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Applications métier
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(15/12/2006 16:28:11)
Office Open XML : un intérêt mitigé pour les lecteurs
Résultat plutôt équilibré pour le sondage flash de cette semaine, sur la standardisation par l'Ecma du format bureautique Office Open XML, défini par Microsoft. Ce sujet pointu a attiré 234 votants, qui ont déclaré à une (très) courte majorité (51,3%) que ce format était inutile par rapport à ODF (OpenDocument Format), format ouvert de l'Oasis, normalisé par l'ISO depuis mai. L'autre moitié des lecteurs de lemondeinformatique.fr y voit une approche plutôt positive, soit parce qu'elle donne une certaine assurance aux utilisateurs de Microsoft Office quant à la pérennité de leur format de document (21,8%), soit tout simplement parce que cela élargit le nombre de formats possibles, et donne davantage de choix (26,9%). De fait, la publication par l'Ecma fige les spécifications des schémas XML utilisés par Microsoft, ce qui donne la possibilité à tout un chacun de s'appuyer dessus pour définir des applications d'entreprise tirant parti des possibilités de Microsoft Office. Il faut noter toutefois que l'Ecma n'est qu'un passage, et que la véritable consécration n'interviendra qu'avec un vote éventuel de l'ISO, auquel Microsoft s'adresse désormais. Sondage flash suivant : l'action de l'UFC Que Choisir contre la vente liée de Windows. (...)
(15/12/2006 11:53:57)Externalisation : l'Inde concurrencée sur son terrain de prédilection
L'Indien Satyam Computer Services, un spécialiste de l'externalisation IT, a choisi d'ouvrir un centre de développement en Malaisie. Une initiative qui illustre une tendance : le Sous-Continent n'est plus l'unique gisement mondial de l'outsourcing et l'on assiste à une diversification galopante des zones géographiques accueillant cette activité. Des années durant, l'Inde s'est fait le réceptacle d'environ 80% des dépenses américaines en externalisation. Ce taux a largement décru récemment et s'aligne à moins de 60% des 26 Md$ dépensés chaque année par les Etats-Unis dans l'exportation de services IT. Ce recul s'explique par la montée en puissance d'autres pays : les Philippines représentent ainsi 9% des dépenses offshore américaines ; le Canada et le Brésil totalisent environ 8% ; l'Europe centrale et orientale s'en arroge 7% ; le Mexique 4% et la Chine 3%. Les prochaines années devraient donner lieu à "un nivellement de la répartition entre les pays", estime Frances Karamouzis, analyste au Gartner, qui base cette tendance sur d'autres facteurs que la simple recherche du moindre coût. Et l'analyste de citer, notamment, le besoin d'expertise IT spécifique à tel ou tel domaine d'activité ou la nécessité d'une continuité de service dans plusieurs fuseaux horaires. De fait "l'Inde n'est pas en position pour dire "nous pouvons tout faire"". Pour répondre à cette propension à l'éparpillement géographique des spécialistes de l'externalisation, les acteurs indiens entendent s'implanter sur d'autres terres que le seul Sous-Continent. Reprenons ainsi l'exemple de Satyam Services : son arrivée en Malaisie va ainsi lui donner accès à un marché du travail qui comprend de nombreux ingénieurs multi-qualifiés et parlant plusieurs langues. Selon Virender Aggarwal, le vice-président du groupe, ce départ s'explique par le fait "qu'il est temps d'adopter un nouveau modèle, plus global, s'appuyant sur de multiples implantations". En septembre, le numéro un indien de l'externalisation, Infosys, a indiqué qu'il allait doubler ses effectifs en République Tchèque, portant le total à 350, afin de mieux satisfaire la demande européenne. Cette semaine, c'était au tour de Tata Consultancy Services, un autre acteur majeur du Sous-Continent, de s'internationaliser en ouvrant un site en Uruguay. Le groupe compte désormais 3500 salariés en Amérique du Sud, pour un total de 78000 dans le monde. (...)
(14/12/2006 18:18:27)Projet Chorus : « l'offre présentée par Accenture était inacceptable »
Chorus, le chantier de progicialisation de la gestion des finances de l'Etat sera décalé d'au moins deux mois. Le choix de SAP a bien été arrêté au printemps dernier, mais la partie réalisation et intégration s'avère plus complexe. Ainsi que nos confrères des Echos l'ont révélé hier, Bercy a attribué hier trois des quatre lots de ce projet de 180 M€, mais laissé en suspens le lot principal, estimé à une fourchette de 62 à 88 M€, pour lequel seul Accenture avait fait acte de candidature. « L'offre présentée était inacceptable », nous a indiqué Bernard Limal, directeur de l'Agence pour l'informatique financière de l'Etat (AIFE). Néanmoins, tout n'est pas remis en cause ; le lot n°1 fera l'objet dans les jours qui viennent d'un nouvel appel à candidature, ce qui ne devrait entraîner qu'un décalage de deux mois, indique Bernard Limal. Qui passe par ailleurs le dossier dès demain à son successeur, Jacques Marzin, ancien directeur du programme Helios. Interview de Bernard Limal, directeur de l'Agence pour l'informatique financière de l'Etat. Le Monde Informatique : Le 13 décembre 2006, le quotidien Les Echos a publié une liste des gagnants des marchés Chorus. Pouvez-vous nous confirmer cette liste ? Bernard Limal : Conformément à la réglementation, nous avons écrit aux candidats qui n'étaient pas retenus pour les en informer. Les Echos ont réalisé la différence entre ceux à qui nous avons écrit et les candidats pour publier leur liste. Le lot 2, qui concerne l'infocentre, a été attribué à Unilog aux dépends de Steria et Bearing Point ; le lot 3 (système d'échanges avec les applications ministérielles) a été remporté par Sopra contre Atos Origin ; enfin, le lot 4 (architecture technique) sera confié à Bull, IBM n'ayant pas été retenu. Reste le lot 1, l'intégration, qui représente la plus grosse valeur du marché. Un seul candidat s'est présenté, Accenture associé à Steria. Mais l'offre présentée était inacceptable et, contrairement à ce qu'indique Les Echos, pas uniquement sur le plan financier. Allez-vous notifier tout de même le marché ou bien le déclarer infructueux ? Nous ne pourrions déclarer infructueux que l'ensemble du marché alors que seul le lot 1 pose problème. Conformément à la réglementation, nous avons choisi de basculer le lot 1 en marché négocié. Un nouvel appel à candidature va donc être lancé. Accenture pourra évidemment être de nouveau candidat... ou pas. Mais il pourrait y avoir d'autres candidats. En particulier, la clause d'incompatibilité entre la candidature à ce marché et la réalisation du cahier des charges dans le cadre du précédent marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage sera désormais interprétée strictement. Nous notifierons le marché à l'ensemble des gagnants des différents lots en même temps. Quelles seront les conséquences en termes de délai pour le projet Chorus ? Le nouvel appel à candidature va être lancé mi-décembre. Comme il s'agit cette fois d'un marché négocié, nous estimons qu'il nous faudra trois mois de négociations pour aboutir. La notification globale des quatre lots aura donc lieu mi-mars, ce qui opère un décalage de deux mois par rapport au calendrier précédent qui prévoyait une notification mi-janvier. Quel est le budget concerné ? L'ensemble des quatre lots de ce marché correspond à un budget global d'environ 180 millions d'euros dont 62 à 88 millions pour le seul lot 1. Si on ajoute les précédents marchés d'assistance à maîtrise d'ouvrage et de licences SAP, on atteint les 250 millions d'euros. Le déploiement dans tous les ministères et les administrations déconcentrées fera l'objet de marchés ultérieurs dont la valeur a été estimée dans le cadre de l'audit de modernisation de l'Etat autour du demi-milliard d'euros, avec de grandes variations selon différentes hypothèses. Pouvez-vous nous confirmer le nom de votre remplaçant ? La nomination de Jacques Marzin sera officielle le vendredi 15 décembre 2006, simplement parce que j'effectue ma passation de service jeudi soir pour devenir effectivement trésorier payeur général dans l'Essonne. Quel bilan tirez-vous de votre passage à l'AIFE au moment où vous partez pour un poste moins exposé ? Ce fut passionnant mais épuisant. (...)
(14/12/2006 18:11:40)Microsoft et HP s'associent sur le marché du logiciel pour entreprises
Hewlett-Packard et Microsoft vont renforcer leurs liens pour proposer un portefeuille étendu de solutions logicielles aux entreprises. Un des objectifs des deux sociétés est notamment de s'attaquer à IBM sur des marchés clés comme la messagerie et les communications unifiées, la gestion de contenus et le travail collaboratif, l'intégration d'applications, les bases de données et le décisionnel ainsi que l'administration et la supervision d'infrastructures. Pour ce faire, les deux partenaires vont investir conjointement 300 M$ sur trois ans pour renforcer leurs offres de logiciels pour entreprises. Officiellement, HP et Microsoft estiment que leur partenariat devrait aboutir à la création de trente nouveaux produits et services destinés à leurs 20000 clients communs dès 2007. En fait, la partie service est sans doute plus importante que la partie produits dans l'accord. Ainsi, HP va porter à 30 0000 le nombre de ses salariés formés sur les technologies Microsoft dont 3000 consultants techniques. Pour le reste, la relation ne devrait pas étendre vraiment le nombre de produits spécifiques aux plates-formes HP et notamment à sa plate-forme Itanium. L'un des points clés du partenariat devrait porter sur la messagerie et la collaboration, des secteurs où HP et Microsoft collaborent de longue date et sur lesquels ils devraient redoubler d'efforts face à IBM/Lotus. Les deux sociétés devraient notamment mettre l'accent sur leurs solutions autour d'Exchange pour les datacenters et de Live Communications Server. Les marchés de la BI et de la gestion de contenus devraient aussi faire l'objet de partenariats renforcés. Rien que sur ces secteurs, le marché mondial est estimé à près de 50 Md$ pour la seule année 2007. L'alliance est d'autant plus symbolique qu'HP devrait dépasser pour la première fois IBM au cours de l'année fiscale 2006. Le géant californien a bouclé son année fiscale avec 91,7 Md$ de CA tandis qu'IBM ne devrait clore la sienne qu'avec environ 90,7 Md$. (...)
(13/12/2006 17:57:11)HP Software Universe : HP veut s'imposer parmi les grands du logiciel
A l'occasion d'HP Software Universe, la conférence annuelle de sa division logicielle, Hewlett Packard a fait le point sur ses ambitions dans le logiciel après les rachats de Peregrine et Mercury. Désormais n°6 mondial du logiciel avec plus de 4 Md$ de chiffre d'affaires (chiffre IDC, incluant la division HP software ainsi que le CA réalisé avec HP-UX, les outils d'administration du stockage...), la firme de Palo Alto entend faire du logiciel l'une de ses activités importantes. Avec le rachat de Mercury pour 4,5 Md$, la division logicielle HP Software, essentiellement connue pour ses logiciels Openview et OpenCall, a non seulement étendu son périmètre, mais elle a surtout changé de dimension. L'acquisition de Mercury devrait permettre un doublement du chiffre d'affaires, à près de 2,3 Md$. L'autre bonne nouvelle pour HP est qu'HP Software a renoué avec les profits au 4e trimestre fiscal 2006 et ambitionne à terme une rentabilité de l'ordre de 20%. Forte croissance en France En France, HP Software a affiché une croissance insolente au cours de l'année écoulée. Selon Emmanuel Royer, le patron de la division de France, HP Software a connu une croissance organique de 22% et de 71% en incluant l'acquisition de Peregrine. Dans le même temps, le marché du logiciel français n'a progressé que de 7%. HP Software France a profité à plein de l'implantation de Peregrine en France, puisque l'un des grands produits de la marque, Asset Manager, est issu du rachat du Français Apsylog et que la base installée locale est très supérieure à celle des pays voisins. En France, HP a aussi pu s'appuyer sur le savoir-faire des équipes de développement d'Asset Manager, basées à Bourg la Reine, et sur celui des équipes R&D basées à Sophia Antipolis (essentiellement sur la partie réseaux et Télécoms). Selon Emmanuel Royer, HP SoftWare France a gagné plus de 140 nouveaux projets chez des grands comptes en 2006 et séduit 71 nouveaux grands clients. Il est à noter que l'essentiel de l'activité de la marque se fait avec les grands comptes puisque le mid-market ne représente que 15% du CA d'HP Software en France. Peu d'informations sur Mercury Si HP Software s'est félicité ouvertement de ses succès commerciaux et s'est largement épanché sur les opportunités de marché que lui ouvre l'acquisition de Mercury, auprès des journalistes présents au Software Universe, le groupe est, en revanche, restée très discret sur sa roadmap d'intégration et d'évolution des produits Mercury. Les annonces produits sont également restées mineures. HP devrait vraisemblablement en dire un peu plus sur ses plans au cours du premier trimestre . En attendant, l'entreprise se contente de reprendre le discours de Mercury sur le BTO (Business Technology Optimization), un discours qui l'éloigne de plus en plus de son savoir faire d'origine, la supervision d'infrastructures. Côté Peregrine, en revanche, la roadmap est plus claire puisque la firme devrait proposer un produit convergent entre sa solution de service Desk et celle de Peregrine dans le courant 2007. HP Software s'est aussi engagé à faire évoluer et à supporter les offres existantes de Service Desk jusqu'en 2010. (...)
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