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Applications métier
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(06/05/2010 16:30:35)
Adobe accusé de monopole
Si une enquête risque d'être engagée contre Apple sur les clauses de son kit de développement pour les applications iPhone, excluant les solutions tierces non écrites en langage propre à la firme de Cupertino, Adobe pourrait subir aussi quelques démêlés similaires. En effet, un groupe de 5 000 graphistes rassemblés sous la bannière Free FreeHand s'élève contre la politique de l'éditeur en matière de concurrence au sein des logiciels d'illustration vectorielle. FreeHand est une solution concurrente d'Illustrator et qui a été rachetée en 2005 par Adobe (après quelques péripéties d'acquisition, une première fois par Adobe, mais abandonnée sur les recommandations de la FTC, puis acquise par Macromedia qui a rejoint le giron d'Adobe). Depuis cette date, aucune mise à jour n'a été réalisée par l'éditeur. Plusieurs demandes ont été envoyées à Adobe pour dénoncer ce manque d'investissements et clarifier sa position.
Un porte-parole de l'association, Christine Peterson interrogée par PC Advisor, souligne qu'avec « le lancement de CS5 auprès de millions d'utilisateurs, pourquoi Adobe n'a pas supprimé FreeHand ? Il s'agit d'un marché de niche de 30 à 40 000 utilisateurs qui ne devraient pas l'intéresser » et d'ajouter « nous comprenons que cette société a des priorités de R&D, mais elle pourrait lancer un produit à travers la communauté Open Source ». Le groupe n'a pas exclu une action en justice contre Adobe pour faire pression.
L'éditeur d'Illustrator explique qu'il continue à fournir un support aux utilisateurs de FreeHand, mais indique qu'il pousse aussi les clients à migrer vers ses solutions comme Illustrator CS4. Car en l'absence de mise à jour, FreeHand va avoir quelques difficultés pour tourner sur certains systèmes d'exploitation, ainsi que les processeurs de dernières générations. L'apport de la communauté Open Source permettrait de développer la solution pour Solaris (Open Solaris, Netscape ou pour Mozilla (Firefox, Thunderbird, Camino), pour StarOffice avec OpenOffice (NeoOffice sous Mac OS), et le produit Visio IntelliCAD.
Semestriels Sage : Tassement au niveau des abonnements aux services
Pour le compte du premier semestre de son exercice 2010 (clos le 31 mars), l'éditeur de logiciels de gestion a réalisé un chiffre d'affaires de 719 M£ en baisse de 2% sur un an. C'est au niveau des abonnements aux différents services proposés par l'éditeur (par exemple les contrats d'assistance et de maintenance) que la baisses des revenus est la plus sensible. Elle atteint - 8,6% à 247,8 M£. Également en recul léger de 1,2%, les ventes de licences et les services associés ont dégagé un chiffre d'affaires semestrielles de 471 M£. Pour Sage, ce résultat est à considérer comme une bonne performance, notamment si l'on considère que son chiffre d'affaires avait chuté de 6% lors du premier semestre de son exercice 2009.
Durant les six premiers mois de l'exercice en cours, la marge brute a atteint 666 M£, soit 25 M£ de moins qu'il y a un an. En revanche, le résultat opérationnel est en hausse de 10,5% à 164 M£. L'EBITA progresse également, de 8%, à 181,9 M£.
En France, le chiffre d'affaires semestriel de Sage s'est élevé à 161,1 M€, affichant ainsi une progression de 1%. L'EBITA a progressé de 6% pour s'établir à 37 M€. Ce résultat place l'hexagone au dessus de la progression moyenne enregistrée par l'activité de l'éditeur sur l'ensemble de l'Europe (hors Royaume-Uni et Irlande) où le chiffre d'affaire a reculé de 0,45% (268.8 M£).
(...)
Observatoire du cloud : CA et IDC scannent la maturité des entreprises
« Après l'évangélisation vient le temps de la mesure régulière de la maturité des entreprises » prévient François Trouillet, directeur marketing Europe du Sud de l'éditeur CA. Dans cette optique, la « cloud academy » organisée deux fois par an par CA et divers partenaires (comme le cabinet Revevol) se dote d'un nouvel outil : un « observatoire du Cloud » réalisé par le cabinet d'études IDC. Publié le même jour que l'étude de Markess, cette synthèse qui arrive après celle réalisée par PAC pour le compte de VMware, Intel et EMC et juste avant le livre blanc du Syntec sur la question (à l'occasion du salon Datacenter Cloud Computing au Cnit les 5 et 6 mai 210). Les nuages sont vraiment dans l'air du temps.
L'adoption du modèle du cloud rentre ainsi dans la norme des autres modèles. La réduction des coûts était la justification quasi-unique du passage au cloud mais retrouve désormais une place plus ordinaire parmi les motivations diverses, derrière, par exemple, l'efficacité du SI, même si les DG sont encore axés sur les coûts avant tout. Amélioration de la réactivité, optimisation de l'infrastructure et du portefeuille applicatif, bref l'agilité, sont des priorités de la DSI quand elle choisit le cloud. Innovation et Green-IT sont, par contre, jugés très secondaires.
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L'infrastructure, de plus en plus complexe, est également de plus en plus externalisée, d'abord pour déléguer cette complexité et l'hétérogénéité induite. L'absence de recours à des prestataires ne concerne désormais plus que 30% des entreprises et continue de chuter même si la délégation totale à des prestataires est encore très marginale (7% seulement).
Le cloud est jugé connu dans ses principes généraux mais les entreprises s'intéressent et connaissent prioritairement le SaaS (27% ont mis en oeuvre et seul un tiers ne s'y intéresse pas encore). PaaS et IaaS n'intéressent pas encore les deux tiers des entreprises et quasiment aucune n'en ont mis en oeuvre. La problématique de la sécurité au sens strict et technique est en régression au profit de la gestion de la confidentialité et des droits d'accès. Même si 55% des entreprises ne peuvent pas envisager autre chose qu'un cloud privé, le principe de « mettre dans les nuages » des éléments du SI n'est plus une hérésie.
Illustration : crédits D.R. (...)
SAP France entame l'année avec confiance
Au premier trimestre 2010, le chiffre d'affaires de SAP France s'établit à 107 millions d'euros en croissance de 7% - par rapport à la même période l'année dernière - quand l'Allemagne ne dépasse pas 3% et les USA seulement 2%. Pour le monde, la croissance s'affiche à 5% (+ 3% à chiffres constants). Interrogé sur les raisons de cette progression en France, Nicolas Sekkaki a simplement souligné que « les clients ont modernisé leurs infrastructures après de nombreux mois d'attente. En proie à des difficultés financières, certaines entreprises ont même décidé de passer à l'acte pour accélérer leur réorganisation et faire face aux enjeux ».
Le secteur que SAP qualifie de stratégique (services publics, banque/assurance et distribution) a apporté une croissance de 82% (50% en BI et 50% en ERP). Dans le monde bancaire, la BI est très présente mais pas encore les ERP, SAP France va donc s'atteler à développer le marché. Toujours dans la banque, les performances ont par contre été à 3 chiffres dans le secteur du cost management avec des affaires à la MAIF et chez Groupama pour mieux piloter les structures de coûts (PCM). Pour le second semestre, SAP France affiche également de grandes ambitions sur le secteur de la distribution. Toujours en PCM, le secteur public a connu de très belles références au 1er trimestre avec notamment la signature d'un contrat au Ministère de la Défense. L'Éducation Nationale, de son coté, a confirmé son engagement pour des solutions de BI et de gestion des RH.
[[page]]Le mois de mars a connu une forte accélération avec + 30% de hausse sur la vente de licences et + 12% pour la partie software et support. « Les pays émergeants et la Grande Bretagne connaissent aujourd'hui également une forte croissance. (...) En France, il n'y a pas d'affaires qui dépassent les 5 millions d'euros à la différence de l'Angleterre ou de la Russie qui affiche même des déploiements à 10 millions d'euros. En Allemagne, le marché de l'ERP est arrivé à maturité et ce sont les solutions de BI qui assurent notre croissance. Dans l'hexagone, le chemin de la croissance passe encore par les ERP, notamment sur le marché des PME-PMI, et la BI. Si le Syntec annonce une croissance de de 2% sur le software dont 1% sur l'applicatif, nous attendons de 2% à 4% de hausse dans le monde et la France se situe dans la fourchette haute. Nous sommes bien positionnés par rapport à notre marché et sur la vente de licences pure, nous attendons de bonnes affaires. En France, deux dynamiques sont à l'oeuvre. Sur la partie volume nous attendons plus de contrats de moins de 500 K€, notamment en BI. Avec les grands groupes, on constate une segmentation d'affaires avec un panier moyen en baisse, de 500 K€ à 2 millions. Les contrats de plus de 5 millions deviennent difficiles à trouver. » Au niveau monde avec l'accélération des fusions/acquisition, SAP attend encore des affaires à plus de 100 millions d'euros avec un très grand nombre d'utilisateurs.
Sur le marché des PME-PMI, le dirigeant français avoue que la croissance n'a pas été celle attendue. « On n'a pas encore déployé tous les bons leviers. 62% de nos revenus dans ce secteur proviennent de nos partenaires (contre 50% en 2009). L'objectif est de passer à 75%, notamment avec le recrutement de master vars qui regrouperont des revendeurs géographiques.. Un message pas vraiment nouveau puisque l'éditeur nous avait déjà confié en octobre dernier qu'il comptait développer son réseau pour pousser son offre Business ByDesign. Conçu pour les PME-PMI et les filiales de grands groupes, cet ERP en mode hébergé a séduit trois clients depuis le début de l'année sur un objectif annuel de dix ! Quinze affaires ont d'ailleurs été conclues en 2009, le plan de développement semble particulièrement conservateur.
SAP attend aujourd'hui l'arrivée de la version 2.5 pour pousser cette offre. « Si ces solutions mobilisent trop de ressources, on perd de l'argent et ce n'est pas vraiment l'objectif » explique le dirigeant français. « Nous allons redéfinir le socle technologique pour réduire les coûts de ByDesign. Notre rôle est avant tout d'aider nos clients à atteindre leurs objectifs de manière efficace en leur proposant des solutions aux meilleurs coûts, et non pas de vendre à perte. »
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Revenant sur la révolte des clients obligés de passer à l'Enterprise Support, « une offre qui aurait été mal expliquée aux destinataires », Nicolas Sekkaki précise que 91% des clients ont adopté ce contrat en France. Après une première grogne, l'objectif initial de 75% a donc été dépassé. L'arrivée du transfuge de Big Blue est l'occasion de remettre à plat les relations avec les clients, notamment avec l'USF. L'arrivée d'un nouveau président - Claude Molly-Mitton a remplacé Jean Leroux - permettra peut-être d'apaiser les choses. Nicolas Sekkaki a d'ailleurs réservé sa première sortie - en tant que PDG de SAP France - à l'USF. « Nos clients doivent se reconnaitre dans SAP même s'ils n'ont pas d'ERP. Nous avons une vision à partager avec nos utilisateurs, notamment la synergie entre la gestion de la donnée et l'ERP. » Reste à savoir si les clubs utilisateurs sont prêts à écouter le message.
Un autre pas a été franchi avec l'amélioration de la communication sur les produits à venir. « Nous allons partager avec nos gros clients l'évolution et les développements des produits à venir dans les deux à trois ans. Les clubs utilisateurs désirent influencer l'éditeur et nous sommes aujourd'hui à l'écoute de leurs demandes. L'idée n'est pas de réaliser des développements spécifiques, mais d'ouvrir les portes pour donner plus de visibilité. Nous offrons aujourd'hui des solutions adaptées aux différents métiers de nos clients avec des fonctionnalités spécifiques. » Les clubs utilisateurs britanniques et irlandais ont déjà indiqué qu'ils allaient travailler avec le réseau Sugen pour davantage peser sur la feuille de route de l'éditeur allemand. Nous attendons encore la réaction de l'USF sur ce dernier point.
(...)(28/04/2010 14:22:48)Trimestriels SAP : les ventes et la marge progresse
Après un exercice 2009 difficile qui s'est achevé au 31 décembre sur un chiffre d'affaires en repli de 9%, SAP fait meilleure figure. Sur les trois premiers mois de l'année, les ventes de licences de l'éditeur allemand ont progressé de 11%, à 464 M€, par rapport à l'an dernier. Même progression pour le chiffre d'affaires issu de la maintenance qui s'établit à 1,39 M€. Les dirigeants ont tenu à souligner cette « croissance à deux chiffres » en commentant les résultats lors d'une conférence téléphonique. Si le CA total n'augmente que de 5% sur le trimestre, à 2,5 M€, c'est que les revenus issus des services ont reculé de 14%, à 557 M€. Rien de surprenant, explique Werner Brandt, le directeur financier de SAP, puisque cette activité est directement liée aux ventes de logiciels (en baisse en 2009).
Brésil, Asie et Europe en hausse
« Le marché s'améliore de façon globale », a commenté Bill McDermott, co-PDG de la société, en précisant au passage que la majorité des clients choisissaient de passer au contrat de maintenance Enterprise Support (sans y être contraints, désormais). Le dirigeant a rappelé que la société dominait toujours le marché décisionnel depuis le rachat de Business Objets. Il signale aussi de bonnes ventes sur le marché des PME et une reprise des contrats importants, supérieurs à 5 M$ qui ont doublé par rapport à l'an dernier.
Par zones géographiques, les performances diffèrent. Les revenus des logiciels et de la maintenance ont progressé de 13% en Europe/Afrique/Moyen-Orient et de 25% en Asie/Pacifique, mais seulement de 8% sur le continent américain. Aux Etats-Unis, elles enregistrent +2%, à taux de change courant, contre 25% sur les autres pays du continent. Au Japon, les ventes reculent de 8%.
En dépit des bons résultats du trimestre et de l'amélioration du contexte, SAP ne relève pas ses prévisions pour l'année fiscale : entre +4% et +8% sur le chiffre d'affaires logiciels et revenus associés (8,2 Md€ en 2009). Et une marge opérationnelle (non IFRS) située entre 30 et 31% à taux de change constant (27,4% en 2009)
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Les dépenses opérationnelles impactent la marge
SAP communique un bénéfice après impôts de 387 M€, contre 196 M€ au premier trimestre 2009, soit une augmentation de 97%. Le bénéfice net n'est pas indiqué en tant que tel. Il se montait à 204 M€ au premier trimestre 2009. Le bénéfice par action s'élève à 0,33 € contre 0,17 € l'an dernier, soit +94%.
Les dépenses opérationnelles de l'éditeur ont baissé de 7% à 1,952 M€. L'an dernier, les charges de restructuration entrainées par les réductions d'effectifs se montaient à 166 M€. Le bénéfice opérationnel remonte donc sensiblement, de 81%, à 557 M€, sur ce premier trimestre 2010. La marge opérationnelle correspond à 22,2% du chiffre d'affaires total (contre 12,8% l'an dernier). SAP précise de surcroît qu'elle a malgré tout été écornée de 1,4 point par 36 M€ de dépenses, notamment en raison des réorganisations opérées. Au cours du trimestre, l'éditeur s'est séparé de son PDG, Léo Apotheker, remplacé maintenant par deux co-PDG, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott. Il a aussi, dans ce mouvement de réorganisation, remercié ou laissé partir plusieurs autres collaborateurs.
2,30 Md€ de liquidités nettes
Le flux de trésorerie a baissé de 44%, passant de 1,39 Md€ à 772 M€. SAP explique qu'il a repoussé la facturation de la maintenance jusqu'à ce que les clients décident, courant mars, du choix de leur contrat (Enterprise Support ou Standard Support). Au 31 mars, SAP disposait de liquidités nettes de 2,30 Md€.
L'effectif de la société est reste relativement stable sur le trimestre, a indiqué Werner Brandt. Il s'élève à 47 598 personnes dont 14 676 en R&D et 12 110 sur les services. L'Europe seule en emploie 25 255 et le continent américain, 12 060.
Microsoft Dynamics CRM Online arrivera en France au 2e semestre
Avec son engagement dans le cloud, Microsoft prétend aider ses clients à réduire leurs budgets IT. C'est l'une des idées qu'a développées Stephen Elop (en photo), le patron de la division Business, à l'occasion de Convergence 2010, à Atlanta. La conférence des utilisateurs des logiciels Dynamics (ERP et solutions de CRM) s'y tient jusqu'au 27 avril et attend 8 500 participants. Pour l'éditeur, ce rendez-vous annuel constitue l'occasion de s'adresser directement aux clients de ses solutions de gestion, alors que ceux-ci traitent d'ordinaire avec les distributeurs des gammes Dynamics, vendues en mode indirect.
De ce côté-ci de l'Atlantique, la filiale française de Microsoft a relayé l'événement Convergence. Par conférence web, Sophie Jacquet, chef de produit de Dynamics CRM, a annoncé pour le second semestre 2010 l'arrivée en Europe de Dynamics CRM Online, l'offre de gestion de la relation client hébergée par Microsoft lui-même. Celle-ci est disponible depuis environ deux ans aux Etats-Unis. Pour les clients français, elle sera accessible à partir d'un datacenter installé à Dublin, avec un site miroir aux Pays-Bas, dans un souci de proposer aux entreprises l'hébergement de leurs données clients au plus proche. Fonctionnellement, elle couvre les mêmes processus que Dynamics CRM 4.0 'on premise' : gestion du marketing, des opportunités commerciales et du service client.
Sur son offre CRM, Microsoft a constitué globalement une base installée d'environ 22 000 clients, de toutes tailles.
Les partenaires apportent leurs développements complémentaires
Conformément au modèle « Software + Services » qu'il promeut, Microsoft va juxtaposer cette offre SaaS, délivrée par ses soins, aux offres hébergées que proposent déjà ses partenaires français autour de son logiciel Dynamics CRM 4.0. Ce dernier pouvant être également installé de la façon la plus classique sur les serveurs du client, si celui-ci le souhaite. L'éditeur fait ainsi valoir la possibilité de combiner l'installation interne et l'utilisation en ligne, et de faire évoluer ce choix dans le temps en passant du mode 'on-premise' au mode hébergé, ou le contraire, tout en disposant de fonctionnalités identiques.
Illustration : Stephen Elop, patron de la division Business de Microsoft (Crédit photo : Microsoft)[[page]]Avec le prochain lancement de CRM Online en Europe, l'éditeur se défend d'entrer en concurrence avec ses partenaires hébergeant Dynamics CRM 4.0. La version SaaS de Microsoft constitue une offre de CRM standard, explique Sophie Jacquet. « Elle aura plutôt vocation à servir des entreprises de taille intermédiaire ou des PME. Les partenaires apportent de leur côté des développements complémentaires, de nature horizontale ou métier, et nous nous adresserons à eux, par exemple pour les grands comptes ». La chef produit évoque notamment Avanade et son offre AOS (Avanade Online Services).
Le client peut préférer un hébergeur local
Microsoft France souligne aussi qu'il veut conserver à ses clients la possibilité de s'adresser à un hébergeur de proximité plutôt qu'à un datacenter, fut-il situé en Irlande. « Les collectivités locales, par exemple, pourront préférer un acteur français ». Au passage, l'éditeur indique que son logiciel de CRM peut être utilisé au-delà des processus de gestion client, notamment pour suivre les relations avec des administrés.
Microsoft a dépensé des milliards pour son infrastructure cloud Azure. Il ne se contentera pas d'y donner accès à des applications, mais fournit aussi sur cette plateforme des ressources informatiques brutes et un environnement de développement. « D'ici deux ans, près de 90% des ingénieurs de Microsoft travailleront sur le cloud computing, d'une façon ou d'une autre », a rappelé Stephen Elop sur Convergence 2010, reprenant des propos déjà tenus par Steve Ballmer il y a quelques semaines.
Oracle se renforce sur le secteur de la santé avec Phase Forward
Quelques mois après l'absorption de Sun, la société de Larry Ellison met 685 M$ sur la table pour étendre une nouvelle fois son offre, cette fois sur le terrain des progiciels verticaux. Oracle s'offre l'éditeur Phase Forward, spécialisé dans les solutions de gestion de données destinées aux essais cliniques et à la pharmacovigilance. Si l'on exclut celle de Sun (7,4 Md$), cette acquisition est l'une des plus importantes qu'Oracle ait réalisée au cours des derniers mois. Elle confirme sa volonté de renforcer sa présence sur certains secteurs. Dans celui de la santé, Oracle avait déjà racheté Relsys en mars 2009.
Situé sur la côte Est des Etats-Unis, à Waltham (Massachusetts), l'éditeur racheté propose une gamme de solutions en mode hébergé pour suivre le processus de développement des médicaments jusqu'à leur autorisation de mise sur le marché. Ses logiciels ont déjà été utilisés dans quelque 10 000 essais cliniques, notamment par GlaxoSmithKline, Merck Serono, Sanofi-Aventis ou Schering-Plough Research Institute. A son catalogue figurent les produits InformGTM, Clintrial, WebSDM, Phase Forward IRT, LabPas, Empirica, OutcomeLogix et SleepLogix.
Créée en 1997, la société Phase Forward est présidée et dirigée par Bob Weiler. Elle sera intégrée à l'entité Health Sciences d'Oracle. La prochaine conférence de ses utilisateurs européens doit se tenir à Budapest (Hongrie), les 21 et 22 avril 2010.
Son rachat par Oracle devrait être effectif à la fin de ce semestre.
Illustration : la solution Empirica Signal, accessible en ligne pour des applications de pharmacovigilance
Annuels Cegedim : le spécialiste de la santé améliore sa marge opérationnelle
Spécialisé sur les services et logiciels destinés au secteur de la santé, le groupe français Cegedim a amélioré sa rentabilité en 2009. Il a porté son résultat opérationnel à 11,4% (10,6% l'an dernier) du chiffre d'affaires annuel qui s'est établi à 874 M€ (+3%). Le résultat opérationnel courant a progressé de 15,4%, à 111,5 M€.
En octobre dernier, la société a reçu le soutien du FSI (Fonds Stratégique d'Investissement) qui est entré à son capital à hauteur de 117 M€.
Cegedim combine trois activités dont la principale (55,7% du chiffre d'affaires total) est axée les solutions de gestion de la relation client (CRM) et les bases de données stratégiques destinées aux laboratoires pharmaceutiques. En 2009, le chiffre d'affaires de cette entité s'est légèrement tassé par rapport à l'an dernier, à 487 M€ (-1,14%), mais avec une amélioration de la marge opérationnelle courante à 12,4% du CA (11,3% l'an dernier), grâce aux zones Amérique et Asie. Rappelons que le groupe a racheté en mai 2007 son concurrent américain Dendrite, dont les coûts d'intégration se sont encore élevés à 15,7 M€ sur l'exercice 2009.
En 2008, il a par ailleurs acquis Reportive, un éditeur de logiciels décisionnels pour les grands laboratoires pharmaceutiques (illustration ci-dessus, Reportive Analyzer).
Prévisions pour 2010 : environ 5% de hausse sur le CA
La deuxième activité de Cegedim porte sur la commercialisation de logiciels pour les professions paramédicales, les pharmaciens et médecins. Elle a généré en 2009 un chiffre d'affaires de 271 M€, en hausse de 8,3%, mais assorti d'une marge opérationnelle courante en léger retrait, à 13,5% du CA. Enfin, la troisième activité, qui s'adresse au monde de l'assurance (logiciels et traitement d'informations complexes), a progressé de 9,7%, à 116 M€. Surtout, sa marge opérationnelle courante a plus que doublé, passant de 6,2% à 12,6%. Cegedim l'attribue notamment à « la réussite commerciale des différentes plateformes de gestion des flux ». Le Cetip, par exemple, filiale opérateur de tiers-payant pour la santé a traité 102 millions de flux en 2009. L'éditeur mentionne aussi le succès de sa nouvelle offre Activ'Infinite. Destinée aux grands comptes, cette dernière couvre la gestion de la santé et de la prévoyance sur l'assurance individuelle et l'assurance collective (back-office, CRM, décisionnel et extranet).
Pour l'année en cours, Cegedim prévoit une croissance d'environ 5% sur son chiffre d'affaires. La société compte 8 600 collaborateurs dans 80 pays.
A noter que Cegedim Dentrite vient de signer un contrat avec les laboratoires UCB, acteur de l'industrie biopharmaceutique, pour déployer au niveau mondial sa solution de CRM Mobile Intelligence en mode SaaS (software as a service).
Illustration : le logiciel d'analyse interactive Reportive Analyzer
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