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(08/10/2007 18:04:46)

SAP/BO : « un virage stratégique pour l'éditeur allemand »

Suite au rachat de Business Objects par SAP, nous continuons à interroger les experts du marché. « J'interprète cette acquisition comme un véritable virage pour SAP, un changement important dans sa stratégie », estime Jean-Michel Franco, directeur des offres internationales chez Business & Décision et ancien collaborateur de l'éditeur allemand. Pour lui, ce rachat constitue d'abord pour SAP la première véritable acquisition d'une base de clients (NDLR : Business Objects en compte 44 000 dans le monde). « C'est un des éléments importants de cette annonce. Pendant longtemps, SAP n'a acheté que des technologies. Puis, il y a eu un premier point d'inflexion avec la tentative de rachat de Retek (NDLR : finalement soufflé au nez de SAP par Oracle). Ensuite, même si l'acquisition d'OutlookSoft, au printemps, pouvait se lire comme une acquisition technologique, il s'agissait aussi de la plus grande base installée rachetée par SAP, avec des clients importants dans des comptes Microsoft. » Des synergies sur certains marchés Ce rachat signifie aussi que SAP cherche à avoir d'autres points d'entrée sur le marché, hors du progiciel de gestion intégré (PGI ou ERP). « Sur des projets décisionnels, il est possible d'entrer par la petite porte dans une entreprise, contrairement au projet d'ERP classique », rappelle Jean-Michel Franco. Il considère par ailleurs qu'il existe, en France, des synergies sur certains marchés entre BO et SAP, dans le secteur public, notamment. L'implantation de Business Objects dans les PME est également un élément important, à un moment où SAP cherche à conquérir ces entreprises. « BO a un bon réseau de distribution indirecte et a réalisé un bon travail d'insertion dans les régions », estime Jean-Michel Franco. Que Business Objects se maintienne comme entité indépendante ne l'étonne pas. « Ce serait très surprenant qu'il n'en soit pas ainsi », commente le directeur de B&D. « C'est effectivement un rachat différent des autres qui apporte à SAP plusieurs points d'entrée dans les comptes. Cela a du sens que BO reste autonome, tant pour les nouveaux clients que pour la base installée auprès de laquelle il faudra justifier l'ajout de fonctionnalités en étant plus pointu qu'avant. » Pour lui, les applications analytiques seront l'un des principaux enjeux. « Dans l'offre de BO, il y a quatre ou cinq axes -notamment sur la qualité des données, l'ABC (activity based costing), la consolidation, qui se positionnent clairement en complémentarité de l'offre de SAP sans qu'il y ait besoin de gros travaux. » Quid d'IBM, de HP et de l'Open Source ? Interrogé sur la concurrence de Microsoft, Jean-Michel Franco voit l'éditeur de Redmond avancer à petits pas sur ce marché. « Jusqu'à présent, il a été très patient dans ce domaine, une acquisition serait pour lui un changement stratégique ». En revanche, il s'interroge sur les intentions d'IBM. Va-t-il rentrer dans la course ? « Beaucoup d'observateurs considèrent qu'IBM va devenir un acteur de la BI. » Sur ce terrain, un fournisseur comme HP pourrait avoir aussi son mot à dire. « Les autres offreurs se positionneraient alors comme spécialistes apportant des solutions complémentaires. » Enfin, Business & Décision regarde de très près les offres BI en Open Source qui arrivent, celle d'Ingres, notamment. « L'Open Source peut être un modèle de rupture intéressant », pronostique Jean-Michel Franco. Il cite en exemple le cas du CRM, un marché qui, en se consolidant (rachat de Siebel par Oracle, notamment) a donné du champ à un éditeur comme Salesforce qui proposait un nouveau modèle. « Il a clairement bénéficié de la concentration. » A suivre, donc. (...)

(08/10/2007 11:30:25)

SAP/BO : "Il finira pas ne rester que deux grands acteurs sur ce marché"

Un rachat un peu déroutant De prime abord, cette acquisition apparaît « un peu déroutante », considère Vincent Lieffroy, analyste au CXP, spécialisé sur les PGI (ERP) et les solutions de gestion financière, en réaction à l'annonce du rachat, hier soir, de Business Objects par l'éditeur allemand SAP. L'analyste rappelle que SAP avait rompu un accord commercial avec BO l'an dernier, mais reconnaît que le rapprochement entre les deux éditeurs va dans le sens de l'évolution actuelle : « Il finira pas ne rester que deux grands acteurs sur ce marché, Oracle et SAP ». En dépit des recouvrements entre les offres décisionnelles, notamment dans le domaine de la gestion de la performance financière (consolidation, planning, gestion de budget), spécialités de Cartesis et d'OutlookSoft, sans compter les propres offres de BO et de SAP, « la décision de l'éditeur allemand a sans doute été prise il y a quelques temps déjà, poursuit Vincent Lieffroy, avec une logique, tant sur l'intégration que sur le recouvrement des offres ». Lire l'article : « SAP rachète Business Objects pour 4,8 milliards d'euros » (...)

(08/10/2007 00:25:21)

SAP rachète Business Objects pour 4,8 milliards d'euros

L'éditeur français Business Objects vient d'accepter une offre d'achat « amicale » de l'Allemand SAP. Le numéro un mondial des progiciels de gestion intégrés (PGI, en anglais ERP) met 4,8 milliards d'euros (6,78 milliards de dollars) sur la table pour s'offrir le spécialiste des solutions d'analyse décisionnelle (dites aussi de Business Intelligence ou BI). Le fondateur de Business Objects, le Français Bernard Liautaud, va entrer au conseil de surveillance de SAP. La société qu'il a créée compte aujourd'hui 44 000 clients dans le monde. Pour mémoire, Oracle a racheté Hyperion en début d'année pour 3,3 milliards de dollars. Et Business Objects a lui-même racheté Cartesis, spécialiste des applications financières, au printemps dernier pour 225 M€. L'acquisition de BO va permettre à SAP d'avancer sur le marché de la BI et de proposer des solutions intégrées bien plus vite que la co-innovation ne le lui aurait permis, a déclaré Henning Kagermann, PDG de l'éditeur allemand, au cours d'une conférence de presse téléphonique. Le dirigeant a précisé que la transaction avait été acceptée aujourd'hui, dimanche 07 octobre, par les conseils d'administration des deux sociétés. « Les clients réclament un environnement constitué de processus métiers intégrés et gérés de bout en bout », a commenté Henning Kagermann, en estimant par ailleurs qu'il y avait peu de recouvrement entre les offres des deux éditeurs (réflexion qui paraît surprenante quand on considère les offres additionnées de SAP, BO, Cartesis et OutlookSoft). Il pense qu' « il ne sera pas nécessaire de faire d'importantes restructurations ». Business Objects conservera son autonomie Business Objects gardera son autonomie de fonctionnement. « Nous serons une entité indépendante au sein du groupe SAP », a confirmé John Schwarz, PDG de Business Objects, s'exprimant depuis le siège social allemand de SAP, situé à Walldorf. Néanmoins, BO va renforcer l'intégration de ses solutions avec celles de son acquéreur. « Nos offres BI seront disponibles sous une forme plus intégrée pour les clients de SAP et sous une forme plus indépendante pour les entreprises qui n'utilisent pas SAP, » a-t-il poursuivi. Le dirigeant de BO a également souligné la puissance combinée des réseaux de distribution des deux éditeurs : 5 000 partenaires. Ce qui, selon lui, devrait leur faciliter l'approche des entreprises de taille moyenne. Un marché sur lequel SAP a lancé sa suite hébergée, SAP Business ByDesign, il y a moins de trois semaines. Rappelons que, depuis le début de l'année, de nombreux rachats se sont produits sur le marché des solutions décisionnelles, plus particulièrement sur le secteur des outils de CPM (gestion de la performance économique). Après l'absorption d'Hyperion par Oracle, Business Objects avait en effet repris Cartesis et SAP lui-même avait ensuite racheté OutlookSoft. Plus récemment, Cognos a racheté Applix. (...)

(02/10/2007 19:20:59)

Steve Ballmer explique la stratégie de Microsoft aux PME françaises

Le patron de Microsoft Steve Ballmer a pris une heure, cette après-midi, au cours de sa tournée parisienne, pour rencontrer une cinquantaine de PME françaises. Le matin, Steve Ballmer avait déjà rencontré une quinzaine de grands comptes. Mais il s'agissait cette fois, comme l'a fait le maître de cérémonie Bertrand Launay, directeur de la division entreprises, collectivités locales et partenaires de Microsoft France, de bien faire passer le messages aux entreprises qui ne font pas forcément partie du CAC 40 : « Vous comptez pour nous. » Ces entreprises de taille moyenne, qui comptent « entre 500 et 1000 PC », pour reprendre la définition que nous a donnée Bertrand Launay, ont donc eu droit à une explication de la stratégie de Microsoft par Steve Ballmer 'himself', qui a encore une fois déployé son talent d'orateur, mêlant humour et énergie. Ainsi, en réponse aux questions de la salle, Steve Ballmer a évoqué la compétition avec Google à la fois « dans le domaine de la recherche, où Google est un acteur dominant (je crois que je peux employer ce terme...) », et dans le domaine bureautique « où nous sommes... très forts ». Rappelant que dans le passé, Excel et Word ont su profiter du manque d'intérêt des acteurs dominants de l'époque pour les interfaces graphiques, Steve Ballmer a expliqué que Microsoft ne commettrait pas cette erreur : « Nous n'offrirons pas d'ouverture à Google, nous embrassons cette notion de logiciels et de services. » Le thème du « Software + services » était en effet au coeur du discours du CEO de Microsoft. Rien de bien neuf pour qui avait déjà suivi les annonces sur le « Software + services ». En résumé : des postes et des logiciels clients puissants, pour faciliter la productivité individuelle, alliés à des outils en ligne, pour faciliter la collaboration entre collègues et le nomadisme. « Le meilleur du desktop, de l'entreprise, du online et des appareils mobiles », a affirmé Steve Ballmer, qui dénigrait dans le même temps les simples offres de logiciels en ligne, accessibles via un navigateur. Quiksilver a adopté Silverlight pour son site communautaire Le côté pratique de la conférence était assuré par Marc Jalabert, responsable de la division plateformes d'entreprise, qui a fait une courte démonstration de ce que Microsoft, ses partenaires et le service informatique de Quiksilver ont développé pour refaire entièrement le site Web de ce fabricant de vêtements de sportswear. Au menu : un site de commerce électronique, bâti avec Commerce Server, et un site communautaire pour les fans de surf, qui a permis de suivre en vidéo HD et en direct l'étape française de la compétition de surf. Ce site exploitait Silverlight 1.0 pour la présentation, et le serveur de streaming de Silverlight pour la diffusion en continu de la vidéo. Ironie de la chose, nous a expliqué Marc Jalabert par la suite, seuls les utilisateurs de Mac au sein de la société Quiksilver ont pu accéder au site, l'autre moitié des utilisateurs travaillant sur Windows 2000, que ne supporte pas Silverlight... (...)

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