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Applications métier
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(25/10/2007 16:15:41)
Groupama devrait entrer au capital de Cegid
C'est donc Groupama qui devrait entrer au capital de l'éditeur lyonnais Cegid. Rappelons que ce dernier avait révélé, début octobre, avoir engagé des discussions avec un groupe de services hors du secteur informatique en vue d'une prise participation et d'un partenariat industriel. Ces pourparlers viennent de déboucher sur une lettre d'intention, signée par Cegid et le groupe d'assurance et de banque (30 000 collaborateurs, 11 millions de clients et 14,2 Md€ de chiffre d'affaires en 2006), en vue de développer des logiciels collaboratifs et des contenus informatifs destinés aux experts comptables et aux professionnels du conseil. Il est prévu qu'ICMI, l'un des trois actionnaires principaux de Cegid, cède une partie de ses actions à Groupama qui, à l'issue de cette opération, détiendra alors 17,25 % du capital de Cegid Group. Deux postes d'administrateurs (sur douze) seront occupés par Groupama au conseil d'administration de l'éditeur. Rappelons qu'ICMI est majoritairement détenu par Jean-Michel Aulas, président de Cegid. Une présidence que le fondateur de Cegid s'engage d'ailleurs à conserver pendant une période minimum de quatre ans, dès que l'accord avec Groupama sera finalisé. Cegid sur le développement, Groupama sur le fonctionnel Les deux sociétés prévoient de créer une co-entreprise dont l'unique vocation sera de porter le droit de propriété des solutions conjointement mises au point. Ces futurs produits se concrétiseront, par exemple, par l'ajout dans les logiciels de paie de Cegid de fonctions de simulation et de calcul d'optimisation sur la retraite, la protection santé, le statut du dirigeant, la prévoyance, l'épargne salariale ou encore, la gestion des risques. Il s'agira d'outils collaboratifs qui permettront aux experts comptables de partager des informations avec leurs clients en PME, ainsi qu'avec la compagnie d'assurance de ces clients. « L'objectif est d'apporter des outils complémentaires sur l'ensemble d'une chaîne de traitement, la paie par exemple », rappelle Patrick Bertrand, directeur général de Cegid, qui se déclare très satisfait du processus d'accord engagé avec Groupama. Une opération qu'il espère voir se finaliser avant la fin de cette année. Des portails d'informations La collaboration pourrait démarrer au début de l'année prochaine. Les solutions logicielles seront élaborées par les actuelles ressources de développement de Cegid, en particulier les équipes travaillant sur les logiciels de paie, de fiscalité et de gestion de la relation client. De leur côté, les collaborateurs de Groupama, chargés des aspects fonctionnels de la conception du produit, apporteront aux développeurs de Cegid leurs connaissances métiers. En complément, il est également prévu de développer des portails d'informations. « Par l'intermédiaire de notre portail Comptanoo, nous proposerons du contenu fiscal et légal fourni par Groupama, explique Patrick Bertrand. Un contenu qui pourra également être repris sur les portails que nos clients experts comptables peuvent créer avec les solutions que nous leur proposons. » Accélérer la pénétration de nouveaux secteurs et le déploiement international L'arrivée de Groupama dans l'entité Cegid va aussi permettre à l'éditeur d'accroître son activité sur des terrains où l'assureur s'est imposé (avec l'appui d'une force commerciale de 7 000 personnes) : les collectivités territoriales et le transport, ainsi que les secteurs agricoles et associatifs. Cegid devrait également disposer d'un fort soutien à l'international, Groupama ayant développé sa présence en Europe, en Turquie et en Asie (notamment en Chine, où Cegid déploie en ce moment ses offres axées sur les métiers de la mode et de la distribution, et au Vietnam). « En Europe, en particulier en Espagne et en Italie où nous sommes déjà implantés, l'appui de Groupama nous permettra d'accélérer notre développement. » (...)
(19/10/2007 10:01:08)SAP France a accru ses ventes de licences de 84% au 3e trimestre
« Des résultats exceptionnels, sans commune mesure avec ce que connaît le marché », s'est plu à souligner Pascal Rialland, directeur général de SAP France, pour commenter les résultats de la filiale hexagonale sur les trois mois écoulés. De fait, en affichant une progression de 84% sur ses ventes de licences au troisième trimestre 2007 (par rapport au 3e trimestre 2006), l'éditeur de progiciels de gestion intégrés réalise une performance surprenante. Un résultat qui, selon le dirigeant français, a été obtenu hors de toute signature d'un énorme contrat, ce qui aurait expliqué facilement ce bond en avant. Pascal Rialland avance en revanche beaucoup plus de ventes dans les PME, en reconnaissant que ce chiffre d'affaires est toujours tiré davantage par l'offre All-in-one, qui génère des projets plus importants et rapporte presque dix fois plus que l'offre Business One, destinée aux petites PME. SAP France : un peu moins de 4% du CA mondial Sur le trimestre, les ventes de licences de SAP aux PME ont doublé tandis que celles réalisées dans les grandes entreprises ont augmenté de 78%. Lorsqu'on inclut les revenus des services associés (dont la maintenance), la croissance, moins spectaculaire, s'élève tout de même à 30%. Pascal Rialland espère finir l'année sur une croissance supérieure à 30% pour les ventes de licences de l'exercice. Aujourd'hui, la filiale française pèse un peu moins de 4% du chiffre d'affaires mondial de l'éditeur et un peu plus de 6% de son CA européen. Même dans les grands comptes, le potentiel de progression est encore très important pour l'éditeur, beaucoup d'entreprises n'utilisant pas encore de solutions SAP. Sur les neuf derniers mois, la filiale a notamment enregistré de bons résultats dans le secteur public et la distribution. « Il nous reste à conquérir le secteur de la banque qui utilise pour l'instant essentiellement des applications spécifiques », note son DG en ajoutant à la liste les collectivités locales. En France, un très gros contrat avec Axa a permis au fournisseur d'entrer dans le monde de l'assurance. Une véritable évolution culturelle En poste depuis deux ans, le patron de la filiale française juge que l'entreprise qu'il dirige a vécu une véritable évolution culturelle. 150 personnes ont été recrutées cette année chez SAP France (sur un total de 4 300 dans le monde) sur un effectif total de 600 collaborateurs. « La société attire beaucoup de monde », explique Pascal Rialland. Selon lui, les nouvelles recrues sont venues remplacer des personnes peut-être moins à l'aise avec les nouvelles générations de produits, très axées désormais sur l'architecture orientée services (SOA). La technologie va tellement vite que le turnover est presque indispensable, estime-t-il, ajoutant que « les entreprises stables, en termes d'effectif, c'est un peu sclérosant ». Sur les changements de mentalité interne, Pascal Rialland poursuit : « Nous avons appris deux choses sur lesquelles nous restons très vigilants. Premièrement, un projet SAP est un projet d'entreprise qui concerne toutes les directions et ne doit surtout pas être limité au département informatique, sous peine d'échec. Deuxièmement, nous avons renoncé aux méga-projets. L'architecture SOA permet d'installer les outils de manière progressive, en s'assurant que les collaborateurs auront le temps de les accepter. » Le dirigeant note que les projets se déroulent maintenant sur douze à dix-huit mois quand ils s'étalaient auparavant sur cinq ans. (...)
(18/10/2007 10:08:02)Trimestriels SAP : des ventes en nette progression sur l'Asie
(mise à jour) L'éditeur allemand SAP a enregistré un chiffre d'affaires de 2,42 milliards d'euros sur son troisième trimestre 2007, en augmentation de 13 % à taux de change constant. Le numéro un mondial des progiciels de gestion intégrés (PGI, en anglais ERP), dit avoir fait progresser un peu plus sa part de marché sur cette période et il prévoit d'enregistrer finalement une progression de 14 % sur son exercice 2007, version haute des estimations qu'il avait précédemment fournies (de 12 à 14%). Ses ventes de licences et de services associés (maintenance et contrats pluriannuels) ont progressé de 13 % à taux de change courant sur les trois mois écoulés, à 1,74 Md€ (+16% à taux de change constant). +27 % en Asie (hors Japon) A l'examen de la répartition géographique des revenus, on note que les marchés asiatiques, en plein essor pour l'éditeur allemand, ont progressé de 16 % au total, à 318 M€ (jusqu'à +27 % hors Japon), les ventes de licences augmentant de 25,3%, à 119 M€. Par comparaison, le chiffre d'affaires de SAP n'a progressé que de 6 % sur le continent américain, à 862 M€ (+3% seulement sur les ventes de licences, à 265 M€). Dans la zone EMEA (Europe, Afrique et Moyen-Orient), c'est hors d'Allemagne (+ 4% seulement) que l'éditeur a réussi son meilleur score ce trimestre. Au total, il a engrangé sur cette zone un chiffre d'affaires de 1,24 Md€ (+10 %) dont 331 M€ sur les licences (+14%). Et en France, SAP a réalisé une progression spectaculaire de 84% sur les ventes de licences. Rappelons que le fournisseur a annoncé en septembre son offre SAP Business ByDesign, une application conçue pour les PME qu'il héberge et fournit en ligne comme un service. Actuellement utilisée par vingt clients, elle sera progressivement mise en service à l'ensemble du marché dans le courant de l'année 2008 et au-delà. Rappelons par ailleurs que l'éditeur allemand a annoncé début octobre le rachat du Français Business Objects, figure emblématique des logiciels d'analyse décisionnelle. (...)
(17/10/2007 12:32:17)TechEd : SAP se paie Yasu pour doper Netweaver au BPM
SAP poursuit ses emplettes. Après avoir annoncé le rachat du Français Business Objects le 8 octobre, le géant allemand se paie, plus modestement, le petit Indien Yasu Technlogies (120 employés), spécialiste de la gestion de règles métier (BRM - Business rules management). Une opération qui doit, selon l'Allemand, doter son environnement Netweaver de fonctions de gestion de BPM. Annoncée à l'occasion de la conférence développeur SAP TechEd (Munich, du 17 au 19 octobre), l'acquisition, dont le montant n'a pas été communiqué, doit se finaliser en octobre. Dans un communiqué, SAP indique que cette opération est en ligne avec sa stratégie de cimenter son offre. Concrètement, la technologie de Yasu doit permettre aux clients de SAP « d'appliquer des règles métier à leurs processus dans un environnement hétérogène ». Techniquement, l'offre de l'Indien, dont le produit-phare QuickRules BRMS est décliné pour .Net et Java, est focalisée sur l'automatisation ainsi que le contrôle des politiques de conformité des processus métier avec l'entreprise. SAP prévoit de fondre le système BRMS de Yasu au futur module d'intégration Process Integration de Netweaver. A l'occasion de l'édition américaine du TechEd à Las Vegas, SAP a annoncé une formule d'abonnement d'un an à Netweaver, pour permettre aux développeurs de découvrir les outils composant la plateforme. (...)
(16/10/2007 12:55:53)Adobe Max : Thermo, pour concevoir des applications Internet riches
Profusion de démonstrations sur les nombreux projets en cours chez Adobe, au deuxième jour de Max, la conférence utilisateurs européenne que l'éditeur tient à Barcelone, du 15 au 18 octobre 2007. Hier déjà, les innovations présentées autour d'AIR (environnement d'exécution pour applications Internet riches, RIA) ont médusé quelque peu l'assistance, illustrées par des exemples conçus par Salesforce.com, SAP ou Anthropologie, entre autres. On retiendra, en particulier, les possibilités de glisser-déplacer d'objets ou de données entre deux applications, l'une exploitée localement, l'autre sur le Web. Aujourd'hui, 16 octobre, Kevin Lynch, architecte logiciel en chef d'Adobe, a mis les projecteurs sur cinq produits ou services en préparation, prévus pour 2008 et au-delà. L'un des plus remarqués fut sans doute Thermo, un outil graphique qui doit simplifier notablement la création d'applications RIA. Un outil qui, selon les réactions recueillies sur Max, fait le lien entre le concepteur graphique et le développeur. Une sorte de « Fireworks pour développeur Flex », évoque Timothé Leroy, blogueur et chef de projet pour une agence de publicité. Une version bêta du produit est prévue pour l'année prochaine. Share, Pacifica, Cocomo et Scene7 Parmi les projets alléchants figure ensuite Share, déjà présenté lors de la version américaine de Max. Ce service hébergé propose 1 Go pour partager des documents en ligne, librement ou en privé, et suivre les modifications effectuées sur les fichiers partagés. On visualise les documents sous forme de vignettes ou d'aperçus sur lesquels on peut zoomer ou que l'on peut feuilleter, page par page, de façon très graphique. Des fonctions permettent de transférer les fichiers depuis le bureau de son PC vers Share, ou, comme l'a montré Kevin Lynch, d'en publier, depuis Share sur un blog (ici, une vidéo à exécuter dans un lecteur Flash). Sous le nom de code Pacifica, c'est le support de la voix sur IP dans les applications Flash, Flex et AIR qui nous a été dévoilé. Le support du vidéo chat (messagerie instantanée) est prévu pour l'an prochain. Cocomo, également décrit à Chicago, est un Framework Flex sur lequel s'appuie Connect, le service de Webconférence d'Adobe (qui semble connaître un succès croissant). Avec Cocomo, des partenaires pourront s'appuyer sur l'infrastructure Connect pour créer des applications de communication en temps réel et les déployer à la volée. Enfin, la présentation de Kevin Lynch a également fait une place aux applications de Scene7, un éditeur californien racheté par Adobe en mai dernier. Scene7 a développé des services de diffusion de contenus riches. Sa technologie permet de publier à la demande des images haute définition qui seront redimensionnées dynamiquement en fonction du contexte. La démonstration portait sur un catalogue en ligne offrant la possibilité de zoomer sur les produits, de les faire pivoter ou de les voir apparaître en vignette une fois mis dans le panier d'achat. (...)
(15/10/2007 17:32:56)Adobe Max : Astro, futur Adobe Flash 10, présenté à Barcelone
Sur la conférence Max, organisée par Adobe à Barcelone, les développeurs Flash semblent avoir particulièrement apprécié les avancées prévues pour la version 10 de leur outil de création de contenus interactifs. C'est Kevin Lynch, architecte logiciel en chef d'Adobe, qui a déroulé en session d'ouverture ces améliorations sensibles, portant sur la gestion de la 3D, mais aussi sur la présentation des textes. L'outil, en cours de développement, est actuellement connu sous le nom de code Astro. Des démonstrations, menées par Justin Everett-Church, chef produit, chargé des relations designers/développeurs pour Flash, ont illustré le nouveau moteur de mise en page d'Astro. Les participants ont pu constater la simplicité avec laquelle on pourra prochainement ajuster des textes sur une page, grâce à l'exploitation, par le langage ActionScript 3, de primitives de bas niveau. Le redimensionnement d'une fenêtre affichant un texte, par exemple, prendra automatiquement en compte la langue utilisée (s'écrivant de droite à gauche, à l'occidentale, ou de gauche à droite, comme l'arabe ou l'hébreu) pour renvoyer le texte à la ligne. Il en ira de même pour ajuster la mise en page d'un texte. Des modifications que, pour l'instant, le développeur doit prendre en compte lui-même, en recourant à des interfaces de programmation (API) spécifiques. Hydra, pour créer ses propres filtres d'effets spéciaux Quant à la gestion des effets 3D, elle sera elle aussi largement simplifiée pour le développeur. Une nouvelle API, DisplayObject, permettra de faire pivoter un objet sur trois axes et de le redimensionner. Enfin, Justin Everett-Church a également fait un zoom sur Hydra, nouveau langage de programmation sur lequel travaille Adobe et qui permettra aux développeurs Flash de créer leurs propres filtres d'effets spéciaux. Enfin, sur l'adoption remarquable de la technologie Flash sur le marché, Kevin Lynch a rappelé qu'aujourd'hui, 70% de toutes les vidéos disponibles par le Web sont au format Flash. En conclusion, l'architecte logiciel en chef a précisé qu'en un an, la version 9 du lecteur Flash Player avait été adoptée par 90 % des utilisateurs. Une version, connue sous le nom de code Moviestar, qui, depuis août dernier, supporte désormais les standards vidéo H.264 et audio HE-AAC, améliorant nettement la qualité des vidéos visionnées avec Flash Player 9. (...)
(15/10/2007 15:10:23)Oracle annonce 51 rustines pour la semaine prochaine
Administrateurs, prévoyez pour la semaine prochaine quelques heures à consacrer à vos consoles. Oracle annonce pour jeudi prochain la mise à disposition de cinquante et une rustines de sécurité. Parmi les vingt-sept qui concernent le SGBD maison dans ses différentes versions, cinq sont qualifiées de critiques au motif qu'elles peuvent être "exploitées au travers d'un réseau sans identifiant ni mot de passe"... Les autres rustines s'adressent à Oracle Application Server (onze), à la suite e-Business (huit) et à Entreprise Manager. Trois rustines touchent les logiciels de PeopleSoft. Aucun patch n'est prévu pour les produits originaires de JD Edwards et pour Collaboration Suite. La prochaine série de rustines est annoncée par le 15 janvier prochain. (...)
(15/10/2007 11:12:25)Adobe Max : Media Player, AIR, Flash Lite 3 et Buzzword en démonstration
Ce matin, 15 octobre, vient de s'ouvrir à Barcelone la toute première édition européenne de Max, conférence s'adressant aux utilisateurs des technologies d'Adobe. On y attend 1 200 personnes, la moitié d'entre elles issues des sphères du développement, un quart de l'univers du design et les autres participants venant du monde de l'entreprise. Quinze jours après la version américaine (à Chicago) de la manifestation, cette édition « locale » doit illustrer concrètement les projets sur lesquels travaille actuellement Adobe et ses plus récentes nouveautés. Les projets vont être présentés ici par Kevin Lynch, vice président senior et architecte logiciel en chef du pôle Plate-forme, et Shantanu Narayen, président et directeur des opérations de l'éditeur. Au chapitre des nouveautés, on pourra voir la bêta 2 de AIR, environnement d'exécution d'applications Internet riches (RIA) et découvrir comment des acteurs comme AOL, SAP ou eBay en tirent parti. Le site d'enchères en ligne, notamment, a développé l'application eBay Desktop (déjà proposée au public en version bêta) qu'un internaute peut utiliser localement, sur son PC, pour préparer ses mises en vente et ses achats hors connexion, avant de se synchroniser de nouveau avec le site. Rappelons qu'Adobe accompagne maintenant ses développeurs avec deux nouveaux portails : le site d'informations Adobe developper Connection et le site communautaire Adobe AIR marketplace sur lequel les développeurs peuvent poster les programmes qu'ils ont conçus et échanger leurs expériences. S'abonner à des vidéos Sur Max Barcelone, les participants pourront aussi rencontrer des acteurs impliqués sur l'Adobe Media Player qui permet de choisir des vidéos sur catalogue, de les télécharger et de les visionner sur son ordinateur, hors connexion. Il sera aussi possible de s'abonner à certaines séries, comme on le fait avec des podcats. Mais, surtout, Adobe Media Player, va apporter aux fournisseurs de contenus un environnement de diffusion sécurisé et des solutions pour faire payer leurs services aux consommateurs. On doit également parler de Flash Lite 3, nouvelle version du lecteur Flash pour téléphone portable. Celui-ci accepte maintenant le streaming vidéo ce qui permet désormais de consulter une vidéo en continu sur son mobile. Actuellement, 300 millions de téléphones portables peuvent lire des contenus Flash. En 2010, Robert Raiola, directeur marketing EMEA d'Adobe, pense qu'il pourrait y en avoir un milliard. Buzzword se fera AIR Rick Treitman, le PDG de Virtual Ubiquity, a également fait le déplacement. Sa petite start-up (onze personnes), dans laquelle Adobe avait investi, vient d'être racheté par l'éditeur de Flash, définitivement séduit par son traitement de texte collaboratif, joliment nommé Buzzword. A terme, l'objectif est bien, comme le confirme Robert Raiola, de faire de Buzzword une application AIR, à exploiter en mode connecté et déconnecté. Enfin, Adobe regarde de très près le modèle SaaS (software as a service), qui consiste à fournir ses logiciels sous la forme d'un service, ce dernier pouvant être, selon les cas, gratuit (l'éditeur se rémunérant avec les annonces publicitaires). "Il ne s'agit pour l'instant que de tests pour Adobe," modère Robert Raiola. Néanmoins, dans le domaine des applications hébergées, Adobe propose déjà son service de webconférence Connect. « 50 % de nos ventes sur Connect sont réalisées sous forme de services », précise Robert Raiola. « Il n'est pas impossible que des fonctions d'Acrobat soit un jour proposées sous cette forme ». (...)
(08/10/2007 18:26:34)SAP/BO : Bernard Liautaud s'explique
Toute amicale qu'elle soit, l'OPA de SAP sur Business Objects surprend en raison de la personnalité de l'éditeur racheté, une société fondée par un Bernard Liautaud farouchement attaché à l'indépendance de son entreprise et à l'oecuménisme de ses solutions. A l'occasion d'une conférence de presse donnée aujourd'hui 08 octobre, à Paris, conjointement avec Léo Apotheker, PDG délégué de SAP, l'entrepreneur français s'en est expliqué. « Pendant 17 ans, j'ai été l'avocat de l'indépendance de BO, reconnaît Bernard Liautaud. Pourquoi ce revirement ? C'est assez simple, le marché des logiciels a fortement évolué, notamment au cours de la dernière année. Nous avons entendu nos clients demander un alignement fort entre les applications et la Business Intelligence (BI). Une tension s'était créée sur le marché. Avec la proposition de SAP, nous avons trouvé le moyen d'accorder notre volonté d'ouverture et d'indépendance et la demande d'alignement de nos clients. » Bernard Liautaud dément avoir voulu vendre Interrogé sur les multiples rumeurs de mise en vente et de rachat, Bernard Liautaud n'a pas souhaité épiloguer sur les acteurs qui se sont intéressés à sa société. « Il y en a eu un certain nombre et c'est bien normal puisque, comme l'a dit Léo Apotheker, la BI est devenue la priorité des investissements informatiques ». Le marché des outils de BI et de gestion de performance devrait atteindre 20 Md$ en 2010. Le fondateur de Business Objects réfute en revanche catégoriquement avoir souhaité voir un jour sa société rachetée. Il relate les faits. « En juillet, nous avons répondu à une approche non sollicitée émanant de SAP. Nous avons écouté et, après avoir eu tous les paramètres, décidé de faire un choix. Les discussions se sont accélérées au cours des dernières semaines, avec un dialogue très efficace et très ouvert. » Une adéquation culturelle importante Le fondateur de BO considère qu'il y a une adéquation culturelle très importante entre les deux sociétés. D'origine européenne toutes les deux, bien qu'implantées de façon internationale, elles ont une culture entrepreneuriale ancrée dans leur organisation avec, pour l'une et l'autre, des fondateurs très impliqués dans l'entreprise. Bernard Liautaud juge que SAP a bien compris que la valeur des solutions de BO était dans l'ouverture, d'où la décision de laisser son autonomie à l'éditeur racheté. Mais le dirigeant estime aussi que la combinaison entre les deux offres a beaucoup de sens. « Nous allons profiter des technologies de SAP, de leur base de données en mémoire, de leur MDM, et travailler ensemble pour intégrer nos produits. Nous allons apporter de l'intelligence dans les processus de SAP et offrir, de loin, la meilleure offre de gestion de la performance sur le marché. » (...)
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