très préoccupés par le niveau d'excellence de l'exécution des stratégies élaborées par le top management.

C'est ce que dévoile une enquête réalisée par le BCG. Nombre de managers incitent leurs collaborateurs à ne pas donner leur maximum pour satisfaire aux exigences du top management. « Ce n'est pas la peine de vous donner à fond» est le message passé dans ce cas. De ce fait, les entreprises perdent en excellence. En réponse à ce constat, et face à un système organisationnel de plus en plus complexe, elles tentent de s'adapter, mais comme le précise Yves Morieux, « elles répondent à la complexité par la complication ». Pour sortir de ce cercle vicieux, il recommande aux entreprises de miser sur la coopération qui devrait notamment passer par l'amélioration de la connaissance des collaborateurs entre eux, de leurs forces et de leurs faiblesses.

Une « web school » dans l'entreprise

Dans ce souci de coopération, et pour mobiliser ses équipes, renforcer la cohésion dans le groupe et accroître le savoir-faire de ses collaborateurs, Frédéric Lippi, directeur général de la société Lippi, une PME spécialisée dans la fabrication de grillages, a quant à lui misé sur le web. Il a, à ce titre, créé une « web school » au sein de son entreprise, accessible à tous les salariés, qu'ils soient ouvriers ou administratifs. Avec plus de 300 salariés, l'entreprise comprend deux tiers d'ouvriers. Ce projet a été mis en place en réponse à plusieurs modifications opérées précédemment sur le système d'information, pour lesquels Frédéric Lippi s'est heurté à un manque de maitrise des outils informatiques de la part de son personnel. Désireux de faire évoluer la société, il a choisi d'agir à la source, en formant ses salariés sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et plus précisément sur internet.


Illustration : Crédit D.R.

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« Nous avons proposé près de 18 000 heures de cours à notre personnel » précise Frédéric Lippi. Il leur a appris à naviguer sur le web, à créer un blog, un wiki, ou encore animer un compte Twitter. L'objectif final était de pouvoir communiquer au sein de l'entreprise mais également à l'extérieur en délivrant un certain nombre d'informations à ses clients. 
Il voulait inscrire sa stratégie managériale dans une démarche à la fois sociale et économique tout en prêtant une attention particulière aux processus (Lippi a obtenu les certifications ISO 14 001, 9 001 et 20 001), sans oublier la dimension clients.

Ne plus subir les réseaux sociaux en entreprise

Les entreprises commencent à prendre conscience de l'importance des réseaux sociaux. Certaines y pensent alors que d'autres s'y jettent à corps perdu, sans se méfier des conséquences que peuvent provoquer ces nouveaux outils instaurés par la génération Y. Sarat Lucet, directrice Conseil de SL & Partners et Laetitia Riveron, directrice des Ressources Humaines chez Octo Technology, ont présenté la méthodologie à adopter pour développer un réseau social interne à l'entreprise. Selon Sarah Lucet, « l'entreprise doit oser bousculer ses habitudes de travail. ». Les réseaux sociaux sont une nouvelle manière de communiquer au sein de l'entreprise, de penser collectif. Elle ajoute que « ces outils devraient permettre aux salariés d'accéder à de multiples informations, or, dans l'entreprise, ils vont subir l'information ».

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De plus, beaucoup de dérives sont possibles. Il faut être capable de maîtriser ces outils de communication, pour éviter que les échanges de bons procédés ne deviennent rapidement des conversations d'ordre privé ou pire, du commérage sur les instances de direction. Malgré la tendance actuelle, ces nouvelles technologies de l'information et de la communication ne sont pas uniquement initiées par le top management, mais aussi par la génération Y, c'est-à-dire les jeunes diplômés et les juniors, qui veulent importer dans l'entreprise les outils dont ils disposent à domicile. « Cette population a tout de même fait de Facebook le 4ème pays du monde » s'exclame Laetitia Riveron, « mais la frontière est floue entre le privé et le professionnel ». Pour ne pas dériver, elle recommande de ne pas être trop ambitieux, de commencer petit, et de faire évoluer progressivement le réseau social interne. Faire échanger les collaborateurs, les inciter à partager peut être source de création de valeur pour l'entreprise. Les projets d'innovation sont généralement élaborés suite à un brainstorming. Pourquoi ne pas appliquer ce principe à toute l'entreprise ?

Les salariés, première source d'innovation chez Generali

Xavier Boileau, Directeur Etudes Systèmes Commerciaux et Architecture SI chez l'assureur Generali, le deuxième assureur en France, insiste sur le fait que pour créer de l'innovation, il faut mettre en place un certain nombre de conditions. Il explique que l'entreprise doit « dynamiser la gestion d'idée, systématiser l'exploration et stimuler la participation des collaborateurs pour ensuite transformer les idées en projets possibles ». Il ajoute que « L'innovation doit se faire en réseau. » L'assureur Generali a appliqué ce principe. Le groupe a choisi de miser sur les dimensions sociales, environnementales, ainsi que sur la mobilité. Il a sélectionné des volontaires, que Xavier Boileau appelle communément des « explorateurs », chargés de réfléchir au mode d'amélioration de ces trois « territoires ». Ce processus se fait par brainstorming, via les réseaux sociaux.

Il distingue ensuite les « sherpas », c'est-à-dire les directions informatiques et marketing, qui agissent en tant que fonction support des explorateurs, et les relais, composés des directeurs métiers. C'est le comité des sages. Ils sont désignés pour filtrer les projets. Un laboratoire, le TechLab, est mis à disposition de ces personnes pour effectuer des démonstrations, tester des outils ou encore des maquettes. Pour Xavier Boileau, « l'innovation est un état d'esprit. Il faut lui créer un terrain favorable, laisser du temps au volontaires pour faire leurs recherches, et surtout accepter les risques ».
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(29/06/2010 16:36:23)

CA ecoSoftware 2.0, pour aider les entreprises à devenir plus vertes

Meilleure remontée d'informations, modélisation de l'état actuel des entreprises, réduction de l'empreinte carbone et de la consommation énergétique : tels sont les objectifs que CA Technologies affirme pouvoir faire atteindre à ses clients. La solution ecoSoftware 2.0 inclut en réalité deux produits : ecoGovernance 2.0 et ecoMeter 2.0, qui sont, d'après l'éditeur, facilement intégrables et adaptables aux différentes typologies de SI, via la prise en charge de nombreux protocoles (Modbus, TCP, BACnet et SNMP).
Le calcul de l'empreinte carbone reste un élément difficile à mettre en place en interne, la récolte de données étant parfois compromise par un éparpillement au sein des SI, notamment pour les grands groupes. D'où l'intérêt de telles solutions.

Une solution deux-en-un

La solution CA ecoGovernance 2.0, tout d'abord, a pour mission de rationaliser la remontée d'information afin de générer des rapports d'activité automatisés, ne nécessitant qu'un clic de la part des utilisateurs. Cet outil en mode SaaS prend en charge les règlementations (comme le CRC Energy Efficiency, l'initiative Global Reporting et le Carbon Disclosure Project) et les différentes unités de mesures monétaires et métriques, afin de réaliser des modélisations adaptées à l'internationalisation des entreprises. La solution est  d'ailleurs disponible en neuf langues, toujours dans le même but. A partir de ces modèles, et des outils logiciels inclus, les clients peuvent estimer leur niveau d'émission, et les améliorations potentielles de leur empreinte carbone. CA Technologies ajoute que son offre contient le logiciel de gestion de portefeuilles Energy Star, qui détermine le degré de consommation énergétique d'un immeuble commercial sur une échelle de 1 à 100, et qui délivre son label du même nom à partir du score de 75.

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La seconde solution du package, CA ecoMeter 2.0, non disponible en SaaS, a pour fonction de mesurer et d'optimiser la consommation énergétique en temps réel, et ce au travers des différents sites de l'entreprise. Présentée sous forme de tableaux de bord, et de courbes d'énergie, cette consommation est, dès lors, plus lisible par les responsables qui peuvent se rapporter à l'indice d'efficacité énergétique (PuE) afin de prendre des décisions pour réaliser des économies. Les métriques sont modifiables par les organisations si celles-ci souhaitent se fixer leurs propres limites de dépenses énergétiques. Par ailleurs, ce système comprend un processus de détection des dispositifs avec lesquels ils peut interagir, ce qui ajoute à l'automatisation de la gestion environnementale de la solution.

En somme, l'intégration de la solution CA ecoSoftware est censée faciliter la mise en place d'une politique de développement durable dans les entreprises. En incorporant divers outils de gestion au coeur des SI, cela pourrait tendre à une extension de leur rôle vers une gestion de la consommation énergétique et de l'empreinte carbone en collaboration avec le reste de l'entreprise, et donc à un passage progressif au Green IT 2.0 (voir étude Syntec Informatique). (...)

(23/06/2010 15:02:50)

IBM courtise le marché de la finance avec un framework dédié

« L'ensemble Financial Markets Industry a été conçu pour les sociétés financières, à l'image des sociétés de transactions boursières que l'on rencontre à Wall Street, et qui souhaitent accélérer leur mode de fonctionnement, » a déclaré Guy Tagliavia, directeur de l'activité front office et Websphere d'IBM. «Tout est affaire de vitesse. La clé est de pouvoir traiter les données du marché aussi vite que possible avec l'algorithme des applications de trading, » a ajouté Guy Tagliavia. « L'objectif des vendeurs est d'augmenter la vitesse de transfert des messages entre les systèmes pour la ramener à quelques microsecondes. »

Ce framework vient compléter le nombre, toujours croissant, de solutions pré-intégrées et sur mesure que Big Blue a développé. L'entreprise a déjà créé des frameworks pour les secteurs de la santé, de l'industrie pétrolière, du commerce de détail et pour l'administration. Le serveur d'applications WebSphere d'IBM est au coeur de l'offre. Le framework sera en mesure d'ingérer les flux de données provenant de plus de 100 sources différentes. Les flux sont ensuite filtrés par une plateforme qui identifie les événements spécifiques ou les éléments déclencheurs. Le framework comporte aussi un logiciel de surveillance des marchés financiers et des opérations de trading qui s'appuie sur l'offre de Business Intelligence Cognos, ainsi que sur le logiciel de gestion des règles métiers d'Ilog et d'autres applications. « Au fil du temps, le framework comportera plus d'applications développées par Big Blue mais aussi par des partenaires, » a indiqué GuyTagliavia.

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« Les entreprises du secteur financier sont extrêmement concurrentielles et elles utilisent des logiciels pour être plus performantes », explique Guy Tagliavia. « Le marché financier est aussi en constante évolution. C'est un secteur extrêmement dynamique où il y a une sorte de course aux armements, les clients recherchant toujours à profiter de la technologie la plus récente », a-t-il ajouté. « Et il n'est pas rare que les entreprises de ce marché renouvellent leur système tous les deux ans. » IBM met en avant le fait que sa plate-forme est facilement extensible, et peut donc être facilement mise à jour. Le framework peut être construit autour de serveurs ordinaires reposants sur des processeurs x86, ou exécuté sur les serveurs System P d'IBM. « Ce framework peut être installé par IBM ou par d'autres intégrateurs », a enfin précisé Guy Tagliavia.

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(18/06/2010 10:35:26)

Un projet de gestion des identités et des accès chez Mazars

Groupe d'audit et de conseil présent dans 56 pays, Mazars s'est lancé en 2007 dans un projet d'homogénéisation de ses processus, sur la base d'un ERP d'origine Oracle. Aujourd'hui, le déploiement est effectif pour les trois principaux pays - France, Belgique et Grande-Bretagne - et sera progressivement étendu à l'ensemble des implantations.
C'est dans ce contexte qu'en janvier 2010 est mis en production un référentiel RH (celui de l'ERP) ayant vocation, à terme, à centraliser les informations liées à l'ensemble des quelque 12 000 employés. Sur ces fondations, il est alors envisagé de mener un projet de gestion des identités et des accès (IAM). Le volet signature unique (SSO), qui constitue la partie visible de l'iceberg, était aisé à expliquer aux associés car il est synonyme pour les utilisateurs de confort accru et de gain de temps.

Réduction de la charge de travail

Mais la gestion des identités était plus délicate à justifier. « Nous avons mis en évidence une réduction de la charge de travail grâce à une automatisation et une homogénéisation des processus de gestion des droits. De plus, la mise en place d'un pôle de compétences et le déploiement d'un seul outil avec une intégration de l'ensemble des pays était source économies », explique Cyril Briard, responsable infrastructure et sécurité chez Mazars.

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Mené en premier, ce volet gestion des identités a été basé sur l'offre Novell Identity Manager (NIM). Il a consisté à assurer une synchronisation entre la base RH, qui constitue un point d'entrée unique, et les annuaires Active Directory des différents pays, dans lesquels des comptes utilisateurs sont ainsi automatiquement créés ou désactivés.

La signature unique est venue se plaquer sur l'IAM

Le projet couvre potentiellement tous les systèmes et applications actuels et futurs car ils ont vocation à appuyer leurs processus d'authentification sur Active Directory. En amont, des workflows assurent le respect des règles de conformité lors des entrées et sorties des employés. Basé sur Novell Access Management, le volet gestion des accès (SSO) est venu se plaquer au-dessus de cette infrastructure de gestion des identités, l'ensemble constituant un tout. Tous les processus existants de gestion des droits, qui étaient spécifiques à chacun des trois principaux pays, ont progressivement migré vers NIM. Les autres pays vont suivre, au fur et à mesure qu'ils adopteront l'ERP d'Oracle, et plus particulièrement son module RH.

Ce projet constitue une structure de base sur laquelle seront ajoutées de nouvelles fonctionnalités. Il s'agira par exemple d'un reporting détaillé des arrivées et départs d'employés, ou encore, dans les workflows, d'une délégation automatisée des droits, que les managers pourront gérer eux-mêmes au lieu de solliciter l'IT.
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(17/06/2010 15:55:23)

Consona rachète l'éditeur de l'ERP Compiere

La société Consona Corporation, basée à Indianapolis, vient d'acquérir l'éditeur de Compiere, un progiciel de gestion intégré développé en Open Source et utilisé par quelque 130 entreprises. Cet ERP dispose de fonctionnalités adaptées au secteur de la distribution, notamment pour la gestion des points de vente et du e-commerce. Créé par Jorg Janke, ancien collaborateur d'Oracle, et Kathy Pink, cet ERP développé en Java est apparu en 2000. A l'automne 2006, une partie des membres de la communauté Compiere a bifurqué pour créer un fork, en poursuivant le développement d'un projet alternatif, Adempiere.

Utilisé principalement par des PME, Compiere présente la particularité d'être disponible depuis plus d'un an dans une version adaptée à un déploiement dans le cloud EC2 d'Amazon. Intéressé par la technologie et l'architecture multitenant de l'offre ERP, Consona dit vouloir conserver la stratégie Open Source de son éditeur d'origine. L'acquisition s'effectue par échange d'actions. Dans le cadre de cette transaction, une société de capital risque, Nea, rejoint les actionnaires de Consona. Ce dernier édite déjà plusieurs ERP spécialisés dans la production industrielle, ainsi que des solutions de CRM (gestion de la relation client) et de gestion des connaissances.

Compiere compte plusieurs intégrateurs en France

En sus de sa version Community, gratuite, Compiere existe en trois éditions : Standard (à partir de 400 $ par utilisateur et par an), Professional (à partir de 750 $/util/an) et Enterprise (à partir de 995 $/util/an). Le produit s'appuie sur les bases de données Oracle ou Enterprise DB. Il réunit autour d'un référentiel et d'un modèle unique de données des fonctions de comptabilité et de gestion des achats, des ventes, de la relation client (incluant un connecteur avec Salesforce), de la production, de la logistique et des projets.

L'éditeur Compiere dispose d'un réseau d'une centaine de partenaires dans le monde parmi lesquels les intégrateurs français Audaxis, Axilom et Datalp.

Il existe plusieurs autres solutions ERP en Open Source pour les PME, en particulier OpenERP (précédemment nommé TinyERP), OpenBravo (originellement basé sur Compiere) et ERP5 (de l'éditeur français Nexedi).

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(17/06/2010 11:08:22)

Des offres SaaS chez l'opérateur Mitel

Chez Mitel, seuls les postes téléphoniques sont en dur, le reste et donc l'essentiel c'est désormais du logiciel. Une transformation de fond opérée en deux ans à coup de partenariats majeurs avec des grands noms de l'informatique.  « Nous sommes entrés dans le secteur des éditeurs de logiciels pour agir dans un monde plus vaste, inter-opérer avec d'autres acteurs d'un monde ouvert » nous explique Lionel Hovsépian, directeur des marchés pour l'Europe chez Mitel. Cette nouvelle stratégie passe par des partenariats. Mitel est ainsi allié de Microsoft (en communications unifiées), d'IBM (à la fois sur les communications unifiées et sur Lotus Foundation), de Sun/Oracle (pour la virtualisation du poste de travail), et maintenant de VMware. (pour virtualiser non seulement les applications mais aussi le serveur d'appel).

Ce faisant, Mitel élargit considérablement sa cible et refond également sa distribution. Il continue de recruter des installateurs ou des intégrateurs télécoms. Lionel  Hovsépian cite Itac (partenaire historique d'Alcatel-Lucent), le groupement Convergence, Atelio en Alsace, CPV à la Roche-sur-Yon et dans tout l'Ouest.  Mais l'idée est aussi de prospecter des partenaires informatiques. Un deuxième grossiste pourrait être choisi dans ce but. Mitel passe déjà par Itancia pour le segment « authorized », celui d'entrée de ses revendeurs. Il compte deux autres niveaux, servis directement : Premium (où Exprimm a rejoint Spie) et Select avec 7 partenaires. 

Autre changement, Mitel passe par des opérateurs. Nombre d'entre eux offrent maintenant du SIP truncking. Et les revendeurs ont donc la possibilité de coupler des offres de SIP et des offres de pabx ou de communications unifiées. Les opérateurs vont également développer des offres d'hébergement.  L'éco système a donc intérêt à se renforcer, les revendeurs à  traiter avec les opérateurs, ces derniers à proposer non seulement « des tuyaux » mais de l'hébergement. Mitel compte déjà des partenaires opérateurs comme Acropolis, Colt, Hub Telecom Region, Verizon et veut développer ce canal. Il compte également proposer des formules en Saas d'ici la fin de l'année.

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(17/06/2010 11:10:13)

Le marché des logiciels de Supply Chain accuse une légère baisse en 2009

L'an dernier, la baisse du marché mondial des logiciels de gestion de la chaîne logistique est restée maîtrisée, surtout si elle est comparée aux reculs de certains autres marchés du secteur IT. Selon Gartner, elle a atteint -0,7% pour un chiffre d'affaires de 6,2 Md$. Sa quasi stabilité, ce marché la doit aux revenus récurrents issus des différents abonnements et des services de maintenance souscrits par les entreprises autour des applications. Ils ont respectivement progressé de 10,8 et 0,2%. En revanche, le chiffre d'affaires issu des ventes de nouvelles licences a chuté de 7,4%. La baisse globale du marché qu'elles ont engendré s'est faite sentir lors des neufs premiers mois de l'année alors que le dernier trimestre 2009 s'est achevé sur une hausse de 6% (ventes de nouvelles licences et de services confondus)

Du côté des éditeurs, les résultats sont variables. Dans les rangs de ceux qui ont vu leurs chiffres d'affaires décroître figurent SAP (-8,8%), le numéro un, JDA Software (-2,5%), i2 Technologies (-2%) et Manhattan Associates (-21,4%). Oracle et surtout Ariba tirent quant à eux leur épingle du jeux avec respectivement +0,2 et +8,8% de croissance. « La concurrence entre les éditeurs spécialisés sur certains marchés et leurs homologues plus généralistes, qui commercialise des suites logicielles, s'est exacerbée », indique Chad Eschinger, directeur de recherche au Gartner. En 2009, les ventes de logiciels édités par les spécialistes de la Supply Chain ont progressé de 1,6% à 3,5 Md$. Les ventes de suites logicielles incluant des applications de gestion de la chaîne logistique ont atteint quant à elles 2,7 Md$, soit une baisse de 3,7% comparé à 2008.

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