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Applications métier
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(25/11/2008 16:45:51)
SAP va unifier ses interfaces utilisateurs
D'ici "quelques trimestres" SAP aura uniformisé l'interface de toutes ses applications. Cette interface sera une déclinaison de celle déjà présente sur la suite de gestion de la relation clients (GRC/CRM). Elle apparaîtra au fil des mises à jour -désormais régulières - des différents modules qui composent sa Business Suite (CRM, ERP, Supply Chain...). Le dernier "enhancement package" a été annoncé à la mi-novembre. Si cette standardisation de l'interface des utilisateurs aura une influence visible sur leur quotidien, l'éditeur ne cantonne pas ses efforts à l'amélioration de l'apparence de ses produits. Il est aussi aux petits soins pour ses développeurs. Le prix de NetWeaver, l'environnement middleware de prédilection pour la version 6 de son ERP vient d'être divisé par deux. Les licences passent de 2300-2100$ à 1200-1100 $. Un SGBD en préparation SAP peaufine aussi un SGBD capable de travailler en mémoire afin d'optimiser les temps de réponse. On sait encore peu de choses de ce SGBD si ce n'est qu'il est développé en coordination avec la division Business Object et qu'il devrait donc répondre en priorité aux besoins décisionnels. En revanche, on connaît les rapports tendus entre SAP et Oracle. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que MaxDB recommence à faire parler de lui. Le développement de ce SGBD, issu de l'univers Adabas, a été confié vers 2002 à MySQL sous licence libre. SAP en a repris le contrôle il y a un an et en a fait une brique essentielle de BusinessByDesign, son offre de progiciel en ligne pour les PME. Pour Leo Apotheker, qui sera nommé officiellement CEO en janvier prochain, c'est sur le terrain des logiciels en ligne (SaaS) que les enjeux sont les plus cruciaux. Son groupe est dans une posture similaire à celle de Microsoft. Les deux groupes doivent trouver un "business model" online aussi profitable que l'actuel. Faute d'avoir trouvé une formule adaptée pour Business ByDesign, SAP ne se décide toujours pas à véritablement promouvoir une solution qui a pourtant déjà un an d'existence. (...)
(25/11/2008 13:13:29)Lawson Software supprimera 8 à 10% de ses effectifs d'ici à fin mai 2009
Touché par la crise financière, Lawson Software, éditeur américain de progiciels d'ERP qui a racheté en 2005 le Suédois Intentia et son ERP Movex, vient d'annoncer que la baisse attendue de son chiffre d'affaires le contraignait lui aussi à restructurer ses équipes et à mettre en place des mesures de réduction de ses dépenses (de déplacement notamment). D'autres éditeurs, parmi lesquels SAP et Microsoft, ont déjà annoncé des plans de réduction de coûts et des embauches, mais pas de licenciements. Lawson, lui, programme d'ici la fin de cette année le départ de 200 salariés, soit 5% de ses effectifs globaux. Et d'ici le 31 mai prochain, il devrait, au total, réduire sa masse salariale de 8 à 10%, en tenant compte des « départs volontaires anticipés ».
Une réduction d'effectifs inférieure à 1,5% en Europe du Sud
Dans un communiqué, Frédéric Champalbert, vice président de Lawson pour l'Europe du Sud, précise que toutes les filiales et tous les métiers (services, ventes, R&D, départements administratifs) de l'éditeur sont concernés tout en soulignant que la France et l'Espagne sont moins touchées que d'autres pays, avec une réduction prévue des effectifs inférieure à 1,5%.
A l'échelle mondiale, Frédéric Champalbert précise que 6% des salariés seront directement concernés par les suppressions de postes, tandis que les départs volontaires compteront pour 2 à 4% des réductions d'effectifs. Le dirigeant européen ajoute que seul le recrutement des postes clés sera maintenu. Entre restructurations, licenciements et autres mesures de contrôle des coûts, l'éditeur pense économiser entre 40 et 50 M$ sur son exercice.
Trésorerie et bilan sain
Commentant les licenciements dans un communiqué, Harry Debes, PDG de Lawson, a de son côté parlé de décisions difficiles (évoquant l'impact sur les familles des salariés touchés), mais nécessaires en raison du contexte économique. 800 salariés travaillent notamment au siège social de Lawson, à Saint Paul (Minnesota) et près de 10% d'entre eux devront quitter leur poste. Harry Debes ajoute que sa société, financièrement solide, affiche une trésorerie et un bilan sains. Le dirigeant affirme qu'il maintiendra le niveau de support de ses clients et ses efforts d'innovation sur les produits et qu'il continuera à investir dans son système d'information.
(...)
Lefebvre Software rachète ASGroupe et son offre de consolidation financière
En rachetant ASGroupe, Lefebvre Software ajoute à ses solutions de gestion comptable et financière, bien implantées dans les entreprises de taille moyenne, une gamme de logiciels de consolidation et de reporting financier reconnue sur le marché français. Ensemble, les deux éditeurs forment un groupe de 300 personnes qui pèse [mise à jour : 31,7 M€] de chiffre d'affaires (Lefebvre Software réalisant [environ 23 M€] avec 200 collaborateurs) avec l'ambition d'atteindre les 60 M€ en 2010. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué. Créé en 1986 et présidé par Elisabeth Bély, ASGroupe évolue sur un marché, celui de la consolidation financière, qui a connu d'importants mouvements, l'an dernier, avec l'absorption de grands acteurs indépendants par des éditeurs généralistes (Hyperion par Oracle et Cartesis par Business Objects, puis par SAP). Chacun de leur côté, Lefebvre Software et ASGroupe ont constitué une base installée de 1 500 clients. Ensemble, ils ne comptent que 100 clients communs, même si ces deux éditeurs présentent « une similitude de marché », comme le souligne Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software, en mettant aussi l'accent sur la complémentarité entre les offres. Une stratégie de ventes croisées sera bien sûr mise en place entre les deux gammes. Accélérer le développement européen Le rapprochement permettra aussi à Lefebvre Software de gagner du temps dans son développement européen. Les deux sociétés ont implanté une filiale en Espagne et ASGroupe (qui réalise 30% de son chiffre d'affaires à l'international) dispose par ailleurs de filiales en Grande Bretagne et en Italie. Historiquement, Lefebvre Software compte une forte proportion de clients iSeries (anciens AS/400) dans sa base installée. Mais Viviane Ribeiro rappelle que sa suite de gestion intégrée a été entièrement redéveloppée dans une architecture Java/J2EE, ce qui permet d'offrir le choix de la plateforme. Une évolution qui, estime la dirigeante, place l'éditeur en bonne position face à ses concurrents (Infor, Cegid, Sage -en particulier avec l'offre Adonix...), à un moment où certaines entreprises entrent dans un processus de renouvellement de leur système de gestion... malgré la crise. « Ces dernières semaines, les cahiers des charges se sont multipliés », affirme Viviane Ribeiro. (...)
(20/11/2008 11:59:26)Microsoft dote son PGI Dynamics NAV 2009 d'une interface à rôles
Comme attendu, le progiciel de gestion intégré pour PME Microsoft Dynamics NAV (1 800 clients en France) arrive dans sa version 2009 pourvue d'une interface adaptée aux rôles des différents utilisateurs d'une entreprise. C'est à l'occasion de sa conférence européenne Convergence (19-20/11, Copenhague) que Microsoft a annoncé sa disponibilité immédiate en France. Le PGI bénéficie de l'offre de financement à 0% annoncée la semaine dernière par l'éditeur dans le cadre d'achats allant de 15 500 euros à 775 000 euros.
Vingt-et-un rôles prédéfinis
L'interface par rôle a déjà été mise en oeuvre cette année dans Dynamics AX 2009, autre PGI de Microsoft, davantage tourné que NAV vers l'industrie et les grandes PME. C'est l'aboutissement d'une démarche menée depuis plusieurs années par les équipes de développement de l'éditeur (réparties entre les Etats-Unis et Copenhague). Des centaines d'utilisateurs ont été sollicités pour exposer la façon dont ils travaillaient afin que l'usage individuel de l'interface soit, au cas par cas, optimisé au plus près du poste occupé par la personne (commercial, comptable, préparateur de commande, employé à l'administration des ventes...).
Vingt-et-un rôles ont été prédéfinis dans Dynamics NAV 2009. Chaque profil d'utilisateur bénéficie sur son interface (qu'il peut encore personnaliser) d'une présentation synthétique de ses tâches et d'un accès rapide aux données qui lui sont utiles, avec des indicateurs pertinents pour son métier, des fonctions contextuelles et la possibilité de communiquer avec les autres utilisateurs.
Les partenaires distributeurs de Dynamics NAV disposent de leur côté d'outils de modélisation pour formaliser les rôles.
Office, SharePoint, décisionnel et mobilité
Dans sa version 2009, le PGI a renforcé ses liens avec les autres produits de Microsoft, en particulier la bureautique Office et le portail SharePoint Server (servant à la collaboration, au stockage et à la gestion de documents, notamment), mais aussi MapPoint pour la cartographie et le middleware Biztalk Server pour l'intégration avec d'autres applications. L'accès aux outils de reporting de SQL Server Reporting Services a été généralisé et s'enrichit des fonctions décisionnelles de SQL Server Analysis Services. Enfin, comme prévu, le PGI repose sur une architecture orientée services qui s'appuie sur les technologies .Net pour s'ouvrir aux applications externes, exposer et consommer des services Web.
Quant à l'accès destiné aux utilisateurs itinérants, Dynamics Mobile, livré un peu plus tôt cette année, il fonctionne maintenant sous Windows Mobile 6.1.
A l'occasion de sa conférence européenne Convergence, Microsoft a également présenté une nouvelle version de son site communautaire (16 000 utilisateurs) destiné aux clients et partenaires des solutions Dynamics. (...)
Le Libre se généralise dans les entreprises, selon Gartner
Seules 15% des entreprises n'utilisent pas encore de logiciels libres dans le monde, mais toutes prévoient de le faire d'ici un an. Les logiciels libres ont donc complètement investi les systèmes d'information des entreprises, tel est le résultat sans appel d'un sondage conduit par Gartner Group au début de l'été dernier auprès de quelque 300 entreprises réparties dans le monde. Pour autant, le cabinet est avare de précisions sur l'ampleur de cette présence au sein des DSI. Il garde pour ses clients les détails concrets. Il indique toutefois que, si le Libre est surtout utilisé au niveau des couches d'infrastructure, il étend son emprise aux couches applicatives. Pour l'avenir, les entreprises devraient opter pour le Libre autant dans des projets stratégiques que dans des chantiers de moindre importance. Gartner précise même que le nombre de projets Libres concernant la couche applicative est en croissance. Ces projets visent de plus en plus à remplacer une application propriétaire. Cette tendance est encore plus nette dans les domaines applicatifs qui manquent de maturité, là où l'effort de développement que réclame le Libre n'est pas plus lourd que celui pour paramétrer une application propriétaire complexe et coûteuse. Il s'agit des services à la clientèle qui regroupent le plus de projets Libres, suivi par l'intégration, la finance, l'administration et le décisionnel. Réduction des coûts et facilité de déploiement sont les moteurs de l'adoption du Libre Les motivations qui poussent à l'adoption du Libre relèvent à la fois des domaines économique et technique. Juste derrière le fameux TCO (coût total de possession), où la modicité relative des coûts de développement pèse de tout son poids, se profile la facilité d'entamer un nouveau projet avec du libre. Une souplesse renforcée par la possibilité de contourner la lourdeur des procédures internes qu'impose le choix d'un produit commercial. Gartner souligne que, malgré son adoption massive, les spécificités du logiciel libre ne sont toujours pas appréhendées comme telles par les entreprises utilisatrices. 69% d'entre elles n'ont pas développé de politique formelle pour sa gestion. Faute de pratiques rigoureuses en matière d'évaluation et de référencement, Gartner craint que les entreprises ne s'exposent à des risques d'ordre principalement juridique, un écueil encore aggravé par la profusion des licences. C'est d'ailleurs dans ce domaine que Gartner peut aider les entreprises. Ce cabinet, qui n'a rien d'une entreprise philanthropique, publie en plein tsunami économique le résumé de ce sondage qui remonte à cinq mois. Montrer les attraits du Libre et le besoin d'accompagnement qu'il réclame peut permettre d'échapper aux coupes budgétaires qui visent en priorité des postes comme le conseil. (...)
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