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Applications métier

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(15/04/2010 15:35:56)
HP étoffe son service de conseil
Pour Alan Wilson, vice-président des infrastructures et des services en matière de technologie chez HP, « aujourd'hui, l'expérience utilisateur est en train de changer radicalement et l'ensemble des terminaux évolue » citant notamment parmi ces nouveaux matériels l'iPad d'Apple, les netbooks et les bureaux virtuels. « Il y a quelques années, ces dispositifs n'existaient pas » a fait remarquer le dirigeant, ajoutant que les grandes entreprises devraient faire face à un autre enjeu, à savoir la migration vers Windows 7. « Le HP Client Infrastructure Services comprend une offre de conseil et de management conçue pour aider les entreprises à intégrer de nouveaux dispositifs dans leur organisation, et de les aider à effectuer la migration vers le dernier OS de Microsoft » a-t-il déclaré.
Selon Tom Norton, un responsable de HP, « ces services sont particulièrement adaptés pour des entreprises utilisant un large éventail de matériels et de logiciels différents, et qui rencontrent des difficultés à gérer ces actifs ». HP pourra en effectuer un inventaire, afin de déterminer ce qui doit être mis à jour et établir un plan de rationalisation de l'infrastructure.
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HP a mis en place des services de conseil en stratégie de manière à aider les entreprises à accorder leur stratégie informatique et commerciale. Ils permettent aussi la mise en place d'une feuille de route pour rénover leurs infrastructures client. Elle propose aussi des solutions globales, conseillant sur les packs d'applications à mettre en oeuvre pour la virtualisation et comment les sécuriser.
Un marché à fort potentiel
Cette démarche d'HP n'est pas solitaire, car d'autres sociétés ont senti ces mutations, aussi bien sur l'adaptation des terminaux que sur la migration vers Windows 7. Ainsi Sogeti propose une offre baptisée Radium facilitant cette évolution. L'objectif est de recenser les applications métiers, qui fonctionnent sur des OS plus anciens et de réaliser des tests, voire des modifications pour assurer une bonne transition vers Windows 7.Econocom, spécialiste de la gestion des infrastructures informatique a de son côté lancé l'offre « 7 Remote Service » pour accompagner les entreprises dans cette transformation. L'offre Everest de la SSII Osiatis répond aussi à cette même problématique.
Récemment, Microsoft est revenu sur des cas utilisateurs d'entreprises qui sont en phase de déploiement du nouvel OS de Microsoft. Si ce dernier est bien accueilli, le processus de changement s'annonce complexe.
(...)(15/04/2010 10:48:12)
UCPA ordonnance ses processus informatiques
L'UCPA, Union nationale des centres sportifs de plein air, accueille chaque année 220 000 stagiaires et génère un chiffre d'affaires annuel de 154 millions d'euros dans environ 80 activités sportives ou de loisir grâce à 4000 collaborateurs. En 2008, l'association créée en 1965 a souhaité industrialiser sa production informatique autour de trois axes : a réorganisation du département informatique, la signature d'une convention de service avec les différentes directions métiers et la mise en place d'un ordonnanceur de tâches.
L'implémentation d'un ordonnanceur visait à optimiser le fonctionnement et les performances du système d'information de l'UCPA, en réduisant notamment les interruptions de service et le temps de rétablissement en cas de coupure. Après une étude de marché des solutions disponibles fin 2008, deux solutions sont soumises à un test de « proof of concept ». Les critères étaient à la fois économiques (rapport qualité/prix) et techniques (notamment au niveau de la facilité d'implémentation et d'administration).
Optimisation et rationalisation
Début 2009, l'UCPA choisit la solution Dollar Universe d'Orsyp. Mais celle-ci ne répond que partiellement aux attentes de l'association. L'éditeur se charge alors de l'adaptation du produit aux désirs précis de l'association. En un mois, Dollar Universe est déployé et mis en production. Les applications métiers telles que EDEAL (CRM), SURF (vente séjours sportifs), ORHUS (gestion de paie), SAP (comptabilité /achat/finance), XRT (trésorerie), NOTILUS (note de frais), et MARIN (gestion des formations) sont ensuite progressivement intégrées à l'ordonnanceur entre février et décembre 2009, malgré des environnements techniques hétérogènes sous Unix, Windows ou Linux.
La DSI a fortement gagné en productivité, gagnant l'équivalent d'un temps plein.
Le coût global du projet n'a pas été communiqué. (...)
Leo Apotheker retrouve du travail dans le cloud
L'annonce est en ligne sur le site de GT Nexus. Leo Apotheker, ancien dirigeant de SAP AG (qu'il a quitté depuis le mois de février 2010), rejoint le comité exécutif du fournisseur de plate-forme à la demande dédiée à la logistique. Il propose via un portail, une suite logicielle, un réseau pré-connecté de transporteurs et des services de gestion de données.
Pour Leo Apotheker « la prochaine vague des logiciels entreprises sera sur des réseaux de plates-formes comme celle de GT Nexus » et d'ajouter « ces nouveaux systèmes basés sur le cloud ont été conçus pour dépasser les frontières de la simple entreprise en s'interconnectant avec les spécialistes mondiaux du commerce, procurant ainsi une agilité aux sociétés. GT Nexus est à la pointe de cette révolution avec comme axe, le commerce mondial et la logistique ».
Du côté du fournisseur de solutions, on se réjouit de cette arrivée, avec l'expérience de l'ancien responsable de SAP AG.
Un grain de Kronos pour optimiser la gestion RH chez Starbucks Coffee France
Après appel d'offres et test approfondi de trois solutions, Starbucks Coffee a choisi la solution de Kronos. Celle-ci est interfacée avec SAP pour y injecter les données automatiquement et récupérer les informations nécessaires aux managers. Désormais, les salariés pointent leurs entrées, sorties et pauses via les caisses enregistreuses directement interfacée avec Kronos. Les managers accèdent ensuite au système pour corriger les erreurs et oublis ainsi que les données complémentaires et peuvent également consulter les informations dont ils ont besoin, y compris en terme de reporting, par exemple sur la consommation des heures supplémentaires de nuit. (...)(06/04/2010 13:09:43)
Le club des utilisateurs de SAP francophones change de président
Claude Molly-Mitton a été élu le 23 mars dernier président de l'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones. Responsable veille et relations extérieures au SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat, en charge du projet de PGI d'exécution budgétaire Chorus), il succède à Jean Leroux, DSI d'Aelia (Relay...), qui fut le premier DSI en titre à être président de ce club.
Jean Leroux reste membre « de base » du Conseil d'Administration mais pas du Comité Exécutif. Après un mandat très éprouvant de deux ans, marqué par la crise du contrat de maintenance Enterprise Support, il a en effet souhaité prendre un peu de recul. Rappelons que les fonctions au sein de l'USF sont bénévoles et s'ajoutent à une carrière professionnelle chargée.
1 500 jours hommes de travail
au travers de 15 commissions en 2009
Le nouveau président du club a d'ailleurs déclaré : « Je veillerai personnellement à ce que l'USF, fort de ses 20 années d'existence, conserve ses principes et ses valeurs fondatrices de partage, d'échange, d'objectivité, d'autonomie de jugement et de parole. Ces valeurs sont démontrées quotidiennement par l'investissement de ses adhérents qui ont consacré en 2009 plus de 1 500 jours hommes de travail à travers ses 15 commissions. Cette implication est une force pour l'USF. Elle est très profitable pour celles et ceux qui ont compris tout l'intérêt, le gain de temps et le gain financier que peut apporter le partage d'expériences ciblées, l'influence positive sur l'éditeur ou bien l'obtention d'informations privilégiées de toute nature par le canal de l'USF. »[[page]]Claude Molly-Mitton a également profité de son élection pour annoncer que la prochaine convention aurait lieu à Nantes du 12 au 14 octobre 2010 : « Près d'une trentaine de partenaires ont déjà décidé de nous accompagner lors de cet événement. »
Ingénieur INSA Lyon (Informatique) de formation, Claude Molly-Mitton est âgé de 45 ans. Il a été analyste au CXP, journaliste directeur de rédactions au sein de la chaîne de télévision Computer Channel (groupe France Télécom), Directeur Général de Computer Channel, Directeur des services chez Wanadoo Portails. Depuis quatre ans, Claude Molly-Mitton est responsable de la mission veille et relations extérieures au sein de l'AIFE (Ministère du Budget). Il est également membre permanent du Collège de l'Académie de l'Intelligence Economique et membre du comité « Intelligence Economique et Stratégique » du Conseil National des Ingénieurs et des Scientifiques de France.
L'USF prépare un livre blanc sur l'outil SAP Solution Manager
Pour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux, président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du travail collaboratif.
Ce fut aussi l'occasion d'une première apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ».
L'USF s'emploie à maîtriser Solution Manager
A l'instar des deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise heureuse'.
Dans un point d'étape sur les travaux en cours à l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP, est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux utilisateurs (jusqu'au 23 avril 2010). Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations d'experts de la matinée.
Illustration, Jean Leroux, président de l'USF, D.R.
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« Nous avons besoin de vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise, les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les services de l'Enterprise Support [le contrat de maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »
Un outil d'analyse du réseau social pour l'USF
Un peu plus tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web, l'application SNA (Social network analyser), développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects.
Celle-ci fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes. Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/), encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et imaginer des mises en oeuvre concrètes.
Sur le Printemps de l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés. Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version). Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage Epita). (...)
Un pilotage des coûts RH plus fin chez Bolloré Logistics
A l'invitation de l'éditeur Information Builders, Christophe Lebrun, Reporting Manager chez Bolloré Logistics et Florence Decatra, responsable applicatifs ressources humaines, ont présenté jeudi 25 mars leur projet Rhea de pilotage des coûts liés aux ressources humaines au sein de leur entreprise. Bolloré Logistics est un spécialiste du commissionnement de transport, de la manutention portuaire, du stockage et de la distribution présent dans 90 pays et générant 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 60% de ses coûts sont liés aux ressources humaines, d'où l'importance de les piloter.
Le projet Rhea a été co-piloté par la DRH et la DAF et a suivi la création, fin 2008, d'un poste de contrôleur de gestion sociale, issu du contrôle de gestion mais ayant une dimension ressources humaines. Pour la DAF, il s'agissait de « comprendre la facture des frais de personnel » en y intégrant les factures d'intérim, la masse salariale pure, les avantages en nature, certains retraitements comptables, etc. Ainsi, la rentabilité de l'entreprise pouvait être mieux suivie et les différentes entités rendues capables de se benchmarker. La DRH avait, elle, besoin de pouvoir piloter la politique de rémunération, d'embauche, de négociations collectives... Enfin, les directions opérationnelles devait disposer d'un outil pour maîtriser l'un des « leviers essentiels de leur performance ».
Bien entendu, il existait un pilotage avant le projet Rhea mais les données étaient peu partagées et très hétérogènes. La définition même du terme « effectif » ne renvoyait pas au même concept selon l'interlocuteur. L'essentiel du pilotage se faisait au travail d'extraction et de retraitements de la paye gérée sous HRAccess. Or la paye est une source de données incomplète, la facture des intérimaires n'y figurant pas par exemple. Le projet a donc consisté a compléter les extractions pures de la paye par des extractions issus d'autres logiciels de gestion. La gestion des extractions se fait en mode batch mensuel. Les masses concernées étant considérables, l'objectif était de disposer des éléments en J+6. Les premiers éléments ont été mis en oeuvre début 2009 et Rhea dispose à ce jour de 80 utilisateurs en France, contre 300 dans le monde au terme du déploiement.
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La multiplicité des sources de données imposait de d'abord mettre en oeuvre un outil d'intégration. En l'occurrence, Bolloré Logistics disposait de Microsoft SQL Server et de l'outil d'ETL SSIS intégré. C'est donc sous cet outil que la base de données de consolidation a été mise en place. La couche décisionnelle a été l'objet d'une mise en concurrence approfondie entre Webfocus de Information Builders et Business Object de SAP. Techniquement, aucun critère discriminant n'a pu être réellement relevé. Webfocus était handicapé par l'absence de compétences internes suffisantes chez Bolloré sur ce produit. Malgré tout, il a été choisi parce qu'il était capable de gérer le mode déconnecté, la saisie manuelle de données complémentaires, qu'il disposait d'un cube OLAP intégré et, surtout, que son éditeur pouvait aussi être son intégrateur. Ainsi, il a été possible de faire développer un panneau d'administration utilisable par le contrôle de gestion et la DRH pour 95% des opérations d'administration, celles qu'elles étaient en mesure de réaliser sans intervention de la DSI.
Le projet Rhea permet de traiter des masses mais aussi de descendre jusqu'à l'individu (en fonction des droits de chaque opérateur). Pour l'heure, le projet permet de réaliser des analyses d'effets par type d'évènement (évolutions réglementaires, gestion des ressources...). A terme, il permettra d'analyser les effets reports d'une décision prise à un moment donné et les écarts entre le prévu et le réalisé.
Les analyses portent bien sûr sur la productivité mais aussi sur l'absentéisme, les frais d'intérim, les heures supplémentaires, les accidents du travail (gravité, fréquence, localisation...), les salaires (et les augmentations collectives comme individuelles)... Ces analyses ont lieu en euros et/ou en équivalents temps plein, avec les redressements adéquats (par exemple, répartition du treizième mois). D'autres analyses sont également envisagées ultérieurement. (...)
Autodesk présente son portefeuille produit 2011
Ce n'est pas une annonce, mais au final quatre présentations des versions 2011 des produits Autodesk. Le logiciel phare, Autocad et sa déclinaison LT intègrent des outils surfaciques et de transparence pour les objets et les calques, mais également des outils de collaboration. Ainsi, le logiciel Autodesk Naviswork 2011 permet aux professionnels de la conception et de la construction d'unifier leurs contributions respectives au sein d'un modèle synchronisé pour les révisions, simulations et analyse de l'ensemble du projet. De son côté, Autodesk Buzzsaw 2011 est un logiciel en mode Saas (à la demande), qui vise à centraliser et sécuriser l'échange des informations relatives aux projets entre les équipes dispersées.
L'éditeur a également présenté la version 2011 de Digital Prototyping, outils d'avant-projet de visualisation, d'ingénierie, de fabrication et s'adressant au monde manufacturier. Il repose sur le logiciel Inventor et améliore sensiblement le processus de conception mécanique.
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Une approche verticalisée des solutions
En dehors des logiciels cités précédemment, la société a très tôt eu une stratégie de verticalisation de ses produits, selon certains domaines d'activité. Ainsi pour le secteur du bâtiment, des infrastructures et de la construction, Autodesk propose d'accélérer l'adoption des processus de modélisation des données du bâtiment (Building Information Modeling ou BIM, standard dans le domaine pour les échanges des plans de constructions), mais également de faciliter la collaboration multidisciplinaire. Plusieurs solutions sont donc mises à disposition des professionnels avec des métiers spécifiques (électricité, plomberie, génie civil) et comportent des évolutions améliorant la modélisation de certaines structures.
Autre secteur fort où Autodesk est présent, le monde de l'animation, qui bénéficie de fonctionnalités plus évoluées, comme l'accélération des workflows et l'amélioration de l'interopérabilité. Autodesk Maya 2011, cheville ouvrière de cette offre, est disponible sur Snow Leopard et comprend une interface utilisateur personnalisables. De son côté, le logiciel 3ds Max 2011 augmente le rendu des productions en 3D (texture des modèles, animation de personnages, etc.). D'autres modules changent sur des sujets particuliers, déformation des postures ou de la face, création de personnages, etc.
Les tarifs des différents produits ne sont pas encore connus avant leur date de lancement, prévue à la fin du mois d'avril.
(...)(30/03/2010 11:25:40)Lefebvre Software a développé ses ventes de logiciels en 2009
Un an après le rachat d'ASGroupe, l'éditeur de logiciels de finance et RH Lefebvre Software a profité des ventes croisées entre bases installées pour faire croître ses ventes de licences de 6,4%, à 7,2 M€, en 2009. « Nos solutions comptables Iris et les logiciels de consolidation financière d'ASGroupe sont complémentaires, rappelle Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. Nous avons aussi gagné des parts de marché avec Iris Finance et réalisé de nombreux projets de dématérialisation avec nos partenaires VDoc et ReadSoft ». Les solutions de paie/RH de l'éditeur ont également bien fonctionné, portées par les évolutions législatives du domaine. « Il y a eu beaucoup de nouvelles affaires au quatrième trimestre, alors que les projets avaient été jusque-là gelés à cause de la crise. Et, cela se poursuit sur le premier trimestre 2010 », apprécie Viviane Ribeiro.
L'éditeur dit avoir concrétisé une soixantaine de nouvelles références en 2009, dont près de 80% sur les outils de gestion de la performance (CPM, corporate performance management) acquis avec ASGroupe.
Services en baisse, SaaS en hausse, solutions cloud en préparation
Lefebvre Software n'a toutefois pas été épargné par les restrictions budgétaires opérées par ses clients. Ses bonnes ventes de licences et ses revenus de maintenance (en hausse de 3%) n'ont pas compensé la baisse de son activité services (en retrait de 7%). Globalement, son chiffre d'affaires 2009 s'est donc légèrement tassé, à 31,2 millions d'euros, alors que fin 2008, l'éditeur pesait 31,7 M€ en additionnant son chiffre d'affaires et celui d'ASGroupe.
« Ce qui a notablement diminué sur les services, ce sont les petites journées de prestation que les clients nous commandaient ponctuellement, après l'intégration des logiciels ». Par ailleurs, en 2009, à la suite de la fusion entre les deux éditeurs, une dizaine de collaborateurs a quitté la société. Cette dernière compte actuellement 270 salariés et 2 500 clients.
Point positif pourtant, sur les quelque 13 M€ générés par les services, l'activité SaaS (software as a service) a progressé de 7 à 8%, à un peu plus de 2 M€, surtout sur des solutions de paie et de gestion des ressources humaines avec souvent, chez les clients, des modèles hybrides. Entre la maintenance et le SaaS, « la consolidation du chiffre d'affaires récurrent est donc en augmentation », fait remarquer Viviane Ribeiro. Et cela conforte aussi la hausse des ventes de logiciels « sur un marché en régression l'an dernier ».[[page]]
En 2010, Lefebvre Software va poursuivre sa croissance externe « afin d'avoir une base solide en France », car l'éditeur compte étendre sa présence au-delà de l'Hexagone en 2011. Fidèle à sa stratégie de complémentarité, il recherche du côté du marché RH. « Nous avons beaucoup de difficultés à trouver ce que nous souhaitons », reconnaît toutefois Viviane Ribeiro qui aimerait pourtant effectuer ce rachat avant l'été.
Sur la partie produits, la dirigeante indique aussi que l'éditeur travaille sur une version d'Eagle One (consolidation/reporting) et d'Open Iris (gestion des immobilisations) à mettre à disposition sur un modèle cloud. « L'offre sortira début 2011. Ce qui nous permettra d'être plus rapides dans nos développements, en France, mais aussi en Espagne et en Italie où nous disposons déjà de filiales, chacune gérant une cinquantaine de clients. »
L'éditeur s'est fixé un objectif de croissance de 5% pour l'année en cours. « Nous sommes sur le plan de marché au premier trimestre et les projets sont là », note pour l'instant Viviane Ribeiro. La société vient tout juste de signer un important contrat pour un projet de consolidation financière (un client ayant plusieurs centaines de filiales à consolider).
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